Responsable(s) d'unité: Lépinard Eléonore
Nom | Fonction(s) |
Adomako Kwaku | Doctorant FNS |
Avanza Martina | Maître d'enseignement et de recherche |
Bello Urrego Alejandra Del Rocio | Boursière |
Bruttin Muriel | Doctorante FNS |
Cescon Fabio | Doctorant FNS |
Chauvin Sébastien | Professeur associé |
Choffat Dietrich | Doctorant |
Cordey Michael | Maître d'enseignement et de recherche suppléant |
Cosquer Claire | Chercheuse FNS senior |
Eloit Ilana | Première assistante |
Erismann Annelise | Assistante diplômée |
Fassa Recrosio Farinaz | Professeure ordinaire |
Friedli Fiona | Chargée de missions administratives ou stratégiques |
Girod Romaine | Assistante diplômée |
Guenat Guillaume | Chercheur FNS junior |
Kaufmann Benoit Maude | Doctorante |
Kebaili Selima | Chercheuse FNS senior |
Lépinard Eléonore | Professeure associée |
Mathou Cécile | Première assistante |
Mesnard Pauline | Chargée de recherche |
Mottier Véronique | Professeure associée |
Noble Gabriel | Assistant diplômé |
Perrig Lucrezia | Assistante diplômée |
Randewijk Vanessa | Secrétaire d'unité |
Rey Gaspard | Doctorant FNS |
Roca Escoda Marta | Maître d'enseignement et de recherche |
Sbyea Maroua | Doctorante FNS |
Sormani Philippe | Chercheur FNS senior |
Wirz Gina Marcela | Assistante diplômée suppléante |
Zanotti Andrea | Doctorant |
Kwaku AdomakoDoctorant FNS |
Kwaku Adomako est canado-ghanéen avec des expériences professionnelles qui touchent le genre, la sexualité, la migration et l’inclusion sociale. Il a travaillé pour des ONG et des organisations intergouvernementales au Canada, au Ghana, en Suisse et au Kenya. Parmi ses récentes expériences il faut citer notamment le Comité international de la Croix-Rouge (2018-2019), le partenariat entre la Commission européenne et le Conseil de l'Europe dans le domaine de la jeunesse (2016) et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP 2016). Il est titulaire d’un master en anthropologie et sociologie du développement (2015-2017) de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID ou « Graduate Institute »), où il a combiné ses quatre passions disciplinaires : anthropologie, sociologie, genre et études internationales. Pour son mémoire, il a étudié ce que les débats sur les droits sexuels révèlent au sujet des angoisses postcoloniales actuelles au Ghana, en particulier dans le contexte de discours sur la religion, la tradition et la culture. En tant que jeune chercheur à l'UNIL, bénéficiant du financement de carrière du FNS, Kwaku Adomako s’appuie sur les recherches qu’il a faites durant son master. Actuellement, il mène une enquête sur les effets subjectifs de la mondialisation des sexualités au Ghana. Le projet explore comment les activistes LGBTI locaux se positionnent à la fois entre plusieurs mondes et au sein des réseaux transnationaux pour façonner des politiques sexuelles dans leurs pays. |
Martina AvanzaMaître d'enseignement et de recherche |
Mes recherches actuelles se situent au croisement de la sociologie du militantisme et des études sur le genre et la sexualité. Elles portent sur le militantisme anti-avortement et « anti-genre » en Italie et sur la politisation de questions de genre et de sexualité par les mouvements conservateurs, notamment de matrice catholique. Ayant auparavant travaillé sur le parti de la Ligue du Nord, toujours en Italie, mes réflexions portent aussi, plus généralement, sur les mouvements de droite et/ou conservateurs et notamment sur l’agency des femmes s’y engageant. Je m’intéresse également aux approches théoriques et méthodologiques les plus à même de saisir ces objets dans toute leur complexité. Un autre axe central de mes recherches concerne les méthodes qualitatives et plus précisément ethnographiques. Je m’intéresse aux développements d’une ethnographie politique saisissant le politique par le bas, aux enjeux éthiques et méthodologiques propres à l’ethnographie des objets « détestables » et à comment opérationnaliser ethnographiquement une approche intersectionnelle. A l’Unil j’enseigne la science politique et les méthodes qualitatives et ethnographiques. |
Muriel BruttinDoctorante FNS
