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Les nouvelles technologies dans les sciences infirmières

Dans le cadre d'une collaboration avec l'IUFRS et l'EPFL, le CHUV lance un projet pilote basé sur l’intelligence artificielle. Cette initiative vise à prévenir l’apparition de complications acquises durant l'hospitalisation.

Publié le 03 juil. 2024
© CHUV

Améliorer la détection des risques de complications

Les personnes hospitalisées, en particulier lorsqu’elles sont âgées, présentent un risque de développer des complications du fait même de leur hospitalisation. Les complications les plus fréquentes sont les lésions de pression nosocomiales (plus communément appelées escarres).

L’apparition d’un premier effet indésirable déclenche souvent d’autres complications en cascade. Afin de garantir la sécurité des personnes hospitalisées et de promouvoir la qualité des soins, il est essentiel d’identifier et de prévenir les risques le plus précocement possible.

Les nouvelles technologies au cœur des soins

Afin d’améliorer la détection des risques d’apparition de lésions de pression, le CHUV lance un nouveau modèle prédictif utilisant l’intelligence artificielle et permettant de prendre en compte 65 variables.

« Ce système d’aide à la décision intégré dans le dossier de soins informatisé sous forme de tableau de bord utilisera les données cliniques de routine et ne demandera pas de documentation supplémentaire aux équipes soignantes. L’outil permettra de combiner l’évaluation du risque à l’évaluation clinique de routine et ainsi de gagner en temps et en efficacité », explique le professeur Jean-Louis Raisaro, chef d’équipe au Centre de la science des données biomédicales du CHUV.

L’intelligence artificielle aux côtés des équipes soignantes

Le but est de tester le système dans six unités pilotes du CHUV et d’ouvrir la voie à une meilleure prévention des complications. Au terme de la phase pilote, le CHUV prévoit d’adapter l’outil à d’autres types de complications et d’en généraliser l’utilisation dans d’autres services. L’outil d’aide à la décision ne remplacera en aucun cas l’expertise clinique mais fournit l’analyse de données nécessaires à une prise de décision éclairée et à l’identification des mesures de prévention adaptées à chaque patiente ou patient.

Pour Sophie Pouzols, doctorante à l'Institut universitaire de formation et de recherche en soins (IUFRS) et coordinatrice de la performance des soins à la Direction des soins du CHUV, « l’intelligence artificielle couplée à l’expertise clinique de nos équipes ouvre la voie à de nombreux progrès et permettra de valoriser le rôle des équipes soignantes. Elles pourront ainsi se consacrer davantage à un suivi personnalisé et à la mise en place d’interventions de prévention adaptées aux besoins de chaque personne. »

 

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