Introduction
Les projets de recherche permettent à des titulaires d’un Master en Cinéma d’être financé·e·s pour prolonger leurs études au niveau doctoral, et ainsi d’entrer dans le milieu de la recherche académique. Ils enrichissent par ailleurs considérablement les enseignements Master.
Seuls figurent ici les projets réalisés en collaboration avec des partenaires du Réseau Cinéma CH :
« Discours du scénario : étude historique et génétique des adaptations cinématographiques de Stendhal »
Ce projet permet à la fois de poursuivre, dans le cadre d’une recherche approfondie et interdisciplinaire, la réflexion initiée dans les enseignements relatifs au scénario dispensés dans la Maîtrise avec programme de spécialisation « Théories et pratiques », et, inversement, de reverser sur les cours les résultats de la recherche et sur les activités de médiation pédagogique. Dirigé par le prof. Alain Boillat, ce projet a obtenu le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) pour le financement de trois doctorants sur une période de 3 ans à partir de novembre 2013. Cette recherche, menée en collaboration avec deux membres de la Section de français (le prof. Gilles Philippe et Vincent Verselle), sera principalement développée à partir du fonds « Claude Autant-Lara » de la Cinémathèque suisse, composé d’un très riche ensemble de documents scénaristiques conservés en un nombre important d’états et de versions. Il s’agira de rendre compte des techniques d’écriture qui ont prévalu à l’époque « classique » du cinéma français en mettant l’accent sur trois adaptations d’œuvres de Stendhal (Le Rouge et le noir, Lucien Leuwen et La Chartreuse de Parme) par les scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost. L’objectif de cette recherche située à la croisée d’une démarche historienne et d’une perspective théorique consiste à établir, à partir notamment des acquis de la génétique textuelle, un cadre méthodologique permettant une analyse comparative des textes et des films, ainsi qu’une étude des évolutions et caractéristiques formelles repérées dans les variantes. La réflexion porte sur le récit filmique, sur le processus de la création scénaristique, sur la manière d’étudier la genèse d’un film dans une perspective académique, sur l’adaptation de textes littéraires au cinéma et sur le contexte de production, de diffusion et de réception des films d’Autant-Lara.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur la page dédiée à ce projet sur le site de la « Collaboration Université de Lausanne + Cinémathèque suisse ».
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Personnage et vedettariat au prisme du genre (gender) : étude de la fabrique des représentations cinématographiques (fonds Claude Autant-Lara, Cinémathèque suisse)
Élaboré par la Section d’histoire et esthétique du cinéma dans le cadre de la collaboration entre l’UNIL et la Cinémathèque suisse, ce projet de recherche dirigé par Alain Boillat et Charles-Antoine Courcoux vise à analyser, dans une perspective à la fois socio-historique, génétique et narratologique, les mécanismes de fabrication des représentations genrées dans la production cinématographique française des années 1940. Prenant appui sur le fonds d’archives Claude Autant-Lara conservé par la Cinémathèque suisse, et déjà partiellement exploré par un autre projet FNS (« Discours du scénario : étude historique et génétique des adaptations cinématographiques de Stendhal »), l’équipe de ce projet s’attache à reconstituer les processus de construction des identités et des rapports de genre impliqués par des films d’Autant-Lara tels que Le Mariage de Chiffon, Le Diable au corps et Occupe-toi d’Amélie.
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Cinémathèque suisse : une histoire institutionnelle
La Cinémathèque suisse est actuellement reconnue comme l’une des principales institutions culturelles du pays et l’une des plus anciennes et plus riches archives de cinéma au monde. Dès sa fondation en 1948, prenant la suite des Archives cinématographiques suisses de Bâle (1943-1948), la Cinémathèque suisse s’est employée à préserver la mémoire du cinéma mondial et national. Grâce à la progressive mise en place d’une politique de dépôt et d’acquisition, elle a constitué une collection de films et de documents « non-film » de référence, tout en s’affirmant dans son domaine comme un acteur culturel incontournable. À partir de la loi fédérale sur le cinéma (1962), elle s’est vue octroyer une subvention fédérale destinée à soutenir une mission patrimoniale de sauvegarde de ses collections et au premier chef de la production nationale.
