Parenting, coparenting, and adolescent identity development: Longitudinal relationships and impact of parental mental illness
Mes intérêts portent sur la compréhension des interactions familiales et leurs effets sur le développement des enfants, et plus particulièrement dans le cadre de situations de maladie mentale parentale. Je me suis intéressée dans le cadre de mon mémoire de master à l’observation des interactions mère-bébé lorsque la mère souffre de symptômes dépressifs. Mon travail de doctorat continuera sur ce thème de recherche en explorant les liens entre la parentalité, la coparentalité, et le développement identitaire des adolescents ainsi que l’effet potentiel de la dépressivité parentale sur ces relations. Thèse soutenue le 18 janvier 2022 |
Sous la direction du Prof. Grégoire Zimmermann
Self-esteem as a family resource : An investigation of the parental couple
Ma thèse a pour thème les effets d’acteur et de partenaire de l’estime de soi sur les relations conjugale et coparentale. Je m’intéresse d’une part à l’importance de l’estime de soi pour le bien-être de la famille et, d’autre part, aux effets dyadiques au sein de la famille (par exemple est-ce que l’estime de soi du père influence la satisfaction conjugale de la mère). Pour cela j’utilise des modèles de type APIM (actor-partner interdependance model, Kenny, 1996). Je m’intéresse également à la communication dans le couple et aux différences observées lors de tâches de discussion de couple au sujet de thème conjugaux ou coparentaux. Thèse soutenue le 12 mars 2019. |
Sous la direction de la Prof. Joëlle Darwiche
Des attitudes parentales aux habitudes de consommation d’alcool: le rôle des pairs et du dévoilement de l’adolescent
L’adolescence est une période propice à l’expérimentation des conduites dites "à risque". Plusieurs facteurs de risque et de protection ont été mis en évidence dans la littérature, notamment au niveau de l’entourage (par exemple, la relation aux parents et la consommation de substances par les pairs). Mon projet de recherche propose d’apporter de nouvelles connaissances sur les attitudes parentales et climats familiaux protecteurs (p.ex., réceptivité/soutien parental, soutien à l’autonomie vs contrôle psychologique, qualité de la relation) par rapport à la consommation d’alcool des adolescent.e.s, tout en tenant compte de l’influence exercée par les pairs (ami.e.s et partenaires amoureux) durant cette période développementale. Je m’intéresse en particulier aux facteurs qui favorisent ou non le dévoilement par les adolescent.e.s d’informations relatives à leurs loisirs et à leurs ami.e.s - aspect fortement lié à un bon ajustement psychosocial.
Thèse soutenue le 17 décembre 2021
Page personnelle de Sophie Mantzouranis-Baudat
Sous la direction du Prof. Grégoire Zimmermann
Gloria Repond
Coparentalité dans les familles recomposées : quels enjeux pour le couple et l’enfant ?
Gloria Repond a obtenu son master en psychologie à l’UNIL en 2010. Elle a ensuite travaillé deux ans dans le domaine de la recherche, dont une année au centre d’étude de la famille où elle s’est fortement intéressée aux relations familiales (relation de couple, relation coparentale, transition à la parentalité, développement de l’enfant au sein de la triade père-mère-enfant). Elle a ensuite été engagée comme assistante doctorante auprès de la Prof. Joëlle Darwiche (directrice de thèse, IP) afin d’entamer sa thèse, qu’elle a soutenue le 4 février 2020. La famille recomposée est un modèle familial répandu actuellement en Europe. Cependant la coparentalité a été peu investiguée dans ces familles. L’originalité de cette thèse est de se focaliser sur la qualité de la relation coparentale entre le parent et le beau-parent de l’enfant, reconnue comme une relation essentielle au bon fonctionnement de la famille dans les familles de première union. Trois études ont été menées pour mieux comprendre le rôle de la qualité de la relation coparentale et ses liens avec les sous-systèmes familiaux et l’ajustement de l’enfant. Cinquante-sept familles recomposées ont répondu à des questionnaires concernant leurs relations au sein de la famille et participé à une tâche de discussion coparentale filmée. Les résultats de ces études ont ainsi montré : a) une coparentalité complémentaire dans les familles recomposées ; b) le rôle modérateur de la cohésion coparentale sur l’association entre les difficultés dans la relation parent –enfant et les difficultés d’ajustement de l’enfant ; c) l’association positive entre une relation conjugale satisfaisante et une coparentalité positive pour les beaux-parents ; d) l’association positive entre le conflit coparental des belles-mères et l’ajustement de l’enfant. Ces résultats permettent ainsi de mieux comprendre le rôle de la coparentalité dans les familles où les coparents ne sont pas les deux parents biologiques de l’enfant. Surtout, cette coparentalité peut être différente de celle des familles de première union sans pour autant être délétère pour le bien-être de l’enfant.
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Sous la direction de la Prof. Joëlle Darwiche
Flourishing with chronic pain in Adolescence: a mixed-methods investigation of the adolescents’ resources
Déjà durant son master en psychologie de la santé, Annina s’est passionnée pour la thématique de la douleur, l’un des rares sujets dans le cursus en psychologie qui tient compte du corps. De plus, le fait d’étudier la douleur ainsi que son traitement permet d’éviter l’habituelle séparation entre le corps et l’esprit, et ouvre sur une riche compréhension de l’être humain. Elle a poursuivi son doctorat sur ce sujet passionnant, en se spécialisant sur la douleur pédiatrique. A côté de son poste en tant qu’assistante-doctorante, Annina a maintenu un petit pourcentage d’activité clinique en tant que psychologue, et elle a continué à s’investir dans des activités qui lui tiennent à cœur, telles que l’enseignement du théâtre à des enfants et adolescents. Annina Riggenbach a réalisé sa thèse sous la direction du prof. Rémy Amouroux à l’Institut de Psychologie, thèse soutenue publiquement le 28 février 2020. La thèse de Annina porte sur la gestion des douleurs chroniques chez les adolescent·e·s. En Suisse comme ailleurs, jusqu’à un tiers des enfants et adolescent·e·s souffrent de douleurs chroniques (majoritairement à la tête, au ventre et aux membres). Étonnamment, seule une petite partie de ces enfant et adolescent·e·s sont fortement impactés par la douleur dans leur quotidien. La majorité d’entre eux parviennent à poursuivre une vie normale (p.ex. aller à l’école, entretenir une vie sociale). A l’aide de méthodologies mixtes, Annina a tenté de comprendre ce qui fait que certains adolescent·e·s avec des douleurs chroniques parviennent à bien vivre avec la douleur, tandis que d’autres en sont fortement impactés. Les résultats montrent que la satisfaction des trois besoins psychologiques fondamentaux, respectivement le besoin d’autonomie, de relation et de compétence, aident l’adolescent·e à bien gérer les douleurs au quotidien. Par ailleurs, le soutien parental joue un rôle crucial tant pour favoriser la satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux de l’adolescent·e que pour l’aider dans la gestion des douleurs chroniques. En plus de l’utilisation d’outils méthodologiques innovants, ce travail de recherche a permis d’introduire la théorie de l’auto-détermination dans le champ de la douleur, une nouveauté à ce jour, qui offre la possibilité de mettre en place de nouvelles stratégies thérapeutiques pour la prise en charge des douleurs chroniques.
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Sous la direction du Prof. Rémy Amouroux