Sous la direction de Georg Lutz
La recherche sur la participation a jusqu'à présent traité les inégalités individuelles dans la participation politique liées à l'âge, au genre, au statut socio-économique et à l'appartenance ethnique comme des catégories universelles et indépendantes et a donc négligé leurs effets simultanés et interactifs. Elle n'a pas non plus tenu compte de l'impact du contexte dans lequel s’inscrivent les inégalités individuelles. En exploitant le paradigme de l'intersectionnalité, nous avons l'intention d'examiner dans cette thèse les inégalités intersectées et contextualisées dans la participation politique au contexte de l'Europe occidentale. À cette fin, nous utilisons les données quantitatives comprenant toutes les vagues de l'European Social Survey (ESS) et appliquons une nouvelle stratégie méthodologique. Nous utilisons l'approche intercatégorielle du paradigme de l'intersectionnalité et tentons de développer une analyse de correspondance multiple de données multiniveaux afin de relier les inégalités individuelles aux facteurs contextuels et de bien comprendre les relations inégales et contextualisées dans la participation politique. Nous soutenons que les inégalités individuelles dans la participation politique ne sont pas mutuellement exclusives, mais s’intersectent et coïncident avec le contexte dans lequel elles s'inscrivent. Nous pensons que cette thèse contribuera à l'avancement de la recherche quantitative sur l'intersectionnalité et à l'élaboration de futures politiques sur l'égalité et la non-discrimination en Europe occidentale afin de réduire les inégalités et d'encourager la participation politique des personnes difficiles à atteindre.
Sous la direction de Dario Spini
Les phénomènes liés aux migrations, les politiques et les représentations qui leur sont associées, constituent un champ qui concentre les rapports souvent paradoxaux entre les droits, leur universalité et la tolérance à leurs violations. Cette recherche vise l’étude de l’adhésion aux principes des droits des migrants et de la tolérance aux violences institutionnelles envers cette population. Plus spécifiquement, leur modélisation par le vécu des violences institutionnelles au long des trajectoires biographiques et par les stratégies mises en avant pour faire face aux violences vécues ou perçues. Ces phénomènes seront à étudier avec une focalisation sur les trajectoires de migration (notamment les immigrés portugais en Suisse), en articulant des procédures qualitatives et quantitatives : le recueil des récits biographiques, l’élaboration des calendriers de vie et l’étude quantitative des attitudes et des représentations sociales des droits des migrants et de la violence institutionnelle envers les migrants
Sous la direction de Felix Bühlmann
Le projet de recherche "Discrimination basée sur l'origine : Traçage des attitudes et préjugés transmissibles à travers les domaines de la vie et les générations" examine comment la discrimination basée sur l'origine perçue se manifeste dans des domaines vitaux, tels que l'emploi, la garde d'enfants et le logement, et si ces biais sont transmis à travers les générations. Il se penche sur la relation entre la discrimination basée sur l'origine et les structures sociétales, analysant comment les perceptions des groupes internes et externes forment des hiérarchies sociales. En étudiant l'évolution des attitudes discriminatoires dans le temps, le projet évalue l'héritabilité potentielle des biais, explorant si les préjugés des parents basés sur l'origine sont transmis à leur progéniture, pouvant potentiellement mener à une discrimination active. Ce projet est crucial pour comprendre pourquoi et comment la discrimination s'infiltre dans divers domaines de la vie et pour orienter les efforts visant à éradiquer les pratiques discriminatoires, dans le but d'aider les décideurs politiques, les éducateurs et les défenseurs des droits à créer une société plus inclusive. L'objectif ultime est de fournir des insights qui aideront au développement de stratégies pour démanteler la discrimination systémique et promouvoir l'inclusivité
Sous la direction de Daniel Oesh
Ce projet de thèse porte, dans un premier temps, sur l’influence des catégories socio-professionnelles sur les attitudes au niveau économique (libéralisme vs redistribution) et culturel (valeurs progressistes vs traditionnelles). Les groupes professionnels se positionnent assez distinctement les uns des autres sur ces deux axes. Sur la base des données de l’European Social Survey (ESS), le projet étudie comment les positions des catégories socio-professionnelles sur ces deux axes d’attitudes évoluent dans le temps. Les données de la World Values Survey (WVS) seront également utiles pour élargir le propos au-delà du cadre européen de l’ESS.
Dans un deuxième temps, cette thèse s’intéresse également aux effets de la mobilité professionnelle intragénérationnelle sur le positionnement individuel sur ces deux axes d’attitudes politiques. Cette partie de la thèse interroge comment la mobilité professionnelle influence les attitudes politiques dans la durée (au lieu d’une perspective binaire avant-après). Les effets potentiels d’anticipation peu avant le changement, ainsi que l’influence progressive qui continuerait après celui-ci, sont ainsi considérés. Les données utilisées seront ici issues de panels (SHP, BHPS/UKHLS, …) pour permettre cela. Elles seront étudiées à l’aide de modèles difference-in-difference, avec effets fixes asymétriques.
Sous la direction de André Berchtold
Les données quantitatives sont généralement sujettes à des données manquantes (DM). Ces dernières sont presque impossibles à éviter dans de nombreux domaines de recherche tels que les soins de santé ou les sciences sociales. Lorsqu'elles sont mal gérées, les DM peuvent donner lieu à des estimations erronées et donc affecter la validité globale d’une étude. Ainsi, les DM représentent un défi majeur dans