Le projet « Cinémathèque suisse : une histoire institutionnelle » se propose de retracer les étapes et les mécanismes de l’institutionnalisation de la Cinémathèque, du statut d’association locale et privée, à celui d’archive au rayonnement national et international. S’il s’appuie essentiellement sur l’ample fonds des archives administratives de la Cinémathèque suisse, il prévoit également des recherches dans plusieurs autres archives en Suisse (notamment municipales, cantonales et fédérales) et à l’étranger.
Il coïncide avec une période de transformation importante pour la Cinémathèque suisse, qui inaugurera prochainement à Penthaz son nouveau Centre de recherche et d’archivage et doit faire face, comme ses consœurs étrangères, aux défis de la révolution numérique. La recherche, dirigée par François Albera (Professeur honoraire, Section d’histoire et esthétique du cinéma), est soutenue par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) pour une durée de quatre ans (2013-2017).
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Le cinéma de Nag et Gisèle Ansorge : institutions, pratiques et formes
Ernest (dit Nag) et Gisèle Ansorge comptent parmi les plus importants cinéastes d’animation non seulement en Suisse, mais aussi sur le plan international. Fameux avant tout pour leurs films de sable, ils ont aussi développé d’autres techniques et œuvré dans divers cadres (fictions ; films de commande ; films sur l’art et films psychiatriques). Leur carrière commune est documentée par un important fonds d’archives papier et audiovisuelles conservé par la Cinémathèque suisse.
La recherche se développera selon trois axes. Il s’agit d’abord de situer le cadre général dans lequel s’inscrit la carrière des Ansorge (avènement d’un « nouveau cinéma suisse », institutionnalisation progressive de l’animation entendue comme une pratique particulière), d’examiner leur place particulière au sein du champ cinématographique, mais aussi par rapport à l’Etat, et finalement dans des espaces particuliers comme l’institution médicale. En termes de pratiques, le cinéma des Ansorge se développe en fonction d’aspects techniques, de choix esthétiques et de modalités de travail collectif qui, une fois mis en évidence, permettront de comprendre les procédures de l’animation cinématographique jusque dans son inscription sociale et institutionnelle. Finalement, l’étude des films permettra de situer l’inventivité formelle et esthétique en fonction de ces cadres institutionnels et techniques.
Mêlant analyse socio-culturelle, technique et esthétique, le présent projet contribue à mieux faire connaître des acteurs importants du cinéma en Suisse et à analyser des pratiques souvent méconnues, comme celles développées dans le cadre d’un atelier cinématographique dans un hôpital psychiatrique.
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Histoire des machines et archéologie des pratiques : Bolex et le cinéma amateur en Suisse
La marque d’appareils cinématographiques Bolex, liée à l’entreprise vaudoise Paillard, est devenue le symbole de toute une génération de caméras mécaniques fabriquées à l’intention des cinéastes amateurs. Bolex se cantonna dans le domaine du cinéma substandard (16 mm et 8 mm, principalement) et, contrairement à la firme allemande Arri ou à la société française Éclair, ne produisit pas de machines exclusivement professionnelles. Issues des techniques de l’industrie horlogère suisse, les caméras de cette marque étaient des appareils solides, compacts et faciles d’utilisation, dont des cinéastes amateurs du monde entier firent l’acquisition pour réaliser leurs films de famille ou de voyage (voir l’ouvrage récent de Thomas Perret et Roland Cosandey, Paillard-Bolex-Boolsky, Yverdon-les-Bains, Éditions de la Thièle, 2013).
Malgré l’orientation de la marque, ces caméras passèrent aussi entre les mains de cinéastes professionnels, qui les trouvèrent parfaitement adaptées à la production de films industriels ou de reportages télévisés, sans oublier les œuvres expérimentales de Maya Deren, de Jonas Mekas et de Stan Brakhage. Au-delà des caméras qui ont fait la renommée de Bolex, la marque proposa une large gamme de produits domestiques pour le titrage, le montage et la projection, permettant ainsi aux utilisateurs de contrôler personnellement les différents paramètres de la fabrication et de la présentation de leurs films. Les ingénieurs de Paillard s’attachèrent également à suivre l’évolution générale du matériel cinématographique, en introduisant des innovations technologiques telles que la sonorisation et la stéréoscopie dans le champ des pratiques amateurs.
