Que deviennent-ils/elles ?

Photo ancienne étudiante du MSc BGS

Valérie Collaud
Volée 2012

Valérie est Responsable des projets Nature et Biodiversité au sein du Parc Jura Vaudois.

Elle a réalisé son travail de master en collaboration avec le WSL, où ils ont pu collaborer à la recherche sur l’impact du changement climatique sur les pinèdes de Salquenen. Son master en poche, elle a effectué un stage au sein du Parc Jura vaudois où elle a ensuite pu être engagée. Actuellement, elle travaille avec de nombreux partenaires, dont les Communes du Parc, à la conservation du patrimoine naturel et paysager de la région. Je développe et coordonne plusieurs projets dont les objectifs principaux sont le renforcement des corridors écologiques, la conservation des milieux naturels et d’espèces emblématiques et menacées. Une part de son travail consiste également à sensibiliser un large public aux divers enjeux en lien avec la conservation de la nature. Par son travail, elle a l’opportunité d’accompagner les communes et les habitants d’une région vers une gestion durable de la nature et des villages.

 

Ancienne étudiante du MSc BGS

Xavier Dupla
Volée 2018

Doctorant à l'Institut des dynamiques de la surface terrestre à la Faculté des géosciences et de l'environnement à l'UNIL.

Dans le cadre de son doctorat à l’institut des dynamiques de la surface terrestre, Xavier Dupla analyse la capacité des sols à capturer du CO2 grâce à l’ajout de poudre volcanique. Cette technique prometteuse sur le plan environnemental, pourrait également avoir un effet bénéfique sur les rendements des terres agricoles.

J’ai voulu faire une thèse pour pouvoir travailler aux frontières du savoir. Je trouve fascinant de me dire que nous pouvons contribuer au progrès des connaissances scientifiques de notre domaine.

Découvrir le portrait de Xavier Dupla au complet

Xavier Dupla nous décrit ci-dessous son activité professionnelle, ses motivations dans le choix de ses études et de son métier, ainsi que son parcours post-études

En quoi consiste votre travail actuel ?
J’effectue une thèse de doctorat dans le groupe de recherche “Sols et végétation“ de l’institut des dynamiques des surfaces terrestres (IDYST) sous la direction de Stéphanie Grand. Mes recherches portent sur l’étude de la capacité des sols à capturer le CO2 atmosphérique, grâce à l’ajout de poudre volcanique. J’étudie les mécanismes de cette captation, ainsi que les effets secondaires engendrés : apport de nutriments, modification de la rétention d’eau, contamination potentielle par des métaux lourds. Comme dans la plupart des recherches, je vais sur le terrain, au laboratoire, et rédige des analyses de synthèse et des articles. En tant qu’assistant, j’ai l’opportunité d’encadre des étudiantes et étudiants lors des cours et de sorties sur le terrain.

Quelles ont été vos motivations dans le choix de votre formation ?
Mon intérêt pour les sols provient de…ma grand-mère ! Et de son potager qui, dans ma mémoire d’enfant, paraissait infini en taille et en abondance. En grandissant, j’ai découvert les enjeux d’auto-suffisance alimentaire et de l’importance de maintenir la fertilité de nos sols. A une échelle plus large encore, j’ai découvert entre autre grâce à l’excellent ouvrage « Dirt : the erosion of civilizations » de Montgomery, que la grandeur des civilisations tient notamment à la façon dont celles-ci « traitent » leurs sols. Le master en biogéosciences représentait pour moi la formation idéale pour développer mes connaissances en sciences du sol. Ce cursus offre en effet une gamme complète d’enseignements autour du sol : cours théoriques sur les mécanismes fondamentaux du sol, travaux pratiques de description et d’analyse de sol, exercices au laboratoire, cours de statistiques environnements, camps de terrain d’étude des sols et de cartographie. Pour un passionné des sols, ce master est tout simplement le rêve ! Après ma grand-mère, les personnes rencontrées au fil de mon parcours ont façonné et renforcé ma passion. Des enseignants en agronomie et en pédologie mais aussi beaucoup d’agriculteurs, de techniciens, de responsables de laboratoires. Toutes ces personnes m’apprennent et me motivent chaque jour. C’est pour elles que j’ai envie de faire de la recherche et de contribuer à enrichir les connaissances en sciences du sol.

Quel a été votre parcours après le master ?
A la fin de mon master, j’étais déterminé à poursuivre un doctorat en pédologie (étude des sols). J’ai donc contacté les responsables de tous les groupes de recherche du domaine en Suisse romande, pour les informer de mon intérêt. Trouver une place de doctorat n’est pas forcément évident, car l’ouverture d’un poste dépend souvent de l’obtention de fonds, et la concurrence est rude. Pour le poste que j’occupe actuellement, plus de vingt postulations provenant de plusieurs pays ont été soumises. La sélection s’est déroulée sous la forme d’une série d’entretiens, testant à la fois les connaissances thématiques et les compétences de terrain. Je suis très heureux d’avoir été retenu parmi des candidates et candidats de haut niveau.

