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Je m’intéresse à la douleur chez l'enfant et l'adolescent, en particulier à son retentissement psychologique et social, aux facteurs aggravants et protecteurs, ainsi qu'à sa prise en charge. J’ai notamment travaillé sur les troubles comportementaux post-opératoires en chirurgie pédiatrique, sur la psychopathologie associée aux céphalées récurrentes et sur l'intérêt des thérapies comportementales et cognitives dans ce domaine. Mes préoccupations actuelles s'inscrivent dans la perspective développementale développée par Tonya Palermo (2014) pour qui l'expérience de la douleur de l'enfant est indissociable du contexte parental et familial. Une autre partie de mon travail concerne l'histoire de la psychologie et plus largement des disciplines "psy". Sur ce sujet, après m'être essentiellement consacré à l'histoire de la psychanalyse, je m'intéresse actuellement à la réception francophone du béhaviorisme. |
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Mes thèmes de recherche concernent l’étude des relations et interactions au sein de la famille, afin de comprendre le contexte émotionnel dans lequel se développe l’enfant d’une part, et d’explorer les possibilités d’intervention en amont ou en aval des troubles relationnels qui peuvent survenir dans une famille d’autre part. En lien avec ces questions, je m’intéresse aux études d’efficacité et de processus dans le champ des thérapies de couples et de famille d’orientation systémique. En particulier, il s’agit d’explorer comment les thérapeutes interviennent sur le lien conjugal et sur le lien coparental auprès des couples de parents, et avec quels résultats en termes d’amélioration de la vie de couple et de famille. |
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Défendant une vision "déstigmatisante" de l'adolescence, mes intérêts de recherche portent généralement sur les enjeux psychosociaux qui se posent au moment de cette période développementale et de transition à l'âge adulte. Je m'intéresse particulièrement à la construction identitaire dans une perspective néo-Eriksonienne, aux conduites d’expérimentation, et à la nature et à la qualité des relations parents-adolescents. Je conserve également un intérêt marqué pour l’analyse de l’efficacité des traitements psychologiques. |
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Mes thèmes de recherche concernent les interactions, les patterns et les relations au sein de la famille, afin de comprendre, d'une part, le contexte émotionnel dans lequel se développe l’enfant et, d’autre part, le fonctionnement du couple tant au niveau conjugal que coparental. En particulier, il s'agit d'explorer les alliances conjugale, coparentale et familiale et leurs influences sur le développement de l'enfant. |
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Mes travaux de recherche s'organisent autour de trois axes principaux. Le premier concerne les interactions dans la famille, et particulièrement l’influence des pratiques parentales sur le comportement de l’enfant. Actuellement, je m’intéresse à l’influence de la culture sur ces pratiques, dans le but de prévenir la maltraitance intrafamiliale dans les pays en développement. Le deuxième axe implique la compréhension de troubles ou des mécanismes psychologiques chez l'enfant : en partant du modèle de l’impulsivité de Whiteside et Lynam (2001) je m’intéresse au développement de l’impulsivité chez l’enfant, et aux liens bidirectionnels avec les relations dans différents contextes (familles, école, activité sportive). Le troisième axe concerne l’évaluation clinique de l’enfant et de la famille. Mon intérêt est ici de valider des instruments pour les rendre accessible aux praticiens francophones. |
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J’enseigne les statistiques à l'université de Lausanne depuis un peu plus de vingt ans. J’y exerce également une activité de consultant en analyse de données. Au fil des années, j’ai développé de nombreuses collaborations avec les membres de l'institut de psychologie. Je suis actuellement très impliqué dans plusieurs projets conduits par les membres du FADO. En statistique, mes champs de prédilection sont les méthodes bayésiennes, les modèles de mesure, l'analyse statistique des cas uniques et l'analyse des données dyadiques. |
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Jusqu’ici, j’ai travaillé dans le cadre d’une recherche sur l’attachement mère-enfant dans des familles dont l’enfant est né avec une fente palato-labiale, et participé à une étude évaluant les liens entre l’attachement, la gestion du stress et l’activité physique chez des enfants obèses ou non. Actuellement, dans le cadre d’un projet FNS, je m’intéresse à l’efficacité d’une intervention systémique brève intégrative destinée aux couples de parents, qui combine un travail thérapeutique sur la relation conjugale et coparentale. Mes centres d’intérêt sont le fonctionnement familial, la thérapie systémique de couple et de famille, ainsi que les relations conjugale, coparentale et parentale. |
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Je m’intéresse particulièrement dans mes travaux au développement de l’autonomie à l’adolescence et à la manière dont les parents peuvent soutenir (ou au contraire entraver) ce développement. Ainsi, j’aborde la notion d’autonomie en la distinguant de l’indépendance. De plus, je m’intéresse à la défiance oppositionnelle, qui peut être associée à un développement problématique de l’autonomie, ainsi qu’aux différentes stratégies de coping que les adolescents utilisent pour faire face au contrôle parental. Dans mes travaux, je m’appuie souvent sur la théorie de l’auto-détermination, mais également sur d’autres perspectives théoriques, telles que la théorie de réactance, la théorie de l’attachement, ou encore la théorie des domaines sociaux. |
Je m’intéresse à l’histoire des rapports entre médecine et sciences de la vie depuis le milieu du XXe siècle jusqu’au temps présent. Ma thèse, soutenue en 2016 à l’EHESS, et intitulée « Le laboratoire des esprits animaux », traite du projet de se servir de l’animal expérimental pour introduire les problèmes de la psychiatrie et de la neurologie dans l’enceinte du laboratoire. J’y examine l’essor des pratiques de modélisation animale dans ces domaines de la recherche médicale et thérapeutique au milieu du XXe siècle, en lien avec les histoires de la psychopharmacologie et de l’industrie pharmaceutique, de la théorie médicale et des intersections entre les sciences du comportement, de l’esprit et du cerveau. Lauréate d’une bourse Fulbright, j’ai mené une recherche postdoctorale en 2017 à l’Institut d’Histoire de la Médecine de l’Université Johns Hopkins sur les fondements expérimentaux et technologiques de la médecine comportementale aux Etats-Unis, qui a participé de l’extension de la théorie et de la pratique psychologiques aux problèmes de santé physique. Ma recherche actuelle s’inscrit dans la perspective d’une histoire sociale et culturelle des psychothérapies. Elle porte sur la réception et l’appropriation contextualisées du béhaviorisme et des thérapies comportementale dans l’espace francophone européen. Je travaille en particulier sur les usages non-thérapeutiques de ces schèmes et techniques psychologiques dans le monde du travail, ainsi que sur la diffusion des thérapies comportementales dans les circuits de production culturelle franco-européens, des années 1970 jusqu’au début des années 2000. |
Mes intérêts de recherche concernent les ressources individuelles en général et en particulier des adolescent.e.s. J’ai eu l’occasion d’enseigner dans des Modules d’activités temporaires et alternatives à la scolarité (enfant « déscolarisés » et accueillis dans un structure avec enseignement privilégié). Mes questions liées aux ressources de l’adolescent.e et ses possibilités de s’insérer dans un cadre scolaire ou dans la société se sont alors accentuées. Dans le cadre d’une recherche FNS, je travaille actuellement sur le coping adolescent dans le contexte de la surprotection parentale. Il est prévu d’investiguer les potentielles causes de la surprotection parentale en considérant le contexte sociétal actuel et la vision parentale et sociétale de l’adolescence. |