Ouvrages des membres du Centre d'études théâtrales

| 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | 2017
 

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Anton Giulio Bragaglia, Thaïs, 1917.


Retrouvez ci-dessous les ouvrages rédigés ou dirigés par les membres du CET et qui portent sur un sujet théâtral.

À l'instar de la page Labelettres consacrée au Centre, la liste ci-dessous commence en 2017, année de la reddition du rapport ayant conduit à la création du CET (en savoir plus sur l'historique).

 

2024

M. Escola (éd.), Pierre Corneille, Le Menteur
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Une célébration de l’invention verbale et de la magie de la parole théâtrale.

Jeune étudiant fraîchement arrivé de Poitiers, Dorante est impatient de découvrir les joies de la capitale. Très vite, il tombe sous le charme d’une jeune femme, Clarice, qu’il croit se nommer Lucrèce, et auprès de laquelle il se vante d’exploits militaires imaginaires. Lorsque son père Géronte lui propose Clarice en mariage, Dorante, qui ignore toujours la véritable identité de la jeune fille, croit pouvoir se soustraire à cet engagement par un nouveau mensonge…

Dans cette suite vertigineuse de «menteries» greffées sur un quiproquo, Corneille explore la veine d’une comédie de bon ton, loin de la commedia dell’arte et de la farce, et célèbre, à travers son personnage d’affabulateur de génie, les joies de l’invention verbale et la magie de la parole théâtrale.

Destinée à la fois aux étudiants français préparant l’Agrégation de lettres 2025 et aux enseignants des lycées pour lesquels cette comédie de Corneille est au programme du Baccalauréat, cette nouvelle édition de Marc Escola (Section de français) propose notamment un dossier qui développe quatre thématiques: 1. Petits mensonges entre honnêtes gens: la comédie selon Corneille; 2. Les menteurs cornéliens: mensonges en série; 3. Honnêtes mensonges: la morale du monde; 4. La vie comme un théâtre.

Elle s’accompagne en outre de la publication sur Fabula d’une «Bibliographie pour l’étude du Menteur» conçue comme un gisement de ressources directement accessibles en ligne.

Pierre Corneille, Le Menteur, éd. Marc Escola, Paris, GF-Flammarion, 2024.

Les Compagnies du Multivers, R. Bionda, La Vérité sur le Multivers
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Pepita Pittet et son équipe enquêtent sur les traces du Multivers.

Fruit de la collaboration entre les Compagnies du Multivers et Romain Bionda (Section de français), cet ouvrage au croisement des arts et de la recherche scientifique se présente comme un hors-série de la revue (fictive) Multivers, qui informe sur l’existence d’autres mondes.

Au gré d’analyses et d’entretiens, il brouille les frontières entre arts et sciences avec humour: à la fois récit de science-fiction ludique où l’on voyage entre les mondes, tabloïd faussement sensationnaliste, parodie de revue de recherche, et réelle documentation du travail théâtral des Compagnies du Multivers.

Ce livre-objet est une proposition artistique et scientifique hybride, où l’édition illustrée de certains textes de pièces – à savoir Avec un U‑Boot (2019), This Cool Cool Wind Makes Me Feel So Good (2021), Monster Truckiller (2021), Camper (2022) et You’re Just Like A Poster (2024) – a été réalisée d’une manière fictionnalisée et fictionnalisante: elle s’intègre et se mêle complètement à une nouvelle fiction, qui participe en elle-même à l’extension de l’univers fictionnel des Compagnies du Multivers.

Les Compagnies du Multivers, Romain Bionda, La Vérité sur le Multivers, Vevey, Hélice Hélas, 2024.

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S. Henein, Barefoot Academic Teaching, Performing Arts as a pedagogical tool in Higher Education

Barefoot Academic Teaching, Performing Arts as a pedagogical tool in Higher Education

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Performing Arts as a pedagogical tool in Higher Education

This book delves into essential, yet often overlooked, aspects of educational and scientifi c practices: the involvement of the body in knowledge acquisition and production, the collective nature of creativity, and the potent role of improvisation in all living actions. It is the culmination of a 4-year research endeavour on Performing Arts as a Pedagogical Tool in Higher Education, conducted in collaboration between the School of Engineering at the Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) and the Institute of Psychology and Education at the University of Neuchâtel (UNINE). The authors meticulously describe, analyse, and evaluate two courses – one in engineering and the other in psychology – that employ performing arts practices to enhance students’ learning processes and facilitate boundary well as between theory and practice. From the diversity of perspectives and forms, inherent in the encounter between vastly different disciplines and cultures, there emerges a compelling plea for an education that integrates art and science within the same scenario.

S. Henein, R. Tau, L. Kloetzer, « Barefoot Academic Teaching, Performing Arts as a Pedagogical Tool in Higher Education », Milow, Schibri-Verlag, 2024.

2023

R. Berenguer & R. Bionda (ed. et trad.), THEBADWEEDS #HYPERLIENS
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Comment devenir une mauvaise herbe?

Fruit d’une collaboration «Arts/Sciences» soutenue par La Grange – Centre / Arts et Sciences / UNIL, ce fanzine consiste en deux cahiers aux formats différents et emballés dans un poster.

Il réunit l’édition trilingue (anglais, espagnol et français) et la traduction des chansons du spectacle THEBADWEEDS (2023), un manifeste, une section #HowTo et un texte poético-théorique intitulé «LETERREAUDESMAUVAISESHERBES», tous rédigés par l’autrice et metteuse en scène Rocio Berenguer.

Une postface de Romain Bionda (Section de français) présente les dernières œuvres de l’artiste et contextualise certains de leurs enjeux thématiques (la crise écologique et les rapports interespèces), génériques (l’anticipation et la science-fiction) et esthétiques (le rapport au public).

Rocio Berenguer, THEBADWEEDS #HYPERLIENS, édition, traduction et postface de Romain Bionda, Lausanne, La Grange – Centre / Arts et Sciences / UNIL, 2023.

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M. Hennard Dutheil & A. Roncaccia (éds), Traduire, illustrer, réécrire, mettre en scène: regards croisés / Translate, illustrate, rewrite, stage: crossing viewpoints
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De la transtextualité à la transcréation.

Dirigé par Martine Hennard Dutheil de la Rochère (Section d’anglais) et Alberto Roncaccia (Centre de Formation doctorale interdisciplinaire), cet ouvrage trilingue (italien, français et anglais) rassemble des contributions qui documentent les dynamiques de création du texte et de l’illustration, de la traduction, de la transposition et de la réécriture à partir d’approches interdisciplinaires mettant en dialogue philosophie et poésie, texte et (re)traduction, texte et image, texte et film dans des configurations de plus en plus complexes.

Les exemples sont tirés d’un large répertoire qui va des manuscrits médiévaux aux albums pour les enfants, des livres illustrés de Colette à la lecture olfactive, des procédés de réécriture de Giorgio Orelli à la mise en scène radicale du Platonov de Tchékov, des traductions de plus en plus infantilisantes de Roald Dahl, Swift illustré par Grandville, Maurice Béjart inspiré par Oscar Wilde ou encore des stratégies de transcréation déployées par Angela Carter dans son œuvre.

Au-delà des résultats de l’analyse et de l’interprétation de ces phénomènes, l’enjeu est de mettre en évidence la «fabrique» de l’œuvre nouvelle, les contraintes, les stratégies, les enjeux et les implications d’un processus à la fois critique et créatif, dans le jeu infiniment renouvelé de la répétition et de la différence.

Martine Hennard Dutheil de la Rochère, Alberto Roncaccia (éds), Traduire, illustrer, réécrire, mettre en scène: regards croisés / Translate, illustrate, rewrite, stage: crossing viewpoints, Firenze, Franco Cesati, 2023.

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R. Bionda, F. Demont & M. Zbaeren (dir.), Publier la littérature : le texte et ses médias (édition, exposition, performance)
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Comment la littérature circule-t-elle auprès de ses divers publics?

Ce numéro de la revue Itinéraires – littérature, textes, cultures s’intéresse à la «vie» des œuvres littéraires, en ouvrant la notion de «publication» à son acception la plus large, comme la rencontre d’une (partie d’une) œuvre avec un public, par l’édition, l’exposition ou la performance. Il examine les manières dont ces «publications» configurent ou reconfigurent les œuvres littéraires et dont elles fonctionnent auprès de divers publics.

