Lauréate de la Bourse Mary Douglas 2015

Dre Sterenn Le Maguer-Gillon - lauréate 2024

LE MAGUER_photo_ID.jpgSterenn Le Maguer-Gillon a soutenu sa thèse en 2015 à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction du Prof. Alastair Northedge. Le sujet porte sur le commerce de l’encens de la chute des royaumes sudarabiques à l’arrivée des Portugais dans l’océan Indien (IVe – XVIe siècles). Pour cela, elle a développé une méthodologie pluridisciplinaire faisant appel aux données archéologiques, aux sources historiques, à la botanique et à l’ethnographie. Cette recherche innovante a permis de redessiner les réseaux d’échanges dans l’océan Indien et en péninsule Arabique sur la longue durée.

Son projet pour la bourse Mary Douglas, intitulé « L’espace d’une minorité religieuse : le cas des Qarmates du Xe au XIe siècle » s’appuie sur les thèmes élaborés depuis sa recherche doctorale et sur le travail de terrain effectué en Irak et en Arabie saoudite depuis 2022. Basé sur une étude archéologique, il s’inscrit également dans la discipline de l’anthropologie religieuse puisqu’il s’agit d’étudier une communauté minoritaire en Islam et son rapport à la territorialité.

Dr Sara Sanchez Del Olmo

sara.sanchez_del_olmo.jpgLauréate de la « Bourse Mary Douglas » 2015, Sara Sanchez Del Olmo travaille à l’IRCM sur un projet intitulé « Vitrines du sacrifice : dimensions symbolico-rituelles et sacralisation du passé aux Musées de la Mémoire en Amérique latine ».

Le but de cette recherche est de dévélopper une réflexion critique autour des processus de sacralisation réalisés à l’intérieur des musées de la mémoire en Amérique latine. A partir de l’analyse des rhétoriques déployées dans ces espaces, Sara Sanchez Del Olmo propose d’explorer les procédés utilisés par les politiques officielles dans la création, la transmission et la réinterprétation du passé récent, et ce dans le but de dévoiler le vrai rôle de l’institution dans la légitimation de ces narrations et dans la construction d’un nouvel ordre symbolique. En même temps, elle analyse les structures architecturales qui soutiennent - physiquement - ces mémoires, leurs emplacement et leurs places dans la géographie mémorielle urbaine. L’objectif est finalement d’évaluer le rôle joué par ces institutions dans la configuration d’une nouvelle sacralité patriotique collective et de déterminer à quel point la patrimonialisation et l’institutionnalisation de la mémoire mises en place au sein de ces musées opèrent comme des dispositifs de conversion du souvenir en un discours officiel sur le passé.

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