Anthropologie de la sociabilité : Etude comparative du monde réel et du monde virtuel
Sous la direction de M. Goodale, Institut des sciences sociales, Université de Lausanne
Cette analyse se situe au coeur des interrogations actuelles sur le virtuel, la numérisation, et leurs effets sur les interactions humaines ainsi que sur la révolution numérique qui accompagne notre société.
La recherche sur ces thématiques, à présent encouragée par de nombreux fonds, devient d’autant plus importante à l’heure où l’informatique et les appareils électroniques en tout genre s’imposent de plus en plus dans notre quotidien, posant la question de la sauvegarde de la vie privé, de l’accès à l’information,du Big Data, des enjeux économiques (Bitcoin, etc.) mais aussi de la communication et des relations humaines.
Mon sujet se concentre en particulier sur le jeu vidéo, média encore méjugé et objet de stéréotypes en tout genre, afin de mieux saisir les nouvelles méthodes d’interactions entre les individus, y compris à travers les univers informatisés. Cette recherche s’inscrit dans la continuation de mon étude du jeu vidéo, à la suite de mon mémoire portant sur les enjeux politiques véhiculés par le contenu vidéoludique, et cherche à faire le lien entre monde virtuel et monde réel. La frontière qui sépare ces deux mondes devient de plus en plus complexe à définir, notamment avec l’arrivée de nouvelles technologies comme la réalité virtuelle qui immerge totalement l’individu dans un univers numérique. Le jeu vidéo lui-même continue d’évoluer constamment, au point de devenir un élément essentiel dans la formation, l’éducation, mais aussi la préservation du savoir historique ou le traitement de maladies psychologiques, pour ne citer que quelques exemples.
Je souhaite donc ouvrir la voie, avec d’autres chercheurs, à une nouvelle génération de recherches sur le numérique en Suisse et prendre part à l’amélioration des connaissances sur ces différents thèmes introduits par les nouvelles technologies informatiques. En effet, il devient crucial de mieux appréhender ces univers virtuels, sans jugement de valeur et de manière plus approfondie, pour également mieux comprendre les nouvelles formes d’interaction entre êtres humains et leur avenir dans notre société connectée.