À travers diverses approches (poétiques, esthétiques et sociologiques) et méthodes, les contributions réunies par Romain Bionda, François Demont, Mathilde Zbaeren (tous trois de la Section de français) entendent participer au rapprochement des disciplines concernées par la transmédialité, la plurimédialité et l’intermédialité de la «littérature».

Ce numéro fait suite à une journée de formation doctorale CUSO «Écritures» contemporaines: production, publication et réception de la (non-)littérature, organisée à l’Université de Lausanne. Les contributions sont disponibles en texte intégral sur le site d’OpenEdition Journals.

 

Romain Bionda, François Demont, Mathilde Zbaeren (dir.), Publier la littérature: le texte et ses médias (édition, exposition, performance), Itinéraires – littérature, textes, cultures, no 2022/2, en ligne, 2023.

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L. Michel et alii (dir.), Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe
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Le rôle des publics féminins dans le développement du théâtre européen.

Le théâtre de la première modernité analyse les rapports entre les sexes et s’adresse à un public de plus en plus féminin. Quel rôle ont joué les femmes, en tant que lectrices et surtout spectatrices du théâtre, dans le développement de la production dramatique européenne du début du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle? L’analyse de sources multiples et la prise en compte de pratiques et de situations variées permettent de confronter les pratiques réelles de spectatrices, mais aussi de mécènes et d’actrices, aux représentations plus ou moins fantasmées du public féminin et de son influence qui se construisent dans les textes.

Les contributions réunies par Véronique Lochert, Lise Michel (Section de français, Centre d’études théâtrales) et Clotilde Thouret montrent l’importance des contextes économiques, politiques et culturels dans lesquels le théâtre se développe, et mettent en valeur la participation de nombreuses femmes – autrices, actrices professionnelles ou occasionnelles, mécènes et commanditaires – à l’activité théâtrale.

Ce 42e numéro de la revue Études Épistémè est disponible en ligne sur le site d’OpenEdition Journals.

 

Véronique Lochert, Lise Michel, Clotilde Thouret et al. (dir.), Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe, Études Épistémè, n°42, 2022.

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L. Michel et alii (dir.), Retours sur Molière
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Molière au travail.

Le retour sur Molière, 400 ans après sa naissance, nous ramène aux origines de la création des comédies et nous fait porter un regard renouvelé sur la manière dont s’est élaborée notre conception de l’œuvre.

Codirigé par Lise Michel (Section de français, Centre d’études théâtrales), cet ouvrage réunit des contributions qui s’inscrivent sous le signe de ce double retour sur Molière: d’une part, un retour fondé sur une recherche documentaire renouvelée, sur les modalités concrètes de l’activité du comédien-poète et de sa troupe au travail entre 1643, date de ses débuts comme comédien, et 1680, date de la fondation de la Comédie-Française, sept ans après sa mort; d’autre part, et dans le prolongement chronologique du premier volet, un retour sur Molière auteur, au prisme du discours critique de 1680 à 1980.

Les contributions réunies dans ce volume sont disponibles en ligne sur la plateforme Cairn.


Claude Bourqui, Georges Forestier, Bénédicte Louvat, Lise Michel et Agathe Sanjuan (dir.), Retours sur Molière, Paris, Hermann, 2022.

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F. Fix & V. Ponzetto (dir.), Femmes de spectacle au XIXe siècle
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Quelle place occupent les femmes dans l’industrie du spectacle du XIXe siècle?

Comment les femmes qui dirigent une salle ou une troupe peuvent-elles se frayer un chemin dans un milieu socio-économique considéré principalement comme une affaire d’hommes? Comment être autrice, organisatrice de tournées et de programmations, critique littéraire, écuyère ou maîtresse de ballet?

Dans une perspective pluridisciplinaire et internationale, cet ouvrage collectif, dirigé par Valentina Ponzetto (Section de français, Centre d’études théâtrales) et Florence Fix (Université de Rouen) propose des interprétations et des réponses à ces enjeux qui embrassent le monde du spectacle dans sa diversité et sa complexité. Les contributrices proposent de jouer au féminin l’adaptation à un milieu socio-professionnel masculin, entre défi des préjugés et mimétisme, censure, voire autocensure, et affirmation de soi, utilisation avisée des aléas de la vie familiale et professionnelle et création de nouveaux réseaux.

Publié au sein de la collection Dramaturgies. Textes, Cultures et Représentations, ce livre est disponible en libre accès sur le site de l’éditeur.

 

Florence Fix et Valentina Ponzetto (dir.), Femmes de spectacle au XIXe siècle, Bruxelles, Peter Lang, 2022.

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2022

V. Ponzetto & J. Ruimi (dir.), Théâtre et société : réseaux de sociabilité et représentations de la société
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Quelle place le théâtre de société occupe-t-il dans la formation des réseaux de sociabilité et des représentations culturelles ?

Le théâtre de société correspond à une pratique théâtrale particulière, caractérisée entre autres par l’amateurisme de ses participants. Sociabilité, partage et connivence sont à l’honneur au sein de groupes réunis par la passion du théâtre. Entre les scènes montées chez des particuliers et les scènes institutionnelles, entre les « petites sociétés » et la société civile, se tisse une trame complexe de réseaux sociaux, de jeux de pouvoir et de regards critiques. Que disent du monde ces théâtres de société ? À quels besoins répondent-ils ?

Édité par Valentina Ponzetto (Section de français) et Jennifer Ruimi, ce numéro d’Études de lettres se propose de répondre à ces questions avec pour cadre celui de l’Europe francophone du « long XVIIIe siècle ». Les contributions réunies éclairent le phénomène sous des jours variés allant de la microsociologie à l’esthétique des spectacles, avec une attention portée aux carrières féminines, aux valeurs identitaires et politiques assumées par les pièces, aux représentations de types sociaux ou encore aux mises en abyme métathéâtrales de pratiques spectaculaires. Elles sont à découvrir sur OpenEdition Journals en texte intégral dès mai 2023.

 

Valentina Ponzetto et Jennifer Ruimi (dir.), Théâtre et société : réseaux de sociabilité et représentations de la société, Études de lettres, n° 317, 2022.

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A. Bottarelli, H. Cordier & J. Terribilini (dir.), Lieu(x) commun(s) : quand les œuvres rassemblent
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Lieu commun: stigmate de l’infertilité créative ou vivier de l’innovation?

À la fois sceau de la tradition et stigmate de l’infertilité créative, le lieu commun témoigne d’une pratique de réemploi devenue collective et entretient de forts rapports avec la notion de collectivité. En outre, l’expression «lieu commun» oscille entre la conception d’un espace abstrait où se façonne du commun (imaginaires, mythes, stéréotypes, clichés) et l’image d’un lieu tangible réunissant des individus autour d’une même pratique (salle de théâtre, musée, péritexte).

Articulant des questionnements sur la réception de l’œuvre et la production d’un sentiment collectif, les articles réunis par Alice Bottarelli, Hélène Cordier, Josefa Terribilini (toutes rattachées à la Section de français) postulent qu’il existe une corrélation entre le «lieu commun», envisagé en tant que schéma de pensée préfabriqué, et la possibilité d’existence d’espaces d’interaction où est susceptible de se construire une entente partagée. Ils explorent les implications pragmatiques, voire éthiques, du lieu commun et soulignent la manière dont les conceptions du lieu peuvent se lier ou s’influencer.

Ces textes sont disponibles en libre accès dans la section «Colloques en ligne» du site Fabula.org.

 

Alice Bottarelli, Hélène Cordier et Josefa Terribilini (dir.), Lieu(x) commun(s): quand les œuvres rassemblent, Lausanne, Fabula, 2022.

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I. Pluta (dir.), Scènes numériques. Anthologie critique d’écrits et d’entretiens d’artistes
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Les mutations numériques du théâtre du point de vue des artistes.

S’inscrivant dans la problématique actuelle des frontières entre l’humain et le technologique, cette anthologie rassemble des écrits d’artistes, ainsi que des entretiens de metteurs en scène et performeurs travaillant avec la technologie numérique.

Dirigée par Izabella Pluta (Centre d’études théâtrales), elle réunit 65 contributions groupées en sept parties consacrées au temps, à l’espace, à la dramaturgie, à l’acteur, au spectateur, à l’objet et au dispositif, ainsi qu’au processus de création. Chaque partie est précédée d’un contexte théorique censé esquisser une topographie des grandes transformations qui touchent le paradigme analysé.

