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Palimpsestes – Appel à contributions : Traduire-Réécrire les classiques grecs et latins au XXI siècle

Sous la direction de Jessica Stephens (Univ. Sorbonne-Nouvelle, invitée à l'UNIL par le CTL en 2022), la revue de traductologie Palimpsestes appelle à des contributions pour son prochain numéro sur le thème des (re)traductions et réécritures contemporaines de textes latins et grecs. Délai limite d'envoi: le 20 mai 2024.

Publié le 20 févr. 2024

Jessica Stephens (Maîtresse de conférences, Univ. Paris III Sorbonne-Nouvelle) avait été invitée à l'UNIL par le CTL en automne 2022 à collaborer avec Prof. Martine Hennard Dutheil pour un séminaire intitulé "Translating-Rewriting the Middle Ages Today from Tolkien to Simon Armitage". C'est sous sa direction qu'un appel à contributions est lancé pour le prochain numéro de la revue de traductologie Palimpsestes. Ce numéro sera dédié aux diverses traductions, retraductions, réécritures, versions et adaptations d'œuvres grecques et latines au XXIème siècle.

Depuis le début du XXIe siècle, on constate un regain d’intérêt pour la traduction des poètes et dramaturges grecs et latins. Traductions, versions, imitations, hommages, adaptations et réécritures traductives, le monde classique n’a de cesse d’inspirer les traducteurs spécialistes, mais surtout les poètes et dramaturges contemporains. Comment expliquer l’engouement pour la retraduction – voire la réécriture – des classiques grecs et latins ? Pourquoi donc retraduire ces classiques alors que le cursus grec et latin s’essouffle? Certains traducteurs qui ne connaissent ni le grec, ni le latin s’attellent à la tâche d’amener ces grands textes jusqu’au public contemporain en travaillant à partir d’une traduction intermédiaire… mais quel est le statut de leur travail de recréation traductive ? L’obstacle que constitue la langue et la – probable – diminution du nombre de lecteurs capables de lire poèmes et prose dans la langue source ont-il pour effet de libérer l’entreprise traductive ? Peut-on repenser la nature du lien entre les traductions canoniques, utilisées dans les salles de classe, et les traductions plus créatives, ces « free standing translations » comme les appelle Barbara Folkart ? Comment la traduction peut-elle se décliner en une « version » (Simon Armitage, Still, 2016), adaptation ou transmutation ? Ces écrivains-traducteurs ne bousculent-ils pas, à force, la notion même de traduction, n’en délient-ils pas le sens en posant la question du rapport entre traduction et littérature ?

Les articles, à envoyer avant le 20 mai 2024, doivent porter sur les traductions et retraductions du XXIème siècle. 

Contact:
jessica.stephens@sorbonne-nouvelle.fr
sarah.montin@sorbonne-nouvelle.fr

 


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