Le Forestier Laurent

Ouvrages

2022
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Laurent Le Forestier et André Gaudreault,
De l'assemblage au montage cinématographique - Instauration et standardisation d’une pratique,
PUM-Editions, 2022

 

Mobilisant une approche résolument technique, attentive tant aux outils et aux gestes qu’aux discours qui les accompagnent, ce livre veut montrer comment une série d’opérations d’assemblage, disséminées tant dans la chronologie que dans l’espace du processus de postproduction des films dits muets, et acquérant au fil des ans des valeurs et des statuts différents, finit par constituer une phase autonome de ce processus, qui se cristallise, avant sa conceptualisation, dans la notion de montage.

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2018
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Laurent Le Forestier, Adrienne Boutang, Hugo Clémot, Laurent Jullier, Raphaëlle Moine, Luc Vancheri, "L’Analyse des films en pratique. 31 exemples commentés d’analyse filmique",
Paris, Armand Colin, 2018.

Comment analyser un film ?

Il n’y a pas qu’une manière d’analyser les films. Parmi toutes celles qui ont les faveurs des cinéphiles, des critiques et des universitaires, en voici six, qui se répondent et se complètent : historienne, esthétique, culturelle, genrée, cognitive et philosophique. Leur point commun ? Nous faire comprendre comment les films font sens, nous captivent ou nous émeuvent.

De la vue muette au blockbuster, des frères Dardenne à Intouchables en passant par toutes sortes de genres et d’époques, cet ouvrage propose 31 exemples d’analyse de films, parmi lesquels La Reine Christine (Mamoulian, 1933), Les 7 Samouraïs (Kurosawa, 1954), Les Oiseaux (Hitchcock, 1963), Diabolo Menthe (Kurys, 1977), Tout peut arriver (Meyers, 2003) ou Captain America : Le Soldat de l’hiver (frères Russo, 2014).

L’ouvrage fait défiler plus d’un siècle de cinéma en 31 films à travers ces manières différentes d’analyser – donc d’aimer – le cinéma.

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2017
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Laurent Le Forestier, La transformation Bazin,
PUR-Editions, 2017

Cet ouvrage propose d’étudier les discours sur le cinéma en France entre 1945 et 1949 et, au sein de cet ensemble, d’interroger la relation entre la reconnaissance progressive des écrits baziniens, et leur dimension profondément interdiscursive. Il émet l’hypothèse que cette caractéristique joue un rôle central dans ce phénomène de reconnaissance, en même temps qu’elle constitue un ferment essentiel de la méthode de scientifisation de la pensée sur le cinéma mise en place progressivement par Bazin.

Celui qui donne ici son nom à une transformation de la critique française par l’affirmation d’une méthode nouvelle, dans la façon de voir et de commenter les films, est donc un auteur qui tente de prendre en compte des conceptions du cinéma parfois contradictoires, en ne cessant jamais d’échanger avec elles et en acceptant de se laisser corrompre, lorsque l’idée d’un autre s’avère pertinente.

Plus précisément, cette analyse historique du système discursif bazinien étudie la manière dont il répond aux problèmes du cinéma (en particulier du cinéma français), entre 1945 et 1949, en le confrontant à des discours de toutes natures. Ceux-ci sont ici réunis en trois principaux pôles discursifs : « renaissance », « reconnaissance » et « connaissance ».

Cette confrontation permet de montrer que la pensée de Bazin est tout à la fois traversée et travaillée par les enjeux des divers discours de l’époque. D’un point de convergence, elle devient un lieu de transformation tant des autres énoncés sur le cinéma que de leurs modalités.

Ainsi s’opère la transformation Bazin.

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2015
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Valentine Robert, Laurent Le Forestier et François Albera avec la collaboration de Kornelia Imesch et Mario Lüscher Le Film sur l'art, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2015.

Cet ouvrage dresse un état international des recherches menées sur ce « genre » cinématographique jusqu'ici peu étudié, hybride mais prolifique, au croisement de l'histoire de l'art et du cinéma documentaire : le film sur l’art. 

Montrer l’artiste au travail, présenter la biographie d’un artiste disparu, sa vie intérieure, son œuvre, entrer dans la logique de celle-ci pour en déplier la thématique ou les narrations qu’elle contient, analyser sa construction formelle, aborder une période ou suivre des évolutions stylistiques : ce sont autant de démarches qui peuvent unir, selon des modalités diverses, un cinéaste et un artiste ou un cinéaste et un historien de l’art (Diehl, Schmidt, Cassou, Huyghe, Sweeney...) – quand l’historien de l’art ne se fait pas tout simplement cinéaste (Haesaerts, Ragghianti). C’est que, de Warburg à Panofsky, de Focillon à Elie Faure et à Malraux, de Longhi à Francastel et Damisch, nombreux sont les historiens de l’art qui se sont préoccupés de ce que le cinéma pouvait apporter à leur discipline, tant au plan de la simple documentation que du modèle de perception qu’il engage par le découpage – les détails, les changements d’échelles –, le montage, la mise en mouvement et la projection par transparence.

Quel bilan tirer de cette riche histoire du film sur l’art devenue quelque peu opaque (où sont ces films ? comment les voir ?) et que comprendre de l'histoire de ces productions qui, d'abord rattachées au documentaire, voire au cinéma pédagogique, ont ensuite trouvé une autonomie au sein du genre "film sur l'art"? Quels liens furent noués entre historiens de l'art, critiques d'art et réalisateurs ? Quel apport à l'histoire de l'art cette production représente-t-elle ? Comment l'histoire de l'art et ses applications dans différents médias circulent-elles dans ces films, et quel effet cet intérêt pour l'art a-t-il pu produire en retour sur le cinéma "comme art plastique" ? Enfin, quelle est la situation présente de ce type d'approche ? Ces questions sont ici collectivement posées, débattues, développées.

 

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