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Titulaire d’un bachelor en sciences politiques avec mineur en étude asiatique de Vassar College (USA) et d’un master en sciences sociales de l’université de Lausanne, mon travail s’intéresse aux liens entre l’aesthetique et le politique, avec un intérêt particulier pour les thématiques / théories queer, féministe et postcoloniale. Dans mon travail de mémoire, j’ai analysé la politique postcolonial d’une oeuvre d’art de Brook Andrew exposée au Musée Ethnographique de Genève. Pour mon doctorat, financé par le fond Doc.CH du FNS, je m’intéresse à l’art de performance queer contemporain, au travers duquel je réfléchit aux roles de la pratique artistique pour les minorités LGBTQ+. Par le biais d’une méthode ethnographique, je concentre mon enquête sur la relation entre l'art et son contexte socioculturel de production, de circulation et de réception. Je considère comment l'art contemporain queer affecte et est affecté par son contexte d’existence, et comment et dans quels buts les communauté LGBTQ+ et les artistes queer mobilisent l’art de performance. |
Sébastien ChauvinProfesseur associé
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Sociologue, mes recherches portent sur les inégalités sociales, le genre et la sexualité, les migrations internationales, les mouvements sociaux et la sociologie du travail. A l’UNIL, j’enseigne les études sur le genre en insistant notamment sur les questions de sexualité et sur l’encastrement des rapports sociaux de sexe dans les autres grands rapports de pouvoir qui structurent les sociétés contemporaines. Mes axes de recherche actuels explorent la construction sociale du sens des relations sexuelles dans le contexte d’inégalités diverses (ethniques, économiques, civiques), les transformations différenciées des identités lesbiennes, gaies, bi et trans (LGBT) suivant les classes sociales et la diversité ethnoculturelle, ainsi que les controverses récentes autour de la vérité du sexe, de la race et de la filiation.
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Charlène CalderaroAssistante diplômée
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Ayant rejoint le CEG en tant qu'assistante diplômée, je commence une thèse sur l'institutionnalisation des politiques d'égalité femmes-hommes et tout particulièrement autour de la notion de féminisme d'Etat. Je m’intéresse notamment aux lois élaborées dans le cadre du féminisme institutionnel et aux problèmes publics féministes qu’elles viennent traiter, afin d’analyser les formes, les contours et les enjeux de cette institutionnalisation croissante ainsi que les alliances qu’elle implique entre mouvements féministes et institutions publiques. Mon premier mémoire de recherche, réalisé dans le cadre d'un cursus à l'IEP de Strasbourg et d'un master de droit public, a été l’occasion de me pencher sur la loi française de 2004 et la « problématique du voile », dans une démarche articulant droit, sociologie du droit, sociologie des problèmes publics mais aussi études de genre et études postcoloniales. Un deuxième mémoire dans le cadre du master « genre, politique et sexualité » à l’EHESS m’a permis de poursuivre ces recherches en me penchant sur la loi française de 2016 pénalisant les clients de travailleur-ses du sexe, avec pour objectif l’analyse de ses conditions de productions et les enjeux de la politique néo-abolitionniste en contexte néolibéral. Je souhaite dès lors poursuivre en thèse ces travaux autour du féminisme d'Etat, dans une démarche comparative et dans l'objectif d'en ébaucher une définition. |
Dietrich ChoffatDoctorant |
Travailleur social de formation, je mène une thèse sous la codirection de Marta Roca i Escoda et Hélène Martin. Ma recherche a pour but d’analyser les enjeux actuels de la politique de naturalisation, par le versant peu exploré de la procédure facilitée par la voie du mariage. J’interroge sous l’angle critique de la (re)production des rapports sociaux, les fondements des logiques normatives du mariage et de l’acquisition de la nationalité, en me focalisant sur les trajectoires des candidat·e·s et les délibérations des instances juridiques fédérales. Titulaire d’un bachelor et d’un master en travail social (HES-SO), j’ai exercé différentes fonctions dans le milieu de l’animation socioculturelle et de l’éducation. En parallèle à mes activités de recherche, je travaille en tant que délégué à la jeunesse dans une commune vaudoise. |
