Rappel : On considère généralement les articulations latérales comme des articulations particulières, bien que, physiquement parlant, on puisse les classer parmi les fricatives et les spirantes.
| Latérales fricatives
| Latérales non-fricatives
Rappel : On considère généralement les articulations latérales comme des articulations particulières, bien que, physiquement parlant, on puisse les classer parmi les fricatives et les spirantes.
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Latérale fricative dentale ou alvéolaire sourde. Pour une dentale, la langue prend contact avec la face interne des dents supérieures; pour une alvéolaire, la pointe se pose sur le bourrelet gingival. Le muscle lingual est fortement tendu et le passage de l'air se fait par un office étroit et ovalisé (cf. figure 3.26 ci-dessous). Le son est plutôt chuintant.
Latérale fricative dentale ou alvéolaire sonore. Même articulation que la précédente, mais avec vibration des cordes vocales.
Dans cette section, nous présentons les latérales non-fricatives (ou liquides), c'est-à-dire à caractère spirant.
On ne distinguera pas ci-dessous entre sourde et sonore (il est rare qu'on puisse opposer phonologiquement des latérales par la sonorité), et on se contentera de présenter la variante sonore.
Latérale non fricative dentale ou alvéolaire. Pour une dentale, la langue prend contact avec la face interne des dents supérieures; pour une alvéolaire, la pointe se pose sur le bourrelet gingival. L'air s'écoule sur les côtés de la langue (cf. figure 3.26, reproduite ci-dessous).
Latérale non-fricative rétroflexe. La pointe de la langue se retourne vers l'arrière, et la face inférieure de celle-ci prend contact avec la partie antérieur du palais dur. Les côtés de la langue s'abaissent pour permettre le passage de l'air (cf. figure 3.27 ci-dessous).
Latérale non-fricative palatale. La partie antérieur du dos de la langue est pressée contre le palais dur. La langue se bombe pour laisser passer l'air (cf. figure 3.28 ci-dessous).