Depuis la création du programme « traitement et intervention précoce dans les troubles psychotiques » (TIPP) en 2004 par le Prof Philippe Conus du Service de psychiatrie générale et en collaboration avec le Centre de neurosciences psychiatriques (anciennement Prof Kim Do, actuellement Prof Paul Klauser) et le Service de radiodiagnostic (Prof Patric Hagmann), plus de 600 patients et individus sains ont accepté de participer à la recherche sur les biomarqueurs de la psychose. Le recrutement de nouveaux participants ainsi que le suivi longitudinal sont toujours en cours, grâce au généreux soutien de la fondation Carigest et de NeurNA (Philippe, est-ce bien juste ?).
La cohorte comprend des données cliniques (ex. évolution des symptômes, diagnostic), biologiques (ex. marqueurs inflammatoires dans le sang), de neuroimagerie (ex. structure et activité cérébrale) et neuropsychologiques (ex. mémoire et cognition) qui ont été collectée au fil des années chez des patients à différents stades de la maladie psychotique : syndrome de psychose atténuée (aussi appelé état mental à risque), premier épisode psychotique (ou psychose débutante) et psychose établie (les plus souvent une schizophrénie).
L’analyse de ces données a déjà donné lieu à plus d’une centaine d’articles scientifiques et une vingtaine de nouveaux projets sont actuellement en cours, impliquant des collaborations non seulement entre les différents services à l’intérieur du CHUV, mais également au niveau régional, national et international. Tout scientifique intéressé par l’utilisation de ces données est prié de nous contacter
Parmi les différents projets en cours…