L’enseignement de niveau BA et MA recouvre la période allant du XIXe au début du XXIe siècle.
Les cours sur la période contemporaine et ultra-contemporaine s’étendent à tous les domaines qui constituent, depuis l’extension successive du concept d’art dès le début du XXe siècle, le corpus théorique et pratique des sciences de l’art actuelles. L’histoire de l’art du XIXe siècle joue ici un rôle-charnière dans la mesure où l’époque moderne est encore à l’œuvre dans ce siècle, mais qu’en même temps la modernité commence à se former du point de vue social et artistique. Aux domaines de recherche traditionnels ou plus récents comme l’architecture, la peinture, la sculpture, les arts graphiques, la photographie et l’artisanat d’art, viennent s’ajouter, pour les XXe et XXIe siècles, le design et la bande dessinée, mais aussi les nouveaux médias - cinéma, vidéo et art internet - dans leur relation avec la création artistique actuelle, extrêmement hétérogène et complexe, qui se caractérise par une association étroite et mutuelle entre le « High » & le « Low ».
L’enseignement sur le XXe et le XXIe siècle aborde non seulement l’art et l’architecture suisses, européens et américains, mais aussi les créations artistiques et architecturales non occidentales, en donnant aux étudiants un premier aperçu sur les scènes artistiques et architecturales globales et globalisées. Les domaines de recherche actuels en histoire de l’art sont enseignés de manière théorique et pratique, en interrogeant l’ancrage des différentes notions artistiques et architecturales dans un contexte philosophique et/ou théorique, aussi bien que social et économique. Les enseignements d’histoire de l’art contemporain attachent également une attention particulière à l’histoire, aux méthodes et aux théories des sciences de l’art, ainsi qu’aux interactions existant entre les différentes institutions et acteurs du monde de l’art. La question est de savoir comment et par qui les « histoires de l’art du présent/de notre temps » sont « écrites ».
C’est pourquoi l’approche scientifique et adaptée aux problèmes de l’histoire de l’art de cette période (contemporaine et ultra-contemporaine) requiert obligatoirement de solides connaissances dans le domaine ainsi qu’une aptitude à se confronter en même temps à l’art du moyen-âge et à l’art moderne, comme le prévoit la formation en histoire de l’art au sein de la section d’histoire de l’UNIL. La formation à l’art moderne et contemporain et aux sciences de l’art vise ainsi à insérer au mieux les étudiants sur le marché du travail actuel, très diversifié, mais aussi à préparer les candidats et candidates qui souhaitent poursuivre une carrière universitaire au champ de la recherche actuellement en pleine évolution.
Ces priorités et ces objectifs en terme d’enseignement, de recherche et de formation professionnelle, définis en lien avec les projets de recherche des enseignants, s’appuient sur le réseau interne à l’université (en particulier Architecture & Patrimoine; SHC; CEG-LIEGE; Section d’histoire et esthétique du cinéma) ainsi que sur des coopérations nationales et internationales avec des universités, des instituts de recherche (ECAL; gta/ETHZ; ICS/ZHdK; SIK/ISEA) et des musées. Ces réseaux contribuent à conserver et à consolider la « période contemporaine et ultra-contemporaine », ils doivent soutenir les étudiants de ce domaine dans leur parcours et dans leur future carrière professionnelle.