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MT 180 suisse : L’UNIL remporte trois prix sur quatre

Le premier prix de la finale nationale du concours de vulgarisation scientifique a été décerné à Fabien Carruzzo de l’Université de Genève. Mais l’UNIL n’est pas en reste… et de loin. Charline Carron et Arnaud Lyon, de la Faculté de biologie et de médecine, ont raflé les trois prix restants.

Publié le 29 juin 2023

C’est dans une ambiance festive, grâce à un public d'environ 500 personnes venues en force, que les seize candidats de la finale suisse du concours « Ma thèse en 180 secondes » ont défié le GONG jeudi soir, sur la scène de l’Amphimax. Vulgarisation, éloquence et forte présence scénique étaient au rendez-vous. Les universités de Lausanne, Genève, Fribourg, Neuchâtel, Zürich et l’EPFL se sont disputées le ticket d’entrée pour la finale internationale qui aura lieu le 5 octobre prochain à Rabat, au Maroc. Grâce à Fabien Carruzzo et son habileté à expliciter les troubles de l’anticipation de la récompense chez les personnes atteintes de schizophrénie, c’est l’UNIGE qui représentera la Suisse au niveau internationale.

« Les résultats étaient clairs, mais très serrés », annonçait Laetitia Philippe, présidente du jury et membre de la direction du Fonds national suisse de la recherche, quelques secondes avant les révélations fatidiques. Charline Carron, doctorante à la Faculté de biologie et de médecine, a reçu le deuxième prix grâce à un « petit cours de jardinage ». Une métaphore filée à merveille par la neuroscientifique pour expliquer comment « faire pousser des neurones dans un cerveau » ou autrement dit dans le jargon scientifique : « effet d’un peptide sécrété par les astrocytes sur la neurogenèse adulte hippocampale ».

Arrivé en tête lors de la finale UNIL en mars dernier, Arnaud Lyon, a une fois encore su séduire les spectateurs avec sa grande éloquence. Le doctorant à la Faculté de biologie et de médecine a en effet reçu le 3ème prix et le prix du public. Après tout, qui a dit que les oestrogènes ne pouvaient pas s’exprimer avec l’accent belge ? Pas lui en tout cas. C’est avec un calme olympien, ponctué de soupçons d’humour qu’il a su expliquer au public son travail de thèse : « l’impact du dimorphisme sexuel sur la réponse immuno-métabolique aux lésions d’ischémie-reperfusion ».

Vulgariser par le dessin

Animée par Anne Laure Gannac, journaliste RTS et Yohann Thenaisie, comédien et neuroscientifique, la soirée a été marquée par une grande variété de thématiques. Traduction, linguistique, Haïku ou encore Aristote tout y est passé. Une diversité que l’artiste Madame Marilou a d’ailleurs parfaitement su illustrer dans une œuvre créée sur scène, parallèlement aux prestations des orateurs.

L’UNIL participait pour la septième fois à cette compétition internationale de vulgarisation scientifique. L’idée ? Présenter des années de recherche en 180 secondes, top chrono, à un public profane et devant un jury composé de membres représentants de la société, de la communication et du monde scientifique. Cela, à l’aide d’une seule diapositive. Les trois critères sur lesquels le jury les attendait au tournant étaient simples : leur talent oratoire, leur capacité de vulgarisation ainsi que la structure de leur exposé.

Retrouvez les portraits vidéo de Charline Carron et Arnaud Lyon dans l’uniscope ou revivez la finale suisse directement sur la chaîne Youtube de l'UNIL.


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