Les présentes contributions évoquent les grandes mutations qui touchent le théâtre, le transformant en scène numérique, ainsi que son passage vers le post-numérique. Il s’agit de témoignages à vif, sur le tas, venant de l’expérience du plateau. Dans cette optique, ce recueil présente une démarche unique à ce jour.

 

Izabella Pluta (dir.), avec la collaboration de Margot Dacheux, Hervé Guay, Simon Hagemann, Eugénie Pastor, Scènes numériques. Anthologie critique d’écrits et d’entretiens d’artistes / Digital Stages. Critical anthology of artists’ statements and interviews, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2022.

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G. Bucchi & L. Michel (dir.), Crime et châtiment : la mort de Don Juan (Molière et Mozart, 1965-2019)
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Un dialogue entre théâtre et opéra.

Foudroiement, flammes, trappes, accident de projecteur, coup de carton sur la tête ou défenestration : la mise en scène de la mort de Don Juan dans Le Festin de pierre (Don Juan) (1665) de Molière et dans le Don Giovanni (1787) de Mozart a toujours représenté pour les metteurs en scène une gageure sur le plan dramaturgique, qui n’a d’égale que leur inventivité, et parfois leur humour, à la remotiver.

Issues d’une journée d’étude organisée en 2020 par le Centre d’études théâtrales de l’Université de Lausanne, les contributions réunies par Gabriele Bucchi (Section d’italien) et Lise Michel (Section de français) interrogent le dénouement de la pièce de Molière et de l’opéra de Mozart dans les mises en scène produites depuis les années 1960.

Aux études de cas individuels s’ajoutent deux entretiens avec des metteurs en scène. L’ensemble met en lumière les modalités de chaque mise en scène singulière du châtiment subi par Don Juan, mais aussi la manière dont théâtre et opéra ont pu se nourrir et se répondre.

Ces textes sont disponibles en libre accès dans la section « Colloques en ligne » du site Fabula.org.

 

Gabriele Bucchi et Lise Michel (dir.), Crime et châtiment : la mort de Don Juan (Molière et Mozart, 1965-2019),  avec notamment des contributions de Danielle Chaperon, Marc Escola, Aurélien Maignant et Josefa Terribilini, Fabula, Colloques en ligne, 2022.

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M. Escola, Le Cinéma des Lumières. Diderot, Deleuze, Eisenstein
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Le cinéma est l’invention des Lumières, mais on doit l’écrire au pluriel.

Dans une conférence célèbre, Eisenstein en avait entamé la démonstration : le cinéma est l’invention des Lumières, et Diderot le premier « a parlé de cinéma », en cherchant à installer « comme devant une toile » les spectateurs de son Fils naturel.

Dans cet ouvrage, Marc Escola (Section de français) s’attache aux différentes entreprises qui, tout au long du XVIIIe siècle, cherchèrent à animer des images, pour montrer qu’il n’était pas impossible de se rendre au cinéma dès la fin des années 1750.

L’auteur propose de comprendre dès lors l’effort de Diderot pour promouvoir un genre dramatique et un jeu théâtral également nouveaux comme un élan vers un art encore impraticable : ce septième art qui devait recevoir le nom de cinématographe en 1895 seulement. Il invite aussi à méditer ce mot abyssal du réalisateur russe : le cinéma est le fils naturel du théâtre.

L’introduction de l’ouvrage est disponible en libre accès sur le site Fabula.

 

Marc Escola, Le Cinéma des Lumières. Diderot, Deleuze, Eisenstein, Sesto San Giovanni, Éditions Mimèsis, 2022.

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L. Michel (éd.), Molière, Le Médecin malgré lui
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La comédie de la crédulité.

Martine décide de se venger de son mari, le bûcheron Sganarelle, en le faisant passer pour un médecin qui n’accepte d’exercer que s’il est battu. Ce dernier tire parti de cette supercherie, prodiguant avec conviction médicaments farfelus et diagnostics fantaisistes, avec force latin de cuisine ; il met même ses talents au service d’un couple d’amoureux séparés par la volonté d’un père. Mêlant virtuosité scénique, faux patois, et thématiques galantes, Le Médecin malgré lui revivifie la tradition du comique antimédical par des allusions provocantes à l’actualité.

Cette édition critique de Lise Michel (Section de français, Centre d’études théâtrales) propose une nouvelle approche de cette comédie qui la situe au cœur des débats scientifiques et philosophiques des années 1660 sur l’alchimie. Elle permet d’apprécier les écarts de réception entre le XVIIᵉ et le XXIᵉ siècle, de méditer sur les dangers de la crédulité et de savourer la puissance des effets comiques.

Le dossier qui accompagne cette nouvelle édition aborde les thématiques suivantes : la réception dans les gazettes (1666-1668) ; une source possible : le fabliau du « Vilain mire » ; Molière lecteur de Tabarin ; le patois fantaisie, un procédé à la mode ; les scènes de consultation médicale ; l’alchimie et la médecine moderne ; ainsi que les lectures sociologiques sur scène.

 

Molière, Le Médecin malgré lui, éd. Lise Michel, Paris, GF-Flammarion, 2022.

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C. Bourqui & M. Escola (éd.), Osez (re)lire Molière
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Le best of du plus célèbre humoriste français.

Combien de personnages, de scènes ou de répliques comiques de Molière sommes-nous capables de citer spontanément ?

Choisis et présentés par Marc Escola (Section de français et Centre d’études théâtrales) et Claude Bourqui (Université de Fribourg), les 25 extraits de ce livre font la part belle aux scènes les plus comiques de la trentaine de comédies composées par le dramaturge et invitent à parcourir tous les rires qui composent son œuvre. Force est de constater que la magie continue d’opérer : nous rions en les lisant.

Imaginée pour fêter le 400e anniversaire de l’auteur de L’École des femmes et de L’Avare, cette anthologie s’inscrit dans le projet Agora « Rire avec Molière », soutenu par le Fonds national suisse de la recherche, et propose de retrouver la mémoire d’un théâtre inépuisable.

 

Marc Escola et Claude Bourqui (éds), Osez (re)lire Molière. 25 extraits pour se tordre de rire, Paris, Flammarion, coll. « Librio », 2022.

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2021

R. Bionda (dir.), Le Théâtre de science-fiction : premiers éléments de cartographie
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À quoi ressemble la science-fiction au théâtre ?

Depuis une dizaine d’années au moins, des éléments science-fictionnels apparaissent au théâtre avec une étonnante régularité. Le théâtre lui-même a également fourni à la science-fiction quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres, à l’instar de R.U.R. (1921) de Karel Čapek. Cependant, la science-fiction au théâtre a rarement été identifiée comme telle par les artistes, ainsi que par les chercheuses et les chercheurs, comme si la science-fiction différait d’elle-même sur scène, à divers égards.

Plutôt que d’identifier un corpus de «théâtre de science-fiction» pour le faire exister comme tel, ce numéro, dirigé par Romain Bionda (Section de français, Centre d’études théâtrales, Centre interdisciplinaire d’étude des littératures), en questionne l’existence depuis plusieurs points de vue.

Il ne s’agit pas de planter un drapeau pour délimiter un territoire, mais d’assembler des éléments de cartographie permettant de se déplacer avec plus d’aisance dans un paysage nébuleux : celui des multiples formes et fonctions de la science-fiction au théâtre, telle qu’elle s’y présente, mais aussi telle qu’on la perçoit et telle qu’on l’énonce, aux XXe et XXIe siècles en Europe, principalement.

Ce numéro est disponible en libre accès sur OpenEdition Journals.

 

Romain Bionda (dir.), Le Théâtre de science-fiction. Premiers éléments de cartographie, ReS Futurae. Revue d’études sur la science-fiction, no 18, 2021.

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M. Escola, Le Misanthrope corrigé. Critique et création
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Comment améliorer les œuvres réussies ?

Les chefs-d’œuvre se prêtent à tous les traitements, fût-ce les plus irrévérencieux. C’est même par là qu’on les reconnaît. Mais quel sens y a-t-il à chercher à améliorer l’une des plus belles réussites du répertoire ?

L’ouvrage de Marc Escola (Section de français) propose de frayer les voies d’une critique authentiquement créatrice en renouant avec le mode de lecture qui prévalait à l’âge classique et dont Rousseau donne encore l’exemple dans la critique du Misanthrope proposée par la Lettre à d’Alembert. Il confronte ainsi le chef-d’œuvre de Molière à ce qu’il aurait pu être, tout autant qu’à ce qu’il est devenu dans les différentes interprétations qui en ont été données et les innombrables sixièmes actes qui en ont été forgés, avec la conviction qu’il y a dans tout texte de quoi en faire un autre.

