Marges et contraintes du discours indirect libre.
Textes réunis par Gilles Philippe et Joël Zufferey et mis en ligne par Samuel Estier avec le soutien de l'Université de Lausanne.
Le discours indirect libre a cent ans. Non pas la forme, qui semble immémoriale. Ni même sa description, dont un linguistique suisse, Adolf Tobler, proposa en 1887 une première tentative. Mais l’étiquette elle-même, que l’on doit à un autre linguiste suisse, Charles Bally. C’est en 1912 en effet que celui-ci inventa l’expression de style indirect libre, dans un article où il circonscrivait la catégorie et établissait les critères d’identification de la forme : « style indirect qui donne l’illusion du discours direct tout en transposant les paroles et les pensées par l’emploi des temps propres au style indirect ».
Les traditions tant linguistique que critique adoptèrent rapidement cette étiquette et cette définition premières, bien que discours fût peu à peu préféré à style, comme pour l’ensemble des modes, directs ou indirects, de restitution de la parole. Les contributions ici réunies se proposent de mettre cette configuration prototypique à l’épreuve des textes, sans limite historique ni théorique.
Ce sont ainsi les réalisations les moins attendues du discours indirect libre qui seront explorées, les marges de la catégorie.
Actes des journées d’étude organisées à l’Université de Lausanne les 5 et 6 novembre 2015.
Ce colloque en ligne accueillera en tout temps les contributions qui en partageraient l’esprit et les questionnements. Les propositions peuvent être soumises à Gilles Philippe et Joël Zufferey.
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