Ilana EloitPremière Assistante |
Politiste et historienne, je suis titulaire d’un doctorat en Études de genre de la London School of Economics – LSE, et suis actuellement Première Assistante au Centre en Études Genre de l’Université de Lausanne et chercheuse associée au CNRS (Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité – LEGS). Je suis également diplômée de Sciences Po Paris, de l’Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne et de l’Université Paris 8. Ma thèse de doctorat, Lesbian Trouble : Feminism, Heterosexuality and the French Nation (1970-1981) propose une réécriture de l’histoire des relations entre féminisme et lesbianisme dans le Mouvement de libération des femmes (MLF) en France. À rebours des récits dominants affirmant que le féminisme des années 1970 a constitué un espace inédit de libération de l’homosexualité féminine, je démontre que le MLF s’est construit sur l’exclusion du lesbianisme comme position politique et théorique, et interroge les conditions épistémologiques ayant condamné cette histoire à l’illisibilité. Mettant en lumière les présupposés hétéronormatifs du sujet « femmes » du féminisme de la deuxième vague, Lesbian Trouble propose une analyse théorique de l’articulation politique et épistémique entre féminisme, hétérosexualité et universalisme français, et éclaire en retour les conditions de production des théories et épistémologies lesbiennes (en particulier celles de Monique Wittig). Réalisée sous la direction de Clare Hemmings, cette thèse a été soutenue devant un jury composé de Judith Butler et Rahul Rao, et a obtenu la mention « No corrections », plus haut degré de validation d’une thèse de doctorat au sein du système universitaire britannique.
Suite à mon doctorat, j’ai effectué un post-doctorat au CNRS au sein du Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité (LEGS) dans le cadre duquel j’ai été coordinatrice scientifique de l’International Research Network (IRN) « World Gender : Traductions culturelles et politiques du genre et des études de genre » (Universités de Barcelone, Casablanca, Cornell, Duke, Helsinki, Leeds et LEGS). Je suis également, avec Marta Segarra, coordinatrice éditoriale du Dictionnaire du genre en traduction.
Mes intérêts de recherche portent sur les théories féministes, queer et postcoloniales, les gay and lesbian studies, les frontières politiques et épistémologiques du sujet du féminisme, la socio-histoire des mouvements féministes et LGBT, ainsi que sur les théories de l’histoire et des archives. Dans mon travail, j’articule étroitement analyse théorique et analyse empirique/historique afin de faire émerger des histoires « bannies », « illisibles » ou « interdites » à partir desquelles interroger les frontières du féminisme comme les impensés de l’histoire du féminisme et de la théorie féministe.
Mes travaux ont été publiés dans de nombreuses revues, parmi lesquelles Feminist Theory, 20&21 et Le Temps des Médias. J’ai également contribué à L’Encyclopédie critique du genre (La Découverte, 2021) ainsi qu’au Dictionnaire des féministes (PUF, 2016). J’ai dirigé avec Clare Hemmings le dossier thématique « Haunting Feminism : Encounters with Lesbian Ghosts » publié dans la revue Feminist Theory en 2019.
J’ai enseigné à la LSE, à Sciences Po Paris, à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, à l’Université Paris 8 ainsi qu’à l’École des Beaux-Arts de Paris où j’ai été titulaire de la Chaire « Troubles, dissidences et esthétiques ». |
Annelise ErismannAssistante diplômée |
Munis d’un master en Anthropologie et Sociologie du Développement à l’IHEID et ayant écrit mon mémoire de master sur le travail volontaire à Washington D.C., j’ai été d’abord, en tant que ressortissante brésilienne, éduquée en sciences politiques à l’Université libre de Berlin en Allemagne. Pendant mon parcours universitaire, je me suis toujours intéressée à la sociologie de classe, l’ethnicité/race, immigration, citoyenneté et à la perspective interdisciplinaire sur les inégalités sociales.
