De 2012 à 2015, le séminaire de recherche s'est consacré à l'inventaire des très riches collections du château de la Sarraz, géré par une association privée.
Abritant le mobilier et les objets de la famille de Gingins-La Sarra qui le posséda durant des siècles, mais également le fonds du Musée romand voulu par M. de Mandrot et Alexis Forel, des documents ayant trait à la célèbre Maison des artistes d'Hélène de Mandrot et à sa production artistique propre, enfin la collection d'aquarelle Knébel, le château se prête à des investigations variées, confiées aux étudiant-e-s du séminaire de recherche.
A ce jour, plus de 500 objets ont été inventoriés: mobilier, portraits, coffres, orfèvrerie, porcelaine, broderie, armes à feu... En mai 2015, le séminaire a participé à la restitution du Grand salon restauré dans sont état de 1862, à partir des sources documentaires à disposition.
Le résultats des recherches est publié sous forme d'articles:
- Decrausaz Denis, « Les portraits des Gingins par Pierre Guillibaud, ou Les désirs de paraître d’une famille patricienne », in Monuments vaudois, 4, 2013, pp. 53-42.
- Jeandrevin Aline, « Couteaux, fourchettes, chandeliers-trompette. Les collections d'argenterie du château de La Sarraz », in Monuments vaudois, 5, 2014, pp. 37-47.
- Lüthi Dave, « Portrait mobilier d’une famille patricienne. Le cadre de vie des Gingins au XVIIIe siècle : entre opulence contrôlée et obligation sociale », in Monuments vaudois, 3, 2012, pp. 10-20.
- Lüthi Dave, « Archéologie d’un ensemble mobilier exceptionnel : les collections du château de La Sarraz (Suisse) », In Situ, la revue des patrimoines, Paris, Ministère de la Culture, 2016 (http://journals.openedition.org/insitu/13007)
Des mémoires de maîtrise sont consacrés aux collections du château:
- Decrausaz, Denis, Le mobilier de la famille de Gingins conservé au château de La Sarraz, mémoire de maîtrise en histoire de l’art, en cours (2016).
- Rutz Nicolas Alexandre, La politique d’achats et de gestion de livres d’un noble vaudois au XVIIIe siècle. Le cas de Wolfgang-Charles de Gingins, seigneur de Chevilly, mémoire de maîtrise en histoire, Université de Lausanne, 2014.