Ce projet de recherche sous la direction de Benoît Turquety vise à appréhender la production industrielle de Bolex en examinant notamment les collections d’appareils de la Cinémathèque suisse et la documentation afférente (notices, catalogues, publicités, etc.), ainsi que les archives administratives de Paillard conservées aux Archives cantonales vaudoises. Il s’agit d’abord de se livrer à une archéologie des techniques en articulant l’examen des machines Bolex proprement dites avec l’étude des politiques de l’entreprise dans un contexte évolutif et concurrentiel. Il est nécessaire ensuite de se pencher sur l’histoire culturelle de la promotion et de la distribution des appareils sur le plan local ou national, mais aussi, compte tenu du volume des exportations, à une échelle internationale, pour mettre en relation les produits Bolex avec leurs usagers. L’analyse croisée des machines et des discours permettra à la fois de décrypter une réussite technico-commerciale et d’identifier les pratiques et les enjeux culturels du cinéma amateur en Suisse.
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Liaisons aériennes : aux croisements industriels du cinéma et de l’aviation
Ce projet vise d’abord à circonscrire le champ des manifestations du cinéma « industriel » sur le territoire transfrontalier franco-suisse au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en les situant dans un contexte où les relations entre la sphère cinématographique et le monde de l’entreprise s’intensifient, mais où la production de films, l’édition de revues et l’organisation de festivals sont aussi impulsées à l’extérieur des espaces consacrés du cinéma, à la demande d’entrepreneurs, d’ingénieurs et de publicitaires. Sur la base de cet état des lieux, il s’agit de développer l’hypothèse que les connexions entre cinéma et aviation, ainsi que les objets techniques et filmiques qu’elles génèrent en nombre, sont principalement suscités, de part et d’autre, par des objectifs industriels de rationalisation, d’expansion et de persuasion.
Le projet explore ainsi quatre pistes complémentaires de recherche allant dans le sens de cette proposition : 1. il s’agit d’abord de mesurer l’apport de fabricants d’appareils cinématographiques qui misent sur l’essor d’applications techniques du cinéma touchant directement le secteur de l’aviation, en produisant du matériel spécifiquement à destination des services de recherche et développement des grandes entreprises ; 2. il faut s’interroger ensuite sur l’appropriation du cinéma comme technique persuasive par l’industrie aéronautique, au moment où elle s’en fait un auxiliaire privilégié dans le processus de sécurisation de la masse de ses clients potentiels, façonnant un imaginaire du voyage aérien sûr et paisible ; 3. c’est aussi à ces objets techniques hybrides que sont les appareils de projection « embarqués » pour le cinéma en vol qu’il faut s’intéresser, en tant que leur introduction à bord des avions relève de stratégies commerciales de détournement et de focalisation de l’attention ; 4. il reste enfin à faire apparaître la dimension productive de films que l’on tend à interpréter univoquement comme relevant du cinéma « amateur », alors que leur réalisation est également motivée par des activités professionnelles, des voyages d’affaires et des visites de sites industriels.
L’idée d’une consolidation mutuelle du cinéma et de l’aviation conduit à reconsidérer sous l’angle de leur fonctionnalité et de leur productivité les images et les appareils cinématographiques qui se sont intercalés à différents niveaux dans le rapport aux technologies du transport aérien. Mené par Stéphane Tralongo dans le cadre de son mandat de Premier assistant à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de l’UNIL, ce projet en lien avec les recherches sur le « cinéma utilitaire » s’attache à mettre en relation appareils, films et documents des années 1940-1970 conservés par la Cinémathèque suisse, qui a recueilli de précieux fonds d’archives issus du monde industriel helvétique.
