Constituée par Yolanda Schaerli, professeure assistante au Département de microbiologie fondamentale, l’équipe de l’UNIL a brillé lors de la principale compétition internationale de biologie synthétique.
C’est normalement vers Boston que convergent les participants à l’International Genetically Engineered Machine (iGEM), plus grand concours mondial de biologie synthétique. Cette année, pandémie oblige, c’est en ligne que se sont affrontées plus de 250 équipes de 40 pays.
La biologie synthétique consiste à modifier ou à créer génétiquement des organismes vivants, leur conférant par génie génétique de nouvelles fonctions. Le défi qu’a proposé l’iGEM aux participants : concevoir une application potentielle faisant appel à la biologie synthétique dans des domaines aussi variés que les diagnostics, l’environnement, la nutrition ou les thérapies innovantes.
Douze étudiants de l’UNIL, guidés par Yolanda Schaerli et une équipe d'assistants, ont brillamment tiré leur pipette du jeu. Non contents d’obtenir la meilleure note (médaille d’or) lors des résultats annoncés le 23 novembre 2020, ils ont récolté trois nominations et un prix dans la catégorie « Best Measurement », consistant à développer des approches ou méthodes intelligentes pour caractériser les nouvelles pièces de l'ADN.