Ce livre s’inscrit dans le projet Rire avec Molière mis en place par les Universités de Fribourg, Genève et Lausanne à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance du dramaturge français et soutenu par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS).

 

Marc Escola, Le Misanthrope corrigé. Critique et création, Paris, Hermann, coll. « Fictions pensantes », 2021.

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D. Bauer & C. Murgia (dir.), Ephemeral Spectacles, Exhibition Spaces and Museums 1750-1918
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Quels dispositifs pour les expositions éphémères entre 1750 et 1918?

L’examen des expositions éphémères entre 1750 et 1918 démontre qu’elles fonctionnaient comme des microcosmes dans lesquels la réalité était montrée, simulée, mise en scène, imaginée, vécue et connue et qu’elles revêtaient ainsi une dimension de spectacle.

Édité par Dominique Bauer et Camilla Murgia (Section d’histoire de l’art), cet ouvrage s’attache à examiner un large éventail de dispositifs d’exposition qui revêtent un caractère éphémère par la précarité de leur structure, mais également leur capacité à s’adapter à l’espace dans lequel ils se développent. Les cabinets de curiosités, les musées portatifs, les jardins de spectacle, les cosmoramas et un certain nombre d’espaces d’exposition alternatifs et non conventionnels sont examinés en détail.

Ce volume prolonge la thématique des expositions éphémères abordée dans un premier volume (The Home, Nations and Empires, and Ephemeral Exhibition Spaces 1750-1918) paru simultanément et consacré aux espaces investis par ce type d’installation.

 

Dominique Bauer et Camilla Murgia (dir.), Ephemeral Spectacles, Exhibition Spaces and Museums 1750-1918, Amsterdam, Amsterdam University Press, 2021.

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B. Lovis & O. Robert (dir.), Théâtre et société en Suisse romande, de la fin de l’Ancien Régime à l’entre-deux-guerres (1750-1939)
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Retour sur l’essor de la vie théâtrale romande.

S’appuyant sur une approche interdisciplinaire favorisant le dialogue entre histoire, littérature, musique et histoire de l’art, ce numéro d’Études de lettres propose une fresque mettant en valeur les différentes pratiques et fonctions sociales du théâtre, ainsi que ses enjeux symboliques. 

Cet ouvrage s’intéresse en premier lieu à l’essor du théâtre dans la région lémanique sous l’Ancien Régime, une époque où ce divertissement n’est pas encore institutionnalisé, et à son appropriation parfois tumultueuse. L’intérêt grandissant des Romands pour le théâtre amateur qui se démocratise dans le courant du XIXe siècle est également évoqué, alors qu’un dernier volet est consacré aux affirmations identitaires sur lesquelles se construit le théâtre romand dès la fin du XIXe siècle. 

Ces études réunies par Béatrice Lovis (Centre des sciences historiques de la culture) et Olivier Robert sont issues du 13e colloque du Centre des Sciences historiques de la culture organisé à La Grange de Dorigny en 2018. Elles sont à découvrir sur OpenEdition Journals, disponibles en intégralité dès mai 2022.

 

Béatrice Lovis et Olivier Robert (dir.), Théâtre et société en Suisse romande de la fin de l’Ancien Régime à l’entre-deux-guerres. Pratiques et enjeux socioculturelsÉtudes de lettres, n°315, 2021.

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M. Escola (éd.), Pierre Corneille, Trois Discours sur le poème dramatique
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Édition critique de la « Poétique » du dramaturge français.

En 1660, Corneille donnait une édition en trois volumes de son Théâtre complet, qui faisait de son œuvre un monument. Dès lors, faut-il lire les Trois Discours sur le poème dramatique, qui ouvrent chacun des volumes, comme une manière de testament poétique délivré par un dramaturge vieillissant, qui quitterait ainsi la scène en prenant congé de son public ?

Loin de n’offrir qu’un commentaire de ses pièces, Corneille entendait proposer non seulement une poétique à l’usage des dramaturges de son temps, mais encore renouveler le geste inaugural de la théorie littéraire.

Lisons donc ces Discours comme s’il s’agissait de la Poétique d’Aristote, rédigée par Sophocle et donnée par lui en préface d’Œdipe Roi.

Cette édition revue et corrigée de Marc Escola (Section de français) et Bénédicte Louvat contient un dossier qui développe trois thématiques : 1. Les fondements de la doctrine classique ; 2. La fabrique du poème dramatique ; 3. Plaire et instruire : rhétorique dramatique.

 

Pierre Corneille, Trois Discours sur le poème dramatique, édition revue et corrigée de Marc Escola et Bénédicte Louvat, Paris, GF-Flammarion, 2021 (première édition 1999)

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2020

É. Eigenmann, M. Escola & M. Rueff (dir.), Avec Denis Guénoun. Hypothèses sur la politique, le théâtre, l'Europe, la philosophie
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Premier ouvrage consacré à l’œuvre dramatique et théorique de Denis Guénoun.

Comédien, directeur de théâtre, metteur en scène, dramaturge, mais aussi professeur de philosophie et de littérature, Denis Guénoun est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages, dont Hypothèses sur l’Europe. Un essai de philosophie (1994) et Le Théâtre est-il nécessaire ? (1997). Au sein de cette production dense, difficile de distinguer entre théorie dramatique; spéculation philosophique, politique, théologique; et écritures théâtrales.

Si chacune de ces œuvres a déjà rencontré son audience – et leurs propositions respectives un accueil grandissant – leurs différents publics ne s’étaient pas forcément encore rencontrés. Le présent volume vient donc installer lecteur·rice·s et spectateur·rice·s de Denis Guénoun sur une même scène: celle où la littérature, la philosophie, la politique, la théologie et la morale  acceptent de se soumettre à une inédite distribution pour mieux se donner la réplique.

Les textes réunis dans ce volume par Éric Eigenmann, Martin Rueff et Marc Escola (Section de français), s’inscrivent dans le cadre des recherches menées au Centre d’études théâtrales (CET) de la Faculté des lettres, et proviennent de plusieurs chercheuses et chercheurs de l’Unil. Ils font suite à un colloque organisé à l’Université de Lausanne, à l’Université de Genève et à la Comédie de Genève en novembre 2017.

Son introduction et sa table des matières peuvent être consultées via le site Fabula.

 

Éric Eigenmann, Marc Escola et Martin Rueff (dir.), Avec Denis Guénoun. Hypothèses sur la politique, le théâtre, l’Europe, la philosophieGenève, MétisPresses, collection « Voltiges », 2020.

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M. Capponi, Parole et geste dans la tragédie grecque. À la lumière des trois « Électre »
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« On ne peut pas parler sans bouger ! » (Socrate)

Athènes, vers 414 avant J.-C. Dans le théâtre de Dionysos se joue Électre de Sophocle. Clytemnestre (la mère de l’héroïne), a assassiné Agamemnon (son père) à son retour de Troie, et règne aux côtés de son amant. Électre, accablée par le deuil, vient hurler sa peine face aux 12 000 spectateurs athéniens: elle rappelle le meurtre affreux de son père, invoque les déesses de la vengeance.

Grâce à une tradition longue de 2 400 ans, nous connaissons les mots qu’Électre prononce ce jour-là: ceux de l’héroïne, ceux du poète, et ceux de l’acteur derrière le masque. Mais le texte de la pièce nous permet aussi d’imaginer les effets de scène, l’émotion des spectateurs, le spectacle vivant. Car les mots recèlent toujours des gestes: jeu et danse du comédien; actes de parole d’Électre qui prie, se lamente, jure, maudit; figures stylistiques par lesquelles le poète donne corps au texte…

Cet ouvrage de Matteo Capponi (Institut d’archéologie et des sciences de l’antiquité, Centre d’études théâtrales) démontre que le grec, bien loin d’être une langue morte, n’est que tout juste assoupi, ne demandant qu’à se remettre en mouvement et à faire danser sous nos yeux ces héroïnes et ces héros d’un autre temps.

Ce livre est disponible en libre accès sur le site web de l’éditeur.

 

Matteo Capponi, Parole et geste dans la tragédie grecque. À la lumière des trois « Électre », Neuchâtel, Alphil 2020.

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R. Bionda & A. Maignant (dir.), Les Études théâtrales à l'intersection des disciplines
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Les études théâtrales: une pluridiscipline?