Quelles compétences acquises durant vos études vous sont utiles actuellement ?
Selon moi, une compétence clé acquise durant le master est la maîtrise de la géochimie du sol, essentielle pour expliquer les mécanismes qui régissent leur composition et leur évolution. J’ai constaté que mes interlocuteurs sont souvent curieux de comprendre pourquoi et comment les pratiques d’entretien des sols fonctionnent, et c’est un réel “plus“ de pouvoir leur fournir des explications. Les nombreuses présentations orales réalisées dans le cadre du master me permettent d’être à l’aise dans cet exercice et dans la communication en général. Par ailleurs, je dispose d’une bonne vision globale des interactions entre substrat, sol et végétation, grâce aux sorties de terrain dans des milieux très variés qui représentent un véritable point fort du master BGS.

Quels aspects de votre travail vous plaisent le plus ?
Je trouve fascinant de me dire qu’en tant que chercheur, nous contribuons à l’avancement des connaissances scientifiques. La recherche m’offre l’opportunité de travailler aux frontières du savoir, ce qui est très motivant. Faire une thèse offre également une grande flexibilité tant dans l’organisation de mon temps que dans le choix des axes de recherche à explorer. C’est une chance de pouvoir approfondir différents aspects d’une problématique, puis d’orienter ses recherches selon les résultats obtenus. J’apprécie aussi mon rôle d’assistant, grâce auquel je peux échanger avec les étudiants et étudiantes au sujet de processus complexes, et de pouvoir ainsi renforcer et enrichir mes propres connaissances.

Quels conseils donneriez-vous aux futur.e.s diplômé.e.s de master ?
Soyez proactifs et impliquez-vous tout au long du master dans les activités annexes qui vous plaisent ! Au final, ces activités ainsi que votre travail de master vous aideront énormément à aller dans la direction qui vous motive le plus.

Quels sont vos objectifs pour la suite de votre activité professionnelle ?
Continuer à prendre du plaisir dans ce que je fais et transmettre ma passion pour les sols.

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Ancienne étudiante du MSc BGS

Anaïs Fayolle
Volée 2017

Collaboratrice éducation et sensibilisation au Parc naturel régional Jura vaudois

La Suisse compte plusieurs parcs naturels régionaux, dont les missions sont de préserver et valoriser le patrimoine naturel et paysager, d’encourager une économie régionale durable et de sensibiliser au développement durable. Diplômée du master en biogéosciences, Anaïs Fayolle s’investit dans le domaine de l’éducation et de la sensibilisation au sein du Parc Jura vaudois. Elle crée des animations pédagogiques destinées aux classes et organise des activités “grand public“ pour faire connaître les richesses naturelles et culturelles du Parc. Son plaisir est de partager sa passion de l’environnement avec les enfants.

Ce qui me plaît particulièrement durant les animations, c’est de pouvoir créer de l’émerveillement face à la beauté de la nature.

Découvrir le portrait de Anaïs Fayolle au complet

Anaïs Fayolle nous décrit ci-dessous son activité professionnelle, ses motivations dans le choix de ses études et de son métier, ainsi que son parcours post-études.

En quoi consiste votre travail actuel ?
En tant que collaboratrice du secteur éducation et sensibilisation au Parc Jura vaudois, je crée, organise et conduis des animations pédagogiques portant sur diverses thématiques : fourmis, abeille, relation humain-nature, forêt, eau, etc. Je conçois également des supports pédagogiques destinés aux enseignantes et enseignants. Pour un plus large public, je participe à la mise en œuvre d’un programme d’activités annuel, dont l’objectif est de faire découvrir les richesses naturelles et culturelles du territoire du Parc : découverte de la faune et de la flore, démonstrations de savoirs faire traditionnels, balades ou récits autour du feu. Cette vaste palette me permet de développer et promouvoir régulièrement de nouveaux projets.

Quelles ont été vos motivations dans le choix de votre formation ?
Concernée par tout ce qui touche l’environnement, j’ai longtemps hésité entre le master en biogéosciences et le master en sciences de l’environnement. Mon choix s’est finalement orienté vers le cursus en biogéosciences pour les sorties sur le terrain qui nous donnent l’occasion de mettre en pratique les connaissances théoriques, et pour les approches couplées entre biologie et géologie que je trouve très intéressantes. J’ai également été particulièrement marquée par un cours sur les sols suivi durant le bachelor, qui m’a donné envie de poursuivre dans ce domaine au niveau master.

Quel a été votre parcours après le master ?
Après mes études, j’ai d’abord réalisé un stage comme animatrice au sein d’un centre de recherche nature et culture. J’ai pu y développer mes compétences en éducation à la nature, lors d’organisations de sorties et d’ateliers et développer des jeux sur le thème du changement climatique en tant que commissaire d’exposition. Puis j’ai effectué un stage au Parc Jura vaudois, à la suite duquel j’ai été engagée en tant que collaboratrice éducation et sensibilisation. Ces deux stages se sont révélés très utiles pour me constituer un réseau, acquérir de l’expérience et débuter ma carrière professionnelle.