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EntreLACS - Lumières sur les archives du cinéma sensible
Conjuguant recherche historique, expertise technique et valorisation touristique, ce projet se donne pour principal objectif de renforcer, par un dense programme d’actions communes, le tourisme culturel sur le territoire transfrontalier franco-suisse, en le faisant s’articuler profitablement avec cette mémoire en images que constituent les fonds de films amateurs sauvegardés par la Cinémathèque suisse ainsi que par ses partenaires.
Historique
Depuis 2015, la Cinémathèque suisse (chef de file suisse) et la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain (chef de file français) se sont rencontrées régulièrement pour construire, en partenariat avec l’Université de Lausanne et la Cinémathèque des Monts Jura, un projet innovant de préservation, de restauration et de diffusion du patrimoine cinématographique lié au territoire transfrontalier. En raison de la complémentarité de leurs collections, mais aussi de leurs expertises et de leurs activités, les cinémathèques associées par ce projet ont décidé de mettre leurs forces en commun pour développer un programme solide, cohérent et ambitieux d’actions de valorisation d’un territoire qui s’étend de la Suisse romande jusqu’aux régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté.
Corpus
Ce projet s’attache en priorité à la valorisation des images du territoire tournées sur pellicule depuis les années 1920 jusqu’aux années 1970, par des cinéastes amateurs qui ont documenté de manière exceptionnelle l’évolution de la Suisse romande. En même temps, le projet entend faire reconnaître que ce territoire est historiquement lié à l’industrie des appareils cinématographiques, en mettant au centre de ses activités la présentation des collections des caméras vaudoises Bolex, fleuron de la mécanique de précision suisse.
Objectifs
Le projet s’articule autour de trois objectifs complémentaires :
– favoriser la mise en réseau d’institutions patrimoniales, de centres universitaires et d’acteurs de la promotion touristique répartis sur la zone de coopération ;
– participer au développement d’une expertise locale en matière de traitement, de diffusion et de conservation numériques des films ;
– contribuer à l’enrichissement de l’offre du tourisme culturel sur le territoire transfrontalier, en accompagnant en même temps les efforts actuels de promotion touristique de ce territoire.
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Contribution à une histoire de la culture cinématographique en Suisse : étude des activités de la Cinémathèque suisse entre 1951 et 1981
Ce projet de recherche entend étudier la manière dont la Cinémathèque suisse s’est progressivement construit une légitimité, tant nationale qu’internationale, entre 1951 (date de son inauguration à Lausanne) et 1981 (année où elle s’implante au Casino de Montbenon), alors même qu’elle était dépourvue de toute salle de programmation. Il s’agit de montrer que, centrant dès lors ses activités sur l’organisation d’événements ponctuels (séances dans les écoles, gymnases ou ciné-clubs ; mise en place en Suisse de semaines dédiées à des cinématographies étrangères peu connues comme le cinéma des pays de l’Est ; contribution à la promotion du cinéma suisse à l’étranger ; collaboration avec d’autres cinémathèques au sein de la Fédération Internationale des Archives du Film, etc.), la Cinémathèque suisse a fait de la diffusion culturelle le cœur de ses missions. Ainsi, cela n’a pas été sans effet sur la construction d’un certain goût du cinéma en Suisse, sur la connaissance du cinéma international qu’a pu avoir le public suisse ou encore sur la fabrication de l’image du cinéma et de l’identité suisse à l’étranger. Par l’étude du cas de la Cinémathèque suisse, ce projet souhaite donc contribuer plus largement à une histoire culturelle de la Suisse au XXe siècle, laquelle a jusqu’ici laissé de côté le cinéma, hormis dans ses liens avec la politique.