L’étude du théâtre profite de l’ancrage pluridisciplinaire des chercheurs et chercheuses: anthropologie, droit, économie, histoire, histoire de l’art, littérature, musicologie, philosophie, science politique, sociologie, etc. C’est en effet à l’intersection des disciplines que les études théâtrales se demandent aujourd’hui comment, par exemple, articuler description formelle et expérience subjective dans le commentaire de spectacles, comment penser l’impact politique des productions scéniques, comment exploiter les documents textuels, sonores ou visuels pour l’étude des œuvres, ou encore comment lire les pièces publiées sous la forme de livres.

Adossées à des parutions récentes thématisant ou illustrant la richesse et la diversité disciplinaires des études théâtrales, mais aussi l’histoire de leur institution universitaire (toujours en jeu), les réflexions offertes dans ce dossier dirigé par Romain Bionda (Section de français) et Aurélien Maignant (Section de français), à l’initiative du Centre d’études théâtrales (CET) nouvellement créé à l’UNIL, y répondent diversement.

Les articles sont disponibles en intégralité en Open Access ici.

 

Romain Bionda et Aurélien Maignant (dir.), Les Études théâtrales à l’intersection des disciplines, Acta fabula, dossier n°58, en ligne, 2020.

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M. Escola, L. Michel & J. Terribilini (dir.), Nouvelles recherches sur le théâtre classique
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État des lieux des recherches sur le théâtre des XVIIe et XVIIIe s.

Ce dossier critique consacré aux nouvelles recherches sur le théâtre classique, dirigé par Marc Escola (Section de français), Lise Michel (Section de français) et Josefa Terribilini (Section de français), lève le rideau sur une conjonction de travaux relatifs au théâtre des XVIIe et XVIIIe siècles pour analyser leurs convergences et mettre en lumière les perspectives récemment ouvertes.

Deux tendances s’en dégagent: une collectivisation de la recherche, que matérialise le nombre important des volumes rédigés à plusieurs mains, mais aussi l’inscription de plusieurs de ces ouvrages, y compris individuels, dans des projets de recherche plus vastes; la coexistence des méthodes et des perspectives nationales ou transnationales, qui atteste que les études sur le théâtre classique bénéficient pleinement de l’actuel mouvement de reconfiguration des disciplines.

Les textes réunis dans ce dossier s’inscrivent dans le cadre des recherches menées au Centre d’études théâtrales (CET) de la Faculté des lettres. Ils sont accessibles en intégralité en Open Access ici.

 

Marc Escola, Lise Michel et Josefa Terribilini (dir.), Nouvelles recherches sur le théâtre classiqueActa fabula, vol. 21, n°4, dossier critique n°57, avril 2020.

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M. Groneberg (dir.), Philosophies du jeu théâtral
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Que se passe-t-il lorsque l’on joue sur scène ?

Depuis Platon et Aristote, la philosophie a toujours reconnu la puissance du théâtre. Partant de ce postulat, ce numéro d’Études de lettres propose une ronde philosophique menant de l’Antiquité aux débats actuels, en passant par l’Afrique, l’Europe et enfin l’Asie, par l’intermédiaire du Théâtre du Soleil. Après une série de contributions venues du champ de la philosophie, de la littérature et des études théâtrales, il donne la parole aux praticien·ne·s, de l’Accademia Teatro Dimitri à Ariane Mnouchkine.

Les dramaturges sont-ils les concurrents des philosophes en tant qu’éducateurs du peuple ? Cette interrogation est de celles qui parcourent le volume. Car outre des réflexions sur le jeu et la mise en scène dans les perspectives de Kant et Diderot, Barthes et Deleuze ou encore Wittgenstein et Rancière, les contributeurs et contributrices s’intéressent également au rapport entre philosophie et théâtre, ainsi qu’au rôle que jouent le drame et le jeu théâtral pour l’individu et la société.

Ces études réunies par Michael Groneberg (Section de philosophie et Centre d’études théâtrales) sont issues pour la plupart de deux colloques tenus à l’Université de Lausanne en automne 2018 (Philosophie et théâtre) et 2019 (Le théâtre de Platon). Ce numéro est disponible en intégralité en libre accès sur OpenEdition Journals.

 

Michael Groneberg (dir.), Philosophies du jeu théâtralÉtudes de lettres, n°313, 2-3/2020.

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V. Ponzetto & J. Ruimi (dir.), Espaces des théâtres de société. Définition, enjeux, postérité
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Des théâtres « chez soi »: espaces scéniques et espaces sociaux.

Le théâtre de société se définit comme un théâtre principalement ou totalement amateur, non lucratif, sans programmation régulière, et pratiqué dans des lieux privés. Mais peut-on caractériser ces spectacles sur la base des espaces où ils se jouent ? Comment investissent-ils différentes infrastructures architecturales (châteaux, salons, jardins, tréteaux, paravents) ? Comment interpréter leur inscription dans l’espace social, qui remet en cause l’articulation entre sphère publique et sphère privée ?

Les contributions ici réunies par Valentina Ponzetto et Jennifer Ruimi (Section de français) apportent des réponses à ces questions à travers une pluralité d’approches relevant de l’histoire littéraire, de l’histoire de l’art, de l’esthétique dramatique, de la sociologie et des humanités numériques.

Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre des recherches menées au Centre d’études théâtrales et au Centre des sciences historiques de la culture. Il propose une approche innovante du phénomène des théâtres de société grâce à l’adoption d’une problématique unique – l’espace – étudiée de manière diachronique jusqu’à ses héritages contemporains.

 

Valentina Ponzetto et Jennifer Ruimi (dir.), Espaces des théâtres de société. Définition, enjeux, postérité, Rennes, PUR, 2020.

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J. Terribilini, A chœur perdu. Les traces du chœur antique dans la tragédie française du XVIIe siècle
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Silences du chœur: retour sur une disparition.

Au XVIIe siècle, en France, le chœur, véritable colonne vertébrale des tragédies grecques, déserte les scènes tragiques. Mais s’il disparaît en tant que groupe physiquement présent, l’élément choral ne s’absente pas pour autant.

Tel est l’enjeu de cet essai : mettre au jour, à partir des réécritures d’Antigone et d’Iphigénie par Jean de Rotrou et par Jean Racine, les traces du chœur antique dans la tragédie française du XVIIe siècle. Mais il s’agit aussi et surtout de montrer que l’éviction et la reconfiguration de ce médiateur désormais indésirable entre la scène et la salle a des conséquences déterminantes sur la composition de l’action, les caractères des personnages et l’expérience du spectateur.

Cet ouvrage de Josefa Terribilini (Section de français) éclaire sous un angle inédit le fonctionnement dramaturgique de la tragédie classique, tout en invitant à s’interroger sur les véritables causes du redéploiement du chœur dans la production théâtrale ultérieure.

On retrouvera la postface de Lise Michel et  un extrait de cet essai dans l’Atelier de théorie littéraire du site Fabula.

 

Josefa Terribilini, À chœur perdu. Les traces du chœur antique dans la tragédie française du XVIIe siècle, postface de Lise Michel, Lausanne, Archipel, vol. 29, coll. « Essais », 2020.

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A. Maignant, Cohabiter la fiction. Les univers de croyance dans l’interprétation des mondes littéraires
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« Croire » à la fiction ?

En prenant le contre-pied du postulat, encore dominant dans les départements de littérature et les programmes de l’école publique, que les interprétations « savantes » des récits littéraires prennent leurs distances avec certains phénomènes relatifs à la pratique « ordinaire » de la lecture (implication affective dans l’histoire, croyance en l’existence des personnages), le présent essai d’Aurélien Maignant (Section de français) fait l’hypothèse que la distinction entre lecture « ordinaire » et lecture « savante » est largement caduque.

En effet, aucun discours porté sur une fiction ne peut s’empêcher de proposer une version alternative du monde raconté, version à laquelle il fait semblant de croire. Chaque interprète se situe discursivement dans une position comparable à celle des personnages, non pas en habitant directement la fiction, mais, indirectement, en la cohabitant. D’Edgar Allan Poe au marquis de Sade, en passant par Horace, cet ouvrage s’interroge sur les univers de croyances comme mises en jeu du monde.

On retrouvera la postface de Marc Escola et un extrait de cet essai dans l’Atelier de théorie littéraire du site Fabula.

 

Aurélien Maignant, Cohabiter la fiction. Lecture ordinaire, univers de croyances et interprétation des mondes littéraires, postface de Marc Escola, Lausanne, Archipel, vol. 28, coll. « Essais », 2020.