En 2017, j’ai commencé à travailler en tant qu’assistante diplômée au CEG et depuis cette année, j’entame une thèse de doctorat sur les parcours de vie des étudiants internationaux brésiliens sous la supervision de Sébastien Chauvin. Pour mon doctorat, j’essaie d’analyser comment le genre, la classe et la race ont des effets sur la valeur – tant émotionnelle que matérielle - attribuée à un diplôme international ainsi que sur la mobilisation individuelle de l’expérience avec l’éducation internationale. Étant donné les politiques affirmatives du système national d’éducation supérieure brésilien, doit-on voir ces étudiants internationaux comme agents de simple reproduction de classe sociale ou d’atteinte de mobilité sociale à travers les études universitaires ? Dans le contexte international, arrivent-ils à contribuer à la subversion d’un ordre établi de légitimation des savoirs et compétences, hérité d’une hiérarchie entre le Nord et le Sud global ? |
Farinaz Fassa RecrosioProfesseure ordinaire ![]() |
Sociologue et anthropologue de formation, j’ai aussi été enseignante dans l’enseignement post-obligatoire, ces différentes positions ayant alimenté mes questionnements et mes recherches, qui portent sur les inégalités dans les mondes de l’éducation et de la formation. Elles s’intéressent à plusieurs thématiques qui articulent les rapports sociaux de sexe, mais aussi de classe et d’ethnicité dans l’ensemble du système d’éducation/formation. A l’Unil, j’enseigne la sociologie de l’éducation et les mixed methods en éducation. Mes axes actuels de recherche traitent des professions éducatives et de celles de la recherche qu’elles interrogent dans la société dite du Lifelong learning. Tout en poursuivant mes travaux sur les politiques qui favorisent ou non l’égalité entre les sexes dans les institutions qui construisent et diffusent les savoirs, mes recherches explorent actuellement les différentes architectures de formation et elles en interrogent la construction au prisme du croisement entre rapports sociaux de sexe et de classe. A ce titre, ces thématiques figurent aussi dans l’axe Inégalité de l’Observatoire de l’éducation et de la formation (OBSEF).
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Fiona FriedliChargée de mission
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Titulaire d’un Master 1 en pratique de l’interdisciplinarité de l’EHESS-ENS et d’un master en science politique de l’Université de Lausanne, je rédige actuellement une thèse de doctorat en science politique sous la co-direction d’Eléonore Lépinard et de Bernard Voutat. Cette thèse analyse les transformations de l’encadrement juridique des relations familiales en Suisse, en combinant une analyse socio-historique du droit de la famille et une enquête de type ethnographique réalisée au sein de plusieurs autorités et offices judiciaires. Durant l’année 2018-2019, j’ai été Visiting Scholar au Department of Sociology de Northwestern University. Depuis 2021, je suis également la coordinatrice de la Plateforme interfacultaire en études genre de l’Université de Lausanne. |
Romaine GirodAssistante diplômée
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Mairena Isabel HirschbergChercheuse FNS junior
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Selima KebailiChercheuse FNS senior
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Sociologue, j’ai récemment rejoint le Centre en études genre en tant que chercheuse FNS senior sur le projet Shaping the Legal Consciousness of Intersectional Subjects: Accommodating, Negotiating and Contesting Regulations on Islamic Veiling in France, Switzerland, and the U.K. portée par Prof. Eléonore Lépinard. Mes principaux sous-champs de recherche sont la sociologie du genre, la sociologie politique et du droit, celle portant sur les mouvements sociaux ainsi que l’anthropologie du développement. En janvier 2021,j’ai soutenu une thèse intitulée Le genre de la justice transitionnelle : les effets d’un label international sur des femmes (victimes) en Tunisie (2011-2018) sous la direction de Liora Israël et Jocelyne Dakhlia. Je m’intéresse plus spécifiquement aux processus dits de "sortie de conflit" et de crise politique, aux mouvements sociaux et aux mobilisations de victimes ainsi qu’aux effets de de l'intervention de l’aide internationale au développement dans une perspective critique. J’ai publié plusieurs articles et ai organisé et participé à diverses conférences sur ces thèmes et d’autres portant notamment sur les études postcoloniales et les mouvements féministes dans le monde arabe. J’ai également occupée pendant deux ans le poste de monitrice du master de sociologie spécialisé en genre de l’EHESS durant lequel j’ai pu enseigner des cours portant sur le genre et l’intersectionnalité. Aussi, en parallèle de ma recherche doctorale, j’ai également été ingénieure de recherche sur divers projets, parmi lesquels celui de l’ERC DREAM portant sur les archives des révolutions dans le monde arabe accueilli par le Centre Marc Bloch de Berlin auquel j’ai été rattachée en 2019. |
