L’Université de Lausanne, l’EPFL, l’Université de Genève, le CHUV et les HUG expriment leur volonté de toujours répondre aux exigences légales suisses et européennes pour une expérimentation animale responsable, éthique et respectueuse du bien-être animal.
Toutes les recherches menées par les scientifiques au sein de ces institutions visent à élucider les mécanismes fondamentaux qui régissent le monde du vivant. Ces travaux de recherche permettent ainsi de mettre en place de nombreuses stratégies thérapeutiques (recherche pré-clinique: cancer, maladies infectieuses, neurologiques ou génétiques). Les disciplines sont variées (physiologie, physiopathologie, neurosciences, embryologie, génétique, virologie, cancérologie...) et les méthodes utilisées sont diverses: modèles animaux (in vivo), cultures de cellules ou d’organes (in vitro) mais également des approches modernes telles que la modélisation (in silico). De nombreux projets combinent l'utilisation de ces trois différentes approches.
Dans le domaine des sciences de la vie, que ce soit en recherche fondamentale ou en recherche pré-clinique, les modèles expérimentaux utilisés sont très variés. Les scientifiques peuvent avoir recours à des modèles tels que des bactéries et des levures, des plantes, des invertébrés (insectes et vers) et enfin des vertébrés comme les poissons, les rongeurs, les porcs et les oiseaux.
Le choix du modèle expérimental est une étape cruciale et dépend, bien évidemment, du domaine scientifique et du domaine de recherche. Le modèle choisi doit s’avérer pertinent pour l’acquisition de nouvelles connaissances visant à améliorer le quotidien des hommes ainsi que des animaux.
Il est important de préciser que pour chaque expérience une pesée des intérêts doit démontrer que l’intérêt scientifique et les bénéfices pour l’homme sont largement bien plus importants que les contraintes imposées aux animaux.