Les travaux en études urbaines portent sur les processus de métropolisation, la morphologie urbaine, les transports et la mobilité, les dynamiques sociales en ville, le développement urbain et régional durable, l’aménagement du territoire et les politiques urbaines, l’espace public et les pratiques émergentes liées aux NTIC, les systèmes de villes et les réseaux dans la mondialisation, les villes dans les pays en développement, l’écologie politique et les gouvernances urbaines, le projet urbain et l’urbanisme stratégique.
Afin d’approcher la complexité des formes, des structures et des transformations de la ville contemporaine, le pluralisme méthodologique et l’intégration judicieuse des angles de vue et des approches s’imposent.
La démarche adoptée par le groupe « Études urbaines » de l’IGD repose sur trois clefs de lecture transversales : il s’agit d’abord de définir un champ notionnel à même d’appréhender les interférences entres les faits et les échelles, la matérialité et les imaginaires géographiques, l’épaisseur existentielle et les temporalités des espaces urbains globalisés ; il s’agit ensuite de renseigner leurs reconfigurations permanentes en relation avec les représentations des acteurs, leurs stratégies, leurs rapports de force, leurs usages et leurs pratiques (économiques, socio-culturelles, environnementales) territorialisées de façonnement ; il s’agit, enfin, de rendre compte des modes de régulation possibles pouvant rendre la ville à venir plus soutenable et plus habitable.
Notre objectif heuristique est de repérer les orientations et les perspectives d'évolution à court et moyen terme, de mesurer en intensité et en projection spatiale les rapports entre les tendances de développement et leurs antagonistes, de définir et d'évaluer les barrières et les empêchements. C'est par là que nos recherches peuvent déboucher sur l'application.