Eléonore LépinardProfesseure associée |
Mes intérêts de recherche croisent la théorie féministe, la sociologie des mouvements sociaux, la sociologie du droit, et la théorie politique. Dans mes enseignements à l’Unil je m’intéresse particulièrement aux théories féministes du droit, aux droits humains des femmes et à la thématique « genre et sport ». Mes recherches actuelles portent sur l’intersectionnalité dans les mouvements féministes dans une perspective comparée, et sur la conscience légale des sujets intersectionnels dans trois pays européens. Dans ces deux projets je me penche sur la façon dont les rapports de pouvoir liés à la race, à la blanchité et à la racialisation de l’Islam transforment les subjectivités féministes et celles des femmes assignées à des identités raciales et religieuses minorisées. J’explore la façon dont ces enjeux doivent reconfigurer nos conceptions du sujet et du projet féministe, en particulier dans mon dernier ouvrage Feminist Trouble. Intersectional politics in post-secular times (Oxford University Press 2020) et un ouvrage collectif co-dirigé avec Elizabeth Evans, Intersectionality in Feminist and Queer Movements. Confronting Privileges (Routledge 2020). Dans mes travaux de recherche antérieurs je me suis intéressée à la représentation politique des femmes, et à la parité en politique dans mon livre L’égalité introuvable (Presses de Sciences po 2007). J’ai poursuivi cet intérêt avec un projet comparatif sur les quotas de genre en Europe (Gendered Citizenship. The irresistible rise of gender quotas in Europe, Cambridge University Press, 2018 co-dirigé avec Ruth Rubio Marin). |
Véronique MottierProfesseure associée
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Gabriel NobleAssistant diplômé |
Le Lifelong Learning (LLL) est une thématique centrale de l’espace et des politiques de formations européennes et participe d’un « nouvel ordre éducatif » (Field, 2000 : 133). Organisée principalement à partir de la responsabilité et de l’initiative individuelle, le LLL modifie par conséquent la définition et les rapports aux savoirs. L’absence de législation concernant l’accès à l’éducation et à la formation des adultes aîné.e.s en Suisse (Fassa & Noble, 2017), pose la question de la délimitation de l’accès aux savoirs et aux apprentissages qu’ils soient formels, non-formels ou informels. Dans une perspective critique du successful ageing (Calasanti, 2016), je cherche à questionner et rendre compte des manières dont la question du Lifelong Learning est envisagée et intégrée ou non (pensée comme telle, mise en œuvre et réalisée) dans les espaces associatifs œuvrant pour les 55 ans et plus de Suisse-romande. Je m'intéresse plus spécifiquement à la présence implicite ou explicite de « projet éducatif » (Boutinet, 1990) au sein des organisations associatives en faveur des adultes aîné.e.s. |
Marta Roca i EscodaMaître d'enseignement et de recherche |
Sociologue de formation, mes recherches s’insèrent dans le domaine des études genre et de la sexualité. Plus précisément, je mobilise la sociologie du droit, la sociologie des problèmes publics et de l’action collective pour analyser la problématique des discriminations et des luttes pour la reconnaissance. Mes projets de recherche actuels portent sur l’histoire des revendications des mouvements homosexuels ; sur l’interrogation de la filiation à travers les revendications liées à l’homoparentalité ainsi que les questions que ces nouvelles demandes soucient dans le domaine de la justice et de bioéthique.
Je m’intéresse également aux contre-mobilisations liées aux questions de genre et des sexualités. Je codirige, dans ce cadre, une recherche FNS intitulée « Embarras de la parole religieuse, débats radiophoniques et controverses autour du genre : Suisse et France, 2006-2016 », qui se propose d’enquêter sur les embarras de la parole religieuse telle qu’elle s’énonce dans l’espace public, en Suisse et de France. Notamment, sur des controverses qui portent sur les régulations entre les genres, l’égalité des sexes et la reconnaissance de la pluralité des sexualités. J’ai également co-dirigée une recherche FNS qui porte sur la sociohistoire des violences envers les femmes en tant que problème public. En outre, depuis plusieurs années je m’intéresse aux questions éthiques liées à la recherche en sociologie. Dans ce cadre, je travaille actuellement dans publication d’un ouvrage portant sur les enjeux éthiques de la recherche en sociologie, co-écrit avec Jean-Louis Genard.
