QUESTION 1-B)
En 1998, la quote-part de l’Etat est de 40,2% au Royaume-Uni, de 32,8% aux USA et de 46,9% en Allemagne (source : www.efv.admin.ch ).
QUESTION 2-C)
Compte tenu de l’ouverture des marchés publics, il est devenu difficile pour une commune ou un canton de faire jouer la préférence locale. Par conséquent, on ne peut pas garantir qu’une politique budgétaire expansive (grands travaux) profite exclusivement à la collectivité qui la conduit. Des « fuites » se produisent. Ces fuites incitent les collectivités à attendre que d’autres fassent l’effort de relance (passagers clandestins). Par conséquent, il est préférable que se soit la Confédération qui prenne ce type de mesure.
QUESTION 3-B)
Une adaptation discrétionnaire des dépenses produit un effet plus rapide sur la demande globale. De ce fait, une telle politique budgétaire est plus efficace pour stabiliser le cycle conjoncturel.
QUESTION 4-B)
Selon le modèle de Tiebout, la décentralisation et la souveraineté budgétaire et fiscale permettent de faire jouer la concurrence entre collectivités locales. Les contribuables sont mobiles, votent par les pieds. Ils se déplacent de manière à trouver une collectivité qui leur fournisse un panier de services publics qui corresponde le mieux à leurs besoins pour une charge fiscale la plus faible possible.
QUESTION 5-A)
Une politique budgétaire fondée sur la théorie de l’offre vise à accroître la productivité et les ressources productives à disposition de l’économie en réduisant les contraintes inutiles imposées par l’Etat sur la production (i.e. sur l’offre). Ces contraintes sont la fiscalité et la réglementation.
QUESTION 6-A)
Le taux marginal d’imposition s’accroît par palier. A l’intérieur d’un palier, le taux moyen s’en approche progressivement mais jamais au point de l’égaler. L’écart entre les deux taux s’accroît à chaque fois que le taux marginal franchit un nouveau palier.
QUESTION 7-A)
Tous les pays de l’Union européenne recourent à ces deux types d’impôts. Par conséquent aucun des deux n’est davantage compatible avec la fiscalité de ces pays.
QUESTION 8-B)
Les consommateurs de cigarettes sont réputés peu sensibles aux hausses de prix (ou de taxes). La demande est donc peu élastique. La quantité consommée varie dans une faible mesure, donc les conséquences sont essentiellement fiscales.
QUESTION 9-C)
Dès le moment où le seuil de congestion est dépassé, les utilisateurs s’imposent mutuellement un coût : le temps de trajet et le coût du déplacement de chacun est augmenté. La taxe vise à rendre attentifs les utilisateurs aux coûts additionnels qu’ils font subir aux autres. On dit alors que la taxe permet d’internaliser les externalités négatives.
QUESTION 10-C)
Même si l’Etat ne favorisait pas la vaccination (par exemple à l’aide d’une subvention), il se trouverait toujours des individus pour payer eux-mêmes leur vaccin. Toutefois, le fait qu’une large partie de l’Etat cherche à encourager la vaccination. Une subvention a pour effet de réduire le prix de la vaccination et la rendre accessible à des individus qui n’y auraient pas été intéressés sans cela (potentiellement à toute la population).