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G. Cordone (éd.), Hors-champ. Une anthologie de théâtre argentin contemporain / Fuera de foco. Una antología de teatro argentino contemporáneo
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Quatre pièces inédites en version bilingue du théâtre argentin contemporain.

Cette anthologie regroupe des auteurs et actrices (Febe Chaves, Diego Ferrando, Ramiro Larrain et Matías Bertiche) qui n’appartiennent pas à un ordre dominant. Ils ne pratiquent pas non plus des formules de théâtre à succès ou consacrées, mais plutôt une écriture d’un grand contenu expérimental, parcourant des sentiers peu fréquentés, comme le sont les textes appelés « dramaturgies d’acteurs » et composés avec la complicité de la pratique de la scène.

Les quatre pièces réunies dans cet ouvrage dirigé par Gabriela Cordone (Section d’espagnol) n’obéissent donc pas au critère de représentativité canonique: il s’agit plutôt d’actes de résistance contre la précarité, le démantèlement et la fragilité d’une ville, d’un pays et de son théâtre.

Ce recueil de textes dramatiques argentins inédits en édition bilingue espagnol-français est le fruit d’une collaboration du Centre de traduction littéraire (CTL) et de la Section d’espagnol de l’Université de Lausanne avec le laboratoire Culture et Histoire dans l’Espace Roman de l’Université de Strasbourg.

 

Gabriela Cordone (éd.), Hors-champ. Une anthologie de théâtre argentin contemporain / Fuera de foco. Una antología de teatro argentino contemporáneo, Cahiers du CTL, n°59, Lausanne, Centre de traduction littéraire de Lausanne, 202

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C. Bouteille-Meister, F. Cavaillé & E. Doudet (dir.), Théâtre, guerres et religion (Europe, XVIe s.)

Ouvrage codirigé par Charlotte Bouteille-Meister, Fabien Cavaillé et Estelle Doudet.

C. Piot, Rire et comédie. Emergence d’un nouveau discours sur les effets du théâtre au XVIIe siècle

Ouvrage de Coline Piot, issu de sa thèse de doctorat (rédigée et soutenue à l'UNIL).

2019

D. Abrecht, L. Michel & C. Piot (dir.), Faire œuvre d’une réception : portraits de spectateurs de théâtre
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En quoi l’expérience du spectateur constitue-t-elle un matériau productif?

Des « comédies de spectateurs » du siècle de Molière (La Critique de L’École des femmes, 1663) aux « spectacles sur les spectateurs » contemporains (Cour d’honneur de Jérôme Bel, 2013), en passant par les caricatures et les scènes de romans ou de films, l’expérience du spectateur de théâtre n’a cessé d’informer les arts. En quoi cette expérience constitue-t-elle un matériau productif, voire une source pour la création?

Les études réunies dans ce volume dirigé par Lise Michel (Section de français), Delphine Abrecht, doctorante à la Faculté des lettres et Coline Piot, docteure de la Faculté des lettres, s’intéressent aux « portraits de spectateurs de théâtre » dont les figures diverses reflètent, guident, questionnent ou reconfigurent selon les cas l’appréhension d’une œuvre théâtrale.

Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre des recherches menées au Centre d’études théâtrales (CET) et au Centre des sciences historiques de la culture (SHC) de la Faculté des lettres. Il contient notamment des contributions de chercheurs de l’UNIL: Romain Bionda, Cyril Lécosse et Christophe Impériali. On trouvera des documents sur la critique théâtrale au XVIIe siècle dans la base de données accessible ici.

 

Delphine Abrecht, Lise Michel et Coline Piot (dir.), Faire œuvre d’une réception: portraits de spectateurs de théâtre (spectacles, textes, films, images) XVIe-XXIe siècle, Montpellier, L’Entretemps, 2019.

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G. Cordone et alii (dir.), Familias profanas. Nuevas constelaciones familiares en la narrativa y la dramaturgia hispánicas
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Pour en finir avec la sainte famille…

Dans la littérature et le théâtre hispaniques actuels, la récurrence du motif familial pourrait se révéler symptomatique de nouveaux modèles sociaux, de récits associés à la mémoire historique, aux marges, aux ruptures entre les générations, aux traumatismes, aux peurs et aux mythologies collectives.

À partir de ces problématiques complexes, les articles réunis dans ce volume dirigé par Gabriela Cordone (Section d’espagnol), Silvia Rosa Torres (Section d’espagnol), Carole Egger et Joana Sanchez, analysent comment le théâtre et les textes narratifs espagnols et hispano-américains contemporains interpellent l’interaction entre la famille et la société, et interrogent les représentations familiales traditionnelles.

Fruit d’une collaboration avec l’équipe de recherche CHER (Culture et Histoire dans l’Espace Roman) de l’Université de Strasbourg, cet ouvrage explore comment la complexité croissante des formes familiales influe sur la création et les esthétiques, et invite à ouvrir l’horizon des possibles littéraires et dramaturgiques, à oser tous les métissages et hybridations artistiques.

 

Gabriela Cordone, Carole Egger, Silvia Rosa Torres et Joana Sanchez (eds), Familias profanas. Nuevas constelaciones familiares en la narrativa y la dramaturgia hispánicas, Madrid, Visor Libros, 2019

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K. Curran (dir.), Renaissance Personhood. Materiality, Taxonomy, Process
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Première étude de l’histoire et de la théorie de la personne à la Renaissance.

Que signifiait être une « personne » à la Renaissance ? Cet ouvrage raconte l’histoire de la personne (personhood) à l’époque de la Renaissance comme une relation matérielle et une expérience incarnée, plutôt que selon les notions émergentes d’individualité et de liberté.

En réunissant des contributions de chercheurs·euses internationaux axées sur les chaises, portes, machines, arbres, animaux ou sur la nourriture, le volume dirigé par Kevin Curran (Section d’anglais, directeur du Lausanne Shakespeare Festival) propose une nouvelle approche de la personne aux XVIe et XVIIe siècles, en se penchant sur les objets, l’environnement et les processus physiques qui ont rendu l’identité de la personne lisible.

 

Kevin Curran (ed.), Renaissance Personhood. Materiality, Taxonomy, ProcessEdinburgh, Edinburgh University Press, 2019

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I. Pluta (dir.), Salle d’attente de Krystian Lupa. Création et transmission
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Étapes de la création de la pièce emblématique de Krystian Lupa.

En juin 2011, au Théâtre de Vidy à Lausanne, a lieu la première de la pièce Salle d’attente du metteur en scène polonais Krystian Lupa (1943-).

Adaptation de Catégorie 3.1 de l’auteur suédois Lars Norén, Salle d’attente est le fruit d’une rencontre entre le scénographe et pédagogue polonais, l’un des plus importants de la mise en scène contemporaine, et une quinzaine de jeunes comédiens et comédiennes sortis d’écoles de théâtre suisses et françaises. Rapidement, ce projet scénique devient à la fois une création théâtrale et un processus de transmission du savoir sur le jeu d’acteur. Cet apprentissage et cet enseignement ont lieu en dehors de l’école, à vif sur le plateau.

Cet ouvrage, dirigé par Izabella Pluta (Centre d’études théâtrales), composé de témoignages (des comédiens, du metteur en scène, etc.) et de textes critiques, revient sur la genèse de ce projet et dévoile les étapes de la création de la pièce emblématique de Krystian Lupa.

Ce livre est accompagné d’extraits vidéo du spectacle accessibles ici.

 

Izabella Pluta (dir.), Salle d’attente de Krystian Lupa. Création et transmission, Préface de Georges Banu, Lausanne, Antipodes, 2019.

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M. Escola (éd.), Pierre Corneille, Horace
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Fallait-il tuer Camille ?

C’est là l’objet de la vive querelle qui éclate dès la première de la pièce, en 1640. Le Romain Horace, qui vient de faire la preuve de sa grandeur héroïque en triomphant des Albains, est jugé incohérent lorsqu’il décide de tuer sa sœur, coupable de pleurer un amant mort au combat et de blasphémer le nom de Rome.

Horace est-il un de ces « fanatiques » dont l’Histoire moderne nous a révélé différents visages ou le héraut d’une morale pour temps de guerre ? À travers la duplicité de ce héros extraordinaire et invraisemblable, Corneille signe le dernier acte de la « querelle du Cid » et livre l’une des pièces les plus riches pour l’exégèse moderne.