Ces dernières années, j’ai coordonné plusieurs numéros de revues scientifiques et d’ouvrages. Plus concrètement, avec P. Delage et N. Chetcuti-Osorovitz pour la revue Droit & Société (2018) autour de de la violence de genre à l’épreuve du droit. Dans la même thématique, avec P. Delage, M. Lieber et G. Brown nous préparons un ouvrage portant sur les violences conjugales en Suisse. Avec H. Martin, je prépare un ouvrage collectif autour des normes de sexuation du corps. Avec V. Boillet et E. De Luze nous avons publié un ouvrage collectif sur la GPA et les enjeux juridiques internationaux, publié aux éditions Anthemis (2018). En enfin, avec Thierry Delessert, nous préparons un ouvrage qui portera sur les mobilisations et débats autour de l’ouverture au mariage pour les couples homosexuels en Suisse, chez PPUR collection Savoir Suisse. |
Maroua SbyeaDoctorante FNS
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Doctorante en première année au CEG, je travaille sur le projet "Shaping the legal consciousness of intersectional subjects: accommodation, negotiating and contesting regulations on Islamic veiling in France, Switzerland and the UK". A ce titre, mes thématiques d'intérêt tournent autour des enjeux féministes et antiracistes post-coloniaux, la sociologie des mobilisations, la racialisation de l'Islam, et les effets de la construction de "la question du voile" sur les femmes assignées à une identité musulmane (ou perçues comme telle). Diplômée d'un master en politiques publiques de l'université Paris-Dauphine, j'ai rédigé un mémoire de recherche intitulé "La grève des femmes de chambre de l’hôtel Ibis-Batignolles : un cas de mobilisation et de syndicalisation improbable dans un secteur précarisé", qui m'a permis de faire un premier travail de recherche autour d'enjeux de mobilisation au travail chez des sujets intersectionnels très précaires. Je souhaite mobiliser, dans le cadre de mon travail de thèse, cette première expérience de recherche en sociologie des mobilisations pour développer une réflexion autour des répertoires d'action collectives favorisés par les femmes musulmanes pour la défense de leurs droits et libertés individuelles, tout en resituant ces mobilisations dans le cadre historique plus général des luttes anti-racistes et des luttes féministes. |
Philippe SormaniChercheur FNS senior
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Alejandra del Rocio
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Politologue, j’ai récemment rejoint le Centre en études genre en tant que chercheuse postdoctoral boursier de la confédération sur le projet Actions constitutives de la souveraineté : analyse intersectionnelle de l’exercice du pouvoir souverain dans les Nouvelles formes de la guerre, observées dans les territoires de l’État colombien. Je m'intéresse actuellement à la question du questionnement des mécanismes de fixation du pouvoir, que ce soit à travers son institutionnalisation dans l’Etat ou à travers son épidémisation dans la construction de corps gouvernables. Je m’intéresse en particulier à l’analyse de la relation de continuum entre ces deux phénomènes. Ce questionnement dépasse les limites disciplinaires en interrogeant le processus de continuum entre les logiques du pouvoir qui se manifeste dans les relations Etat-Corps. Ainsi, bien que mon travail trouve sa genèse dans la théorie et la science politique, il s’inscrit dans l’intersection de trois champs transdisciplinaires : études culturelles, études de genre-féministes et bioéthique. Ce questionnement est abordé en déployant des outils méthodologiques, épistémologiques et conceptuels des perspectives féministes décoloniales et des modes des pensées anticoloniaux. |
Andrea ZanottiDoctorant |
Titulaire d’un Master en Sociologie, spécialité Genre, Politique et Sexualité de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS-France), en 2020 j’ai entamé une thèse à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (IRMECCEN) et à l’Université de Lausanne (CEG), sous la direction de Nick Rees-Roberts et de Sébastien Chauvin. |
