Ma thèse vise à étudier le rôle des traits de personnalité chez les centenaires en ce qui concerne leur santé. Nous nous intéressons à trois éléments clés et à leurs relations : les traits de personnalité (C, E, O, N, A), la santé (physique, fonctionnelle, mentale) et une sélection de mécanismes de liaison (comportements en matière de santé, contacts sociaux et activités de loisirs). Pour examiner l'effet entre ces éléments, nous utilisons les données de l'étude SWISS100 sur les centenaires.
Nous nous attendons à trouver un lien étroit entre la personnalité et la santé à l'âge de 100 ans. Nous supposons que les traits de personnalité influencent les comportements en matière de santé, les contacts sociaux et les activités de loisirs. Nous supposons que les comportements en matière de santé, les contacts sociaux et les activités de loisirs ont un effet sur la santé. Enfin, nous prévoyons une relation étroite entre les trois éléments, les mécanismes de liaison jouant le rôle de facteurs médiateurs.
Cette thèse contribuera à mieux comprendre comment la personnalité est liée à la santé, ce qui permettra de mettre au point des préventions et des interventions ciblées pour faciliter la promotion d'une longue vie en bonne santé.
Ma thèse porte sur les vécus de femmes excisées et le rôle des professionnel·le·s de la santé dans ces vécus. Cette étude qualitative, menée en Suisse et en Égypte, vise à mieux comprendre comment les récits sociétaux dominants influencent le sens donné à la sexualité et au corps par ces femmes et les professionnel·le·s qu'elles rencontrent. Elle vise en particulier à étudier les discours exprimés dans les différents médias, notamment les médias sociaux, et l'influence des discours dits post-féministes et bio-médicaux. Ce travail vise à proposer à ces femmes une approche culturellement adaptée qui dépasse le discours occidental dominant afin de ne pas minimiser la pratique ni la stigmatiser.
Ma thèse se concentre sur l'étude de la relation entre l'utilisation des réseaux sociaux et la construction des identités, du corps, de la santé et du bien-être chez les jeunes femmes âgées de 18 à 20 ans. L'étude qualitative utilise une perspective socioconstructiviste et postféministe pour étudier les émotions et les significations attachées à l'utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes femmes, en particulier en ce qui concerne les façons dont ces récits de soi peuvent être liés aux expériences, aux significations et aux comportements/pratiques concernant leur soi, leur corps, leur santé et leur bien-être. La thèse examine également les attitudes et croyances partagées et non partagées concernant la culture des réseaux sociaux dite ‘postfeministe’ promue par les ‘influenceurs’, ainsi que la manière dont cette culture peut affecter les identités narratives des jeunes femmes et, inversement, la manière dont ces dernières peuvent résister activement à cette culture à travers des modes subjectifs d'utilisation des réseaux sociaux
L'allongement de la durée de vie se traduit en oncologie par une complexification des parcours de soin ponctués par des phases de résistances au traitement. Ces mauvaises nouvelles peuvent engendrer une détresse psychologique importante à la fois chez les patient-e-s et les proches mais également chez les professionnel-le-s de la santé (PS). La détresse éprouvée par les patient-e-s et leurs proches peut être atténuée par la manière dont la mauvaise nouvelle est communiquée par les PS et dont les futurs traitements et l'avenir sont discutés. Peu d'études se sont intéressées à la progression de la maladie due à une résistance au traitement ainsi qu'à l'implication d'un proche dans la consultation oncologique. L'objectif de cette thèse, utilisant une méthodologie mixte, est d'explorer l'expérience des PS et de la dyade patient-e – proche lors des consultations d’annonce de progression de la maladie et d'évaluer l'impact de l'empathie des PS à ce moment précis du parcours de soin du cancer.
Bien que les répercussions sur plan physique, psychologique et sociale soient importantes, les cancers ORL restent encore peu étudiés dans le domaine de la psychologie. En effet, ces patient.e.s montrent une tendance à l’isolement d’un point de vue social et un risque suicidaire plus important. En outre, les traitements (chirurgicaux et radiothérapie) liés au cancer ORL peuvent engendrer une modification de l’apparence et entraîner une altération de l’identité.
Le premier objectif de cette recherche et d’explorer la mémoire autobiographique des patient.e.s ayant reçu un traitement lié à un cancer ORL et de les comparer à un groupe contrôle en utilisant deux méthodologies standardisées que sont les souvenirs définissant le soi (Conway) et les récits de vie (Habermas). Le second objectif de cette recherche est de tester si l’attachement de type sécure est associé à un sentiment d’auto-continuité plus important.
L’hésitation vaccinale est sujet largement abordé dans la littérature. Les travaux existants s’encrent dans une perceptive cognitive et comportementale de la vaccination dans le but de changer le comportement des personnes afin qu’elles se vaccinent. Or, les recherches en psychologie de la santé tenant compte l’expérience vécue, du sens et de l’affectivité attachées à la vaccination demeurent inexistantes. En adoptant une approche socio-constructiviste, ce projet s’intéresse à comprendre l’hésitation vaccinale des parents et la façon dont celle-ci s’insère des conceptions plus larges de la santé. En mobilisant une méthodologie qualitative, il se focalise sur les pratiques de santé concrètes des parents envers les enfants et le sens donné à ces pratiques. Ce projet permettra d’investiguer le conflit psychologique qui entoure l’hésitation vaccinale, comprise comme un processus complexe et socioculturellement ancré.