Cette nouvelle édition de Marc Escola (Section de français) contient un dossier qui développe quatre thématiques : 1. Horace avant Horace ; 2. Le dernier acte de la Querelle ; 3. Le héros et son double ; 4. Refaire Horace.

 

Pierre Corneille, Horace, nouvelle édition de Marc Escola, Paris, GF-Flammarion, 2019.

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M. Escola (éd.), Pierre Corneille, La Place royale
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Comédie des amours adolescentes (avant la lettre)

Cinquième comédie de Corneille, La Place Royale (1637) est celle qui nous paraît aujourd’hui la plus moderne : sous les traits de l’« amoureux extravagant » qui fuit tout engagement, nous croyons reconnaître la figure familière de l’adolescent. Mais lorsque Corneille signe l’Examen de sa pièce en 1660, il en dénonce la « duplicité d’action » et fustige une incohérence dans le caractère du personnage principal. Comment interpréter l’attitude paradoxale d’Alidor ?

Sous ses airs de comédie « imparfaite », cette pièce annonce l’avènement du héros authentiquement cornélien qui dépasse la contradiction entre la liberté et l’aliénation amoureuse.

Cette édition révisée et mise à jour de Marc Escola (Section de français) contient un dossier qui développe quatre thématiques : 1. La comédie selon Corneille ; 2. Esthétique du naturel et éthique du ridicule ; 3. Inconstants par humeur et indifférents par raison ; 4. Le Paris de la place Royale.

 

Pierre Corneille, La Place Royale, édition révisée et mise à jour de Marc Escola, Paris, GF-Flammarion, 2019.

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M. Escola (éd.), Jean Racine, Iphigénie
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Peut-on sauver Iphigénie et la guerre de Troie aura-t-elle bien lieu ?

Après l’enlèvement d’Hélène, les Grecs sont confrontés à la colère des dieux qui retiennent leurs navires. Pour les apaiser, Agamemnon doit donner sa fille en offrande. La course d’Iphigénie vers la mort a déjà commencé, mais il est encore possible de l’interrompre…

Dans cette réécriture d’Euripide, Racine change avec audace la nature du drame et soustrait Iphigénie à son fatal destin.

Cette édition révisée et mise à jour de Marc Escola (Section de français) contient un dossier qui développe six thématiques : 1. D’Aulis en Tauride : Iphigénie sacrifiée, Iphigénie sacrifiante ; 2. Le tragique du sacrifice ; 3. Le vraisemblable racinien : deux spectateurs contemporains ; 4. Les dénouements : de la « merveille » au sublime ; 5. Au nom du père ; 6. Les amants d’Iphigénie.

 

Jean Racine, Iphigénie, édition révisée et mise à jour de Marc Escola, Paris, GF-Flammarion, 2019.

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2018

E. Doudet et alii (dir.), Le Théâtre au collège
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Nouvelle histoire du théâtre et de l’éducation, du Moyen Âge à nos jours.

Cet ouvrage collectif propose une nouvelle histoire des pratiques théâtrales dans les milieux éducatifs, du Moyen Âge à nos jours.

En s’appuyant sur le cas exceptionnel du collège de Navarre, établissement parisien protégé des rois de France dont ont été conservées plusieurs dizaines de pièces et de programmes de 1400 à 1740, le livre ouvre des perspectives inédites sur le théâtre produit par les établissements scolaires. Un théâtre non pas asservi aux impératifs de l’apprentissage, mais un véritable laboratoire d’esthétiques nouvelles ; un théâtre non enfermé entre les murs, mais en prise directe avec l’actualité.

Ce patrimoine oublié, dont ce volume codirigé par Estelle Doudet (Section de français) offre une anthologie commentée, met en lumière les innovations et les permanences qui définissent les pratiques théâtrales actuelles dans le secondaire et à l’université.

Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre des recherches du Centre d’études théâtrales (CET) de la Faculté des lettres.

 

Marie Demeilliez, Estelle Doudet, Mathieu Ferrand et Eric Syssau (dir.), Le Théâtre au collège, European Drama and Performance Studies, n°2-11, Paris, Classiques Garnier, 2018.

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B. Dhraïef, E. Négrel & J. Ruimi (dir.), Théâtre et charlatans dans l’Europe moderne
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Triacleur, bonimenteur, imposteur : les différentes mises en scène du charlatan.

« Tout le monde est charlatan. Les écoles, les académies, les compagnies les plus graves ressemblent à l’apothicaire Arnoud ». Lorsque Voltaire écrit ces lignes en 1768, cela fait un siècle que le mot charlatan possède le sens figuré de « trompeur, manipulateur », tout en conservant son sens initial qui renvoie à une pratique non académique de la médecine.

Qu’il soit faux médecin ou imposteur quelconque, le charlatan a partie liée avec la mise en scène de soi et l’usage d’une parole artificieuse. L’arracheur de dents ou le vendeur de drogues s’entourent de farceurs et de musiciens : l’empirisme médical est un spectacle. La charlatanerie métaphorique rencontre aussi le jeu et le dédoublement de l’être : faux savant ou faux dévot, faux prophète ou faux héros, les mystificateurs en tous genres sont des comédiens.

Du théâtre du Moyen Âge aux estampes révolutionnaires, ce volume codirigé par Jennifer Ruimi (Section de français), en réunissant des contributions pluridisciplinaires portant notamment sur Molière, Favart ou Casanova, entend cerner la réalité ambivalente du charlatan.

 

Beya Dhraïef, Éric Négrel et Jennifer Ruimi (dir.), Théâtre et charlatans dans l’Europe moderne, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2018.

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M. Caraion, M. Escola & J. Meizoz (dir.), Penser par notions
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Quelle théorie pour quelle thèse ?

Les thèses de lettres naissent souvent d’une réflexion sur un corpus, que les doctorant·e·s s’emploient d’abord à délimiter, justifier, voire éditer ; mais un corpus ne constitue pas encore un sujet de thèse, et l’élaboration d’une question sur un corpus suppose une réflexion sur les outils hérités et les catégories inscrites au catalogue théorique ou historiographique commun.

Les textes réunis dans ce dossier par Marta Caraion, Marc Escola, Jérôme Meizoz, tous trois à la Section de français, sont issus des journées doctorales organisées à l’UNIL en juin 2018 par la Formation doctorale interdisciplinaire (FDi) en partenariat avec l’Université Paris 8 et Fabula. Les jeunes chercheurs et chercheuses étaient invité·e·s à y présenter oralement un concept élaboré ou forgé dans le cours de leur travail, ou une notion dont les contours restaient flous mais dont le besoin se faisait pour eux sentir, ou encore la discussion critique d’une catégorie reçue, puis à produire une brève notice destinée à nourrir l’encyclopédie des notions de l’Atelier de théorie littéraire de Fabula.

Les textes sont accessibles en intégralité ici.

 

Marta Caraion, Marc Escola et Jérôme Meizoz (éds.), Penser par notions, actes des journées doctorales des 4 et 5 juin 2018 à l’Université de Lausanne, Atelier de théorie littéraire de Fabula, Lausanne, Fabula.org et Formation doctorale interdisciplinaire de l’Université de Lausanne, décembre 2018.

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L. Michel (éd.), Molière, Les Femmes savantes
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Nouvelle édition des Femmes savantes de Molière.

Philaminte, Armande et Bélise se complaisent dans les joies de l’esprit. Créée en 1672 alors que Molière est au sommet de sa gloire, la pièce n’a rien perdu de son piquant. Car si les femmes grammairiennes ou astronomes ne prêtent plus à rire aujourd’hui, le recours systématique et irréfléchi aux dernières théories à la mode reste risible. Raillant l’étroitesse de vue des pédantes, Les Femmes savantes exprime en creux des valeurs profondément modernes : celles du jugement individuel, du plaisir et des droits du corps.

Cette édition critique de Lise Michel (Section de français) propose une nouvelle approche de ce texte. L’auteure met en lumière le tissage étroit opéré par Molière entre les canevas de la comédie et les débats philosophiques, littéraires et linguistiques de son temps.

Le dossier comprend quatre axes : la première réception de la pièce ; femmes savantes, femmes pédantes dans la littérature galante du XVIIe siècle ; Descartes au pays des pédantes ; ainsi que le tournant « féministe » dans les mises en scène des Femmes savantes.

 

Molière, Les Femmes savantes, éd. Lise Michel, Paris, GF-Flammarion, 2018.

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M. Groneberg (dir.), Penser la scène
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Qu’est-ce qui se passe sur la scène théâtrale ?