Membres associé·e·s du Centre en Etudes Genre
Nom | Fonction(s) | |
Anex Emmanuelle | Doctorante | |
Bachmann Laurence | Adjointe scientifique, HES·SO | HETS-GE | |
Barras Vincent | Professeur ordinaire | |
Becci Irene | Professeure ordinaire | |
Benelli Natalie | Dozentin und Projektleiterin Hochschule Luzern - Soziale Arbeit | |
Bennani-Chraïbi Mounia | Professeure ordinaire | |
Berton Mireille | Maître d'enseignement et de recherche | |
Blanchard Soline | Première assistante | |
Professeure assistante, IHEID | ![]() |
|
Boni Le Goff Isabel | Maître de Conférence Paris 8 |
![]() |
Casas Vila Glòria | Université Toulouse-Jean Jaurès | |
Chetcuti Natacha | Chargée d’enseignement Centrale Supélec | |
Collet Isabelle | Maître d'enseignement et de recherche, UNIGE | |
Cordone Gabriela | Maître d'enseignement et de recherche | ![]() |
Cossy Valérie | Professeure associée | |
Cottier Michelle | Professeure ordinaire, UNIGE | |
Delage Pauline | CNRS | |
Delessert Thierry | Chercheur FNS | ![]() |
Evans Elizabeth | Senior Lecturer in Politics | ![]() |
Fernandes Marianna | Assistante diplômée | ![]() |
Fillieule Olivier | Professeur ordinaire | |
Froidevaux Solène | Chargée de recherche | ![]() |
Fussinger Catherine | CHUV | |
Gaiaschi Camilla | Boursière Marie-Curie, UNIL | |
Gamba, Ana Marina |
Doctorante FNS Section espaniol, UNIL |
|
Gianettoni Lavinia | Maître d'enseignement et de recherche | |
Guillaume-Gentil Emmanuelle | Assistante Doctorante HES·SO / HETSL UNIGE |
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Gumy Christel | Directrice de recherche, Commission indépendante d'experts - internements administratifs (CIE) | |
Imesch Oechslin Kornelia | Professeure associée | |
Jaquier Erard Véronique | Maître-assistante, UniNe | |
Kaeser Laure | Chargée de mission - Egalité SSP-UNIL |
![]() |
Kergomard Zoé | Assistante diplômée | |
Khonje Eleanor | Doctorante | |
Kradolfer Morales Sabine | Chargée de projet Egalité des chances et diversité, HES·SO | |
Kraus Cynthia | Maître d'enseignement et de recherche | |
Kuehni Morgane | Professeure HES, HES·SO | HETS&SA-EESP | |
Kunz Rahel | Maître d'enseignement et de recherche | |
Responsable de champ de recherche, IFFP |
![]() |
|
Le Feuvre Nicky | Vice-Doyenne, professeure ordinaire | |
Maffi Irène | Professeure ordinaire | |
Mahfoudh Amel | Chargée de recherche, HES·SO // Valais Wallis | |
Martin Hélène | Professeure HES, HES·SO | HETS&SA-EESP | |
Masclet Camille | Docteure, Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (Cresppa) et ATER à l’Université Paris Nanterre | |
Monney Vanessa | Doctorante | |
Assistante diplômée | ||
Natchkova Nora | Collaboratrice scientifique, UNIGE | |
Pache Stéphanie |
Professeure |
|
Pape Madeleine |
Chercheuse FNS, |
![]() |
Parini Lorena | Professeure associée, UNIGE | |
Perrenoud Marc | Maître d'enseignement et de recherche | |
Perrin Céline | EESP, Lausanne | |
Praz Anne-Françoise | Professeure associée, UNIFR | |
Ramos Da Costa Santos Helena Maria | Chercheuse invitée | |
Rey Séverine | Professeure HES, HESAV | |
Rolle Valérie | Docteure | |
Rosende Magdalena | Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes du canton de Vaud | |
Rosier Marie-Pierre | Chargée de recherche Section espagniol à l'Unil |
![]() |
Sabot Cléolia |
Assistante diplômée |
![]() |
Salzbrunn Monika | Professeure ordinaire | |
Doctorante FNS | ![]() |
|
Scheller Livia | Maître assistante | |
Schoch Lucie | Maître assistante | |
Soltysik Monnet Agnieszka | Professeure ordinaire | |
Steinmetz Stephanie | Professeure associée | ![]() |
Valsangiacomo Nelly | Professeure ordinaire | |
Villiger Carole | Assistante docteure, UniFr | |
Weber Anne-Katrin | Première assistante | |
Ziegler Andreas | Professeur ordinaire | |
Zinn Isabelle | Docteure en sociologie | |
Zouggari Najate | Assistante diplômée |