Ministères et engagements dans les Eglises de la Réforme
En protestantisme, on appelle « ministères » les différentes manières de servir l’église et « ministres » les personnes qui les remplissent. Dans des Églises fondées sur le sacerdoce universel, estimant que chacun·e est appelé·e à annoncer l’Évangile, on réserve souvent l’appellation « ministères » et « ministres » aux ministres ordonné·es, c’est-à-dire à celles et ceux dont les connaissances acquises par les études de théologie et les compétences développées par la pratique ont été reconnues par une Église. Ce sont les pasteur·es et parfois les diacres.
Deux grandes questions parcourent aujourd’hui la réflexion théologique sur les ministères, la théologie des ministères.
- La première porte sur les types de ministères : faut-il les limiter ? Est-il opportun d’en créer ou d’en reconnaître d’autres : aumônier·ère, évangéliste, animateur·trice de jeunesse, conseiller·ère de paroisse, etc. ?
- La seconde porte sur la manière d’exercer les ministères : doivent-ils être généralistes ou spécialisés ? Faut-il les lier à des paroisses ou à des secteurs d’activités ? Comment développer la conception des ministères et des engagements paroissiaux en lien avec les besoins actuels de la pastorale ?