Le théâtre a souvent été pensé comme restituant à l’homme l’entièreté que lui ôte la vie quotidienne, professionnelle et économique dans laquelle il est réduit à une fonction, une activité aliénante, un poste.

Dans quelle mesure cette entièreté de l’homme est-elle envisagée par le théâtre ? Par quels moyens ? Ou devrions-nous penser l’homme plutôt en termes de son auto-dépassement et le théâtre par ses limites ? Comment comprendre le jeu théâtral, la poésie dramatique et leur importance ?

Ce volume réunit des réflexions transdisciplinaires portant sur le théâtre, son objet, sa spatialité, sa temporalité et ses moyens (affect, jeu, poésie). Deux textes de Denis Guénoun, homme de théâtre et docteur honoris causa de l’UNIL, complètent ce dossier qui donne aussi la parole à des praticiens.

Édité par Michael Groneberg (Section de philosophie), ce numéro est issu du colloque organisé en 2016 à l’UNIL avec le soutien des Maîtres de la Caverne qui vise à encourager les étudiant·e·s et chercheur·e·s à utiliser une diversité de médias – dont la scène – dans leur apprentissage et leurs recherches. À découvrir sur OpenEdition Journals.

 

Michael Groneberg (éd.), Penser la scène, Études de Lettres, n°306, 2018.

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2017

C. Bourqui & L. Michel (dir.), Naissance de la critique dramatique
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Comment s’est fait le passage du discours poétique à la critique des spectacles ?

Ce volume vise à mettre au jour les supports et les enjeux de la critique des spectacles par les spectateurs telle qu’elle fait son apparition en France au XVIIe siècle.

Non doctes, parfois même anti-théoriciens, ces nouveaux discours, prenant comme objet la représentation elle-même, dans son déroulement ou dans ses effets concrets, ouvrent le champ d’un discours spécifique sur le fait théâtral, proche de ce que nous plaçons aujourd’hui sous la catégorie de « critique théâtrale ».

Les études réunies dans ce volume, codirigé par Lise Michel (Section de français), jettent un jour nouveau sur le fait théâtral au XVIIe siècle à la période décisive où les spectateurs, de destinataires et d’objets des discours sur le théâtre, s’en instituèrent définitivement la source.

Une base de données répertoriant des discours de spectateurs de théâtre au XVIIe siècle est accessible en cliquant ici.

 

Lise Michel et Claude Bourqui (dir.), Naissance de la critique dramatique, Littératures classiques, n°89, Toulouse, Presses universitaires du midi, 2017.

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É. Eigenmann & L. Michel (dir.), L’idée d’un théâtre originaire dans la théorie et la pratique dramatiques (XVII-XXIe siècle)
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Qu’est-ce que le théâtre originaire ?

L’idée qu’a existé un théâtre « originaire », incarnation à la fois historique et paradigmatique du drame, surgit à chaque époque de l’histoire du théâtre. Plus qu’une notion chronologique, elle vise une forme brute et souvent idéale. Elle informe à la fois les pratiques et les discours théoriques. La volonté de faire ressurgir des formes originelles est à la vérité, pour chaque époque, l’expression de la quête d’une « essence » de la théâtralité. La référence aux origines, dans le travail scénique, les poétiques et les théories du drame, est toujours pensée – et alléguée – comme genèse.

Ce volume, coordonné par Lise Michel (Section de français) et Eric Eigenmann, met à l’épreuve des réflexions et réalisations scéniques qui se réclament d’une forme de ressaisie des origines, du XVIIe siècle à nos jours.

C’est à la question des usages théoriques et pratiques du recours aux origines du théâtre qu’est consacré le présent dossier. Il réunit les contributions au colloque organisé en 2013 à l’Université de Lausanne et à l’Université de Genève.

On trouvera des documents sur la critique théâtrale au XVIIe siècle dans la base de données accessible ici.

 

Lise Michel et Eric Eigenmann (dir.), L’idée d’un théâtre originaire dans la théorie et la pratique dramatiques (XVII-XXIe siècle)Revue d’histoire du théâtre, n°3, mars 2017.

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R. Bionda (dir.), Les Conditions du théâtre : le théâtralisable et le théâtralisé
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Le théâtre n’existe pas… sinon à travers ses conditions.

L’ambition de ce numéro de la revue Fabula-LhT. Littérature, histoire, théorie est de réfléchir aux conditions du théâtre en s’émancipant des notions de « possible » et de « représentable », au bénéfice d’un autre concept : le « théâtralisable ». Le « théâtralisable » forme avec ce qu’on peut nommer le « théâtralisé » un couple de notions susceptible de déposer les présupposés ontologiques de la notion de « Théâtralité » (ou d’ « essence du théâtre »).

Il s’agit d’élaborer un ensemble de concepts opératoires et de les tester sur des corpus fort différents. C’est dans une interaction constante entre ces deux pôles que les concepts de « théâtralisable » et de « théâtralisé » sont réfléchis et discutés.

Ce numéro dirigé par Romain Bionda (Section de français) s’inscrit dans le cadre des recherches menées au Centre d’études théâtrales (CET). Les articles sont accessibles en intégralité ici.

Un colloque sur ces questions a été organisé en avril 2017 à l’UNIL. Deux publications prolongent ces réflexions : Les Conditions du théâtre : la théâtralisation et Les Conditions du théâtre : un état de la recherche.

 

Romain Bionda (dir.), Les Conditions du théâtre : le théâtralisable et le théâtralisé, Fabula-LhT, n°19, en ligne, octobre 2017. DOI : http://doi.org/10.58282/lht.1937.

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R. Bionda (dir.), Les Conditions du théâtre : la théâtralisation
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Quels sont les enjeux de la théâtralisation ?

Le théâtre n’existe pas… sinon à travers ses conditions, telles que pensées et désirées par les artistes (mais aussi les spectateurs, les critiques, les historiens…) et telles qu’actualisées par les spectacles.

Ce dossier réunit des contributions portant sur les enjeux de la théâtralisation. Il retient trois axes de réflexion. Le premier consiste en l’exploration des enjeux politiques et sociaux de la théâtralisation, tandis que le second cible plutôt ses enjeux artistiques et esthétiques. Le troisième concerne plus spécifiquement la notion de théâtralité.

Ce numéro de la revue Acta Litt&Arts coordonné par Romain Bionda (Section de français) s’inscrit dans le cadre des recherches menées au Centre d’études théâtrales (CET) de la Faculté des lettres. Les articles sont accessibles en intégralité ici.

Un colloque sur ces questions a été organisé en avril 2017 à l’Université de Lausanne. Deux publications prolongent ces réflexions : Les Conditions du théâtre : le théâtralisable et le théâtralisé, ainsi que Les Conditions du théâtre : un état de la recherche.

 

Romain Bionda (dir.), Les Conditions du théâtre : la théâtralisation, Acta Litt&Arts, n°4, en ligne, 2017.

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R. Bionda (dir.), Les Conditions du théâtre : un état de la recherche
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Comptes rendus de lectures sur les conditions du théâtre.

Ce dossier réunit des comptes rendus d’ouvrages fort différents portant sur la question des conditions du théâtre, parmi lesquels le collectif dirigé par Olivier Bara et Marie Ève Thérenty sur les rapports entretenus par le théâtre et la presse au XIXe siècle, le livre de Violaine Anger sur la conception qu’Hector Berlioz a du théâtre, l’étude d’Alessandra Zanobi sur ce qu’on appelle aujourd’hui « le théâtre » de Sénèque, l’essai d’Olivier Saccomano sur ce que pourrait signifier « l’idée de théâtre », celui de Ralph Willingham sur les lieux de la science-fiction au théâtre, ou encore l’ouvrage de Muriel Plana sur les modalités de l’adaptation théâtrale.

Ce numéro d’Acta fabula dirigé par Romain Bionda (Section de français) s’inscrit dans le cadre des recherches menées au Centre d’études théâtrales (CET). Les articles sont accessibles en intégralité ici.

Un colloque sur ces questions a été organisé en avril 2017 à l’Université de Lausanne. Deux publications prolongent ces réflexions : Les Conditions du théâtre : le théâtralisable et le théâtralisé, ainsi que Les Conditions du théâtre : la théâtralisation.

 

Romain Bionda (dir.), Les Conditions du théâtre : un état de la recherche, Acta fabula. La revue des parutions, vol. 18, n°8, dossier 47, en ligne, 2017.

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Coll. “Questions de théâtre”

 

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