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« De l’art vidéo aux nouveaux médias : le cas du Video Art Festival, Locarno (1980-2000) », projet FNS dirigé par l’ECAL, en partenariat avec l’Unil (octobre 2017-septembre 2020)
Directeur du projet : François Bovier (Ecal/Unil)
Chercheur avancé : Adeena Mey (Ecal)
Doctorante : Maud Pollien (Ecal/Unil)
Vue d’exposition, VideoArt Festival Locarno: A Prospective, Centro culturale e museo Elisarion, 2019 © Niccolò Quaresima
Dans les années 1980, le VideoArt Festival Locarno (1980-2000) est l’un des principaux lieux de diffusion d’art vidéo en Europe. Cette manifestation, fondée par le galeriste Rinaldo Bianda, est conçue comme un observatoire des nouvelles technologies, René Berger organisant à chaque édition des colloques au Monte Verità qui interrogent la fonction et le statut de l’art vidéo et des images électroniques.
Ce projet de recherche interdisciplinaire, recourant aux outils de la science de la communication, de l’histoire des arts électroniques, des études curatoriales, de la cybernétique et de l’esthétique, vise à renouveler notre connaissance de l’art vidéo, dans son articulation avec les nouveaux médias. Il répond à une double orientation : une recherche en archives, qui conduira à une publication en ligne ; et la mise en place d’une exposition d’art vidéo au Musée de l’Elisarion. Le projet se conclura avec la publication d’une histoire critique du VideoArt Festival auprès des Presses du réel (à paraître en 2020). La doctorante engagée sur le projet consacre sa thèse aux expositions d’art vidéo, en repartant des activités du galeriste Howard Wise à New York.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site consacré au projet : https://videoartfestival.ch
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« Le cinéma expérimental en Suisse depuis les années 1950 », projet de recherche FNS/Doré codirigé par la ZHdK et l’Unil (août 2012-juillet 2013)
Coerequérants : François Bovier (Unil), Fred Truniger (ZhDK)
Chercheur avancé : Thomas Schärer
Doctorant : Adeena Mey
Vue d'exposition, Film Implosion !, Fri Art Kunsthalle, 2015 © Max Reitmeier
Ce projet de recherche FNS est la continuation du précédent (« Schweizer Filmexperimente, 1950-1988 »). Il a donné lieu à une exposition, scénographiée par François Bovier et Batlhazar Lovay, à FriArt (Fribourg Kunsthalle), qui a été reprise à Zurich (Museum für Gestaltung) et au Caire (Medrar for Contemporary Art). Les différentes scènes du cinéma expérimental en Suisse sont recensées dans un ouvrage collectif à paraître auprès de JRP en 2020 : Minor Cinema. Experimental Film in Switzerland.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur : https://blog.zhdk.ch/sfex/
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« Schweizer Filmexperimente, 1950-1988 » (ZHdK/UNIL), projet de recherche FNS/Doré codirigé par la ZHdK et l’Unil (août 2010-juillet 2012)
Coerequérants : Anton Rey (ZHdK) et Maria Tortajada (UNIL)
Chercheurs avancés : François Bovier (Unil), Fred Truniger (ZhdK)
Autre chercheur : Thomas Schärer
Doctorant : Adeena Mey
Affiche du colloque Hors-Cadre, Cinémathèque suisse, 2012 © Pierrick Brégeon
Ce projet de recherche vise à documenter et analyser les différents foyers d’activité du cinéma expérimental en Suisse, en conduisant des entretiens avec des cinéastes et des recherches en archives. Le cinéma expérimental fait l’objet d’une étude systématique dans sa relation avec d’autres pratiques artistiques mais aussi en lien avec le cinéma de commande ou le film amateur. Le doctorant engagé sur le projet consacre sa thèse au cinéma d’exposition, tel qu’il s’est développé en Europe.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur : https://blog.zhdk.ch/sfex/
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Autres projets
L'exposition moderne de la photographie, 1920-1970
Dans le prolongement de la recherche « L’exposition moderne de la photographie », le nouveau projet de recherche FNS « Photographie et exposition en Suisse, 1920-1970 » se propose d’examiner, à travers le très riche exemple helvétique, la part majeure prise par la photographie dans l’histoire des modes de monstration visuelle et de spatialisation des images au XXe siècle, et en retour le rôle fondamental joué par le médium exposition dans l’histoire de la photographie. Plusieurs enseignements lui seront associés entre 2015 et 2017, en particulier dans l’offre conjointe du CEC et du Centre SHC (www.unil.ch/shc).
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