Quelles compétences acquises durant vos études vous sont utiles actuellement ?
Parmi les diverses compétences acquises durant les études, avoir une vision globale de l’environnement et le fait de penser en système me sont indispensables. Cela m’aide à aborder les multiples thématiques, et identifier les différents angles d’approche pour les activités proposées Le fait d’avoir appris à travailler en équipe est également un atout, pour échanger avec mes collègues ou les partenaires du Parc.

Quels aspects de votre travail vous plaisent le plus ?
J’aime particulièrement le côté créatif de mon travail, ainsi que le contact avec les enfants. Provoquer de l’émerveillement face à la beauté de la nature lors des animations est stimulant pour moi.

Quels conseils donneriez-vous aux futur.e.s diplômé.e.s de master ?
À la sortie du master, un grand nombre d’offres d’emploi, notamment dans les bureaux d’ingénieur, ciblent un niveau d’expérience important, ce qui est très déstabilisant pour les personnes qui débutent sur le marché. Faire un stage pendant ou juste après les études peut s’avérer utile pour découvrir le monde professionnel et ouvrir à de nouvelles perspectives que nous n’avions pas envisagées.

Quels sont vos objectifs/projets pour la suite de votre activité professionnelle ?
Continuer de travailler dans le domaine de l’éducation à l’environnement, dans lequel je poursuis d’ailleurs ma formation en suivant un CAS Education à l’environnement par la nature de Silviva.

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Ancien étudiant du MSc BGS

Maxime Rebord
Volée 2012

Maxime est responsable des animations au sein de l’équipe de projet du Parc naturel du Jorat.

Après son master en biogéosciences, il a travaillé en tant que stagiaire au Parc naturel régional Jura vaudois sur un projet de développement régional agricole en agritourisme sur des alpages du Jura vaudois. La suite s’est enchaînée par un stage en éducation à l’environnement au Centre Pro Natura de Champ-Pittet en tant qu’animateur nature. Fort de ces expériences, Maxime a été engagé comme responsable des animations dans le projet du Parc naturel du Jorat en phase de candidature. Il a pour mission l’élaboration du concept de sensibilisation, éducation et découverte du projet de parc et la mise en œuvre d’un programme annuel d’activités et d’animations scolaires et extrascolaires. Maxime met en place notamment des manifestations de sensibilisation à l’environnement et au patrimoine dans les bois du Jorat.

Les connaissances et les méthodes de travail acquises durant le master Biogéosciences lui ont permis de développer un esprit critique et d’avoir une vision globale du fonctionnement des écosystèmes, forestiers notamment. En plus des animations, Maxime participe régulièrement aux séances de réflexion sur la recherche scientifique et appliquée à suivre et à mener sur le territoire du projet du Parc naturel du Jorat.

 

Ancien étudiant du MSc BGS

Anna Tassaux
Volée 2020

Pédologue dans le bureau d’écologie appliquée « Drosera » à Sion

Une fois son master en Biogéosciences terminé, Anna a été engagée d’abord comme collaboratrice scientifique durant quelques mois au sein de plusieurs institutions. À la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, elle a contribué à un projet de pédologie appliquée visant à comprendre les enjeux et bloquants de la bonne gestion des matériaux terreux sur les chantiers. Cette expérience a constitué une passerelle bienvenue entre le monde académique et celui de la construction.

Découvrir le portrait de Anna Tassaux au complet

Une fois son master en Biogéosciences terminé, Anna a été engagée d’abord comme collaboratrice scientifique durant quelques mois au sein de plusieurs institutions. À la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, elle a contribué à un projet de pédologie appliquée visant à comprendre les enjeux et bloquants de la bonne gestion des matériaux terreux sur les chantiers. Cette expérience a constitué une passerelle bienvenue entre le monde académique et celui de la construction.

La volonté d’agir concrètement pour la protection des sols a conduit Anna à travailler dans un bureau d’étude en environnement. De fait, la transition du banc d’université au bureau d’études n’est pas donnée et commencer par un stage a été idéal pour appréhender les phases et acteurs de projets de construction sans avoir de grandes responsabilités. Elle a dû se remettre aux logiciels de traitement de géodonnées, les cartes étant la base de travail dans ce domaine !

Les compétences techniques en pédologie développées pendant le master en biogéosciences lui ont été précieuses pour accompagner divers projets d’aménagement (revitalisation de cours d’eau, modifications de parcelles agricoles, projets dans les domaines skiables, …). Anna a également été heureuse de contribuer à des études pédologiques visant à évaluer des parcelles agricoles pour les classer comme surfaces d’assolement, un statut de protection des sols jugés comme ayant une bonne aptitude agricole. Suite à son engagement en tant que pédologue, elle a travaillé avec Morgane Bagnoud, pédologue certifiée « Spécialiste de la protection des sols sur les chantiers (SPSC) », également issue du master BGS.

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Devenir professionnel

Une enquête a été effectuée en mai 2021 sur le devenir professionnel des ancien·ne·s étudiant·e·s du MSc BGS. N'hésitez pas à consulter le rapport ci-dessous.

 

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