Raphaël Rousseleau

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Publié le:  11.08.11
Par:  Communication FTSR
 

Un nouveau professeur à l'Institut religions, cultures, modernité

Raphaël Rousseleau est nommé à la chaire d'Histoire et anthropologie des processus politico-religieux. Il entre en fonction à l'UNIL en août 2011.

Après une licence de philosophie, Raphaël Rousseleau a suivi un cursus d'anthropologie sociale, concrétisé par une thèse de doctorat à l'Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales (Paris). Sa thèse portait sur les "institutions politico-rituelles" d'un groupe tribal en Inde, dont il a décrit l'organisation et ses liens avec des formes précoloniales de patronage.

Il a ensuite obtenu un poste d'Attaché temporaire d'enseignement et de recherche à l'EHESS, puis une bourse post-doctorale du Musée du quai Branly pour un projet sur l'art tribal indien. Il a aussi bénéficié d'une charge de cours à la Faculté de théologie et de sciences des religions, à Lausanne, pendant trois ans.

Membre, entre autres, du Centre d'étude de l'Inde & de l'Asie du Sud (EHESS-CNRS), il y codirige une équipe de recherche sur les arts (institutionnalisation des traditions, "industries culturelles"). Il participe également au projet européen du Laboratoire d'anthropologie des institutions & des organisations sociales, portant sur les droits des "Peuples Autochtones".

Son enseignement portera sur les processus politico-religieux modernes, abordé sous deux angles complémentaires : une histoire de l'idéologie des Etats-nations en Europe, relativement aux autorités religieuses, d'une part, et une ethnographie des processus de reconfiguration de ces mêmes sphères dans des contextes extra-européens, d'autre part. Cet enseignement s'appuiera sur ses recherches antérieures, pour ouvrir sur les revendications identitaires actuelles. Il s'intéresse particulièrement aux structures de représentations et à leurs usages socio-politiques (paysages nationaux, réinvention de traditions religieuses, etc).

Sa méthodologie associe l'histoire et l'anthropologie sociale, ce qui facilitera les collaborations au sein de l'Institut religions, cultures, modernité et de la Faculté, tout en ouvrant des perspectives transversales. Il poursuivra ses recherches en cours sur les formes artistiques et religieuses dites tribales ou indigènes, en étendant ses analyses à d'autres terrains comparatifs. Il s'intéresse particulièrement à la genèse et aux reformulations contemporaines de cultes dits de la Terre/Nature dans le cadre des revendications indigénistes et/ou écologistes. Cet axe de recherche pourra permettre de tisser des collaborations avec d'autres institutions à l'intérieur de l'UNIL comme à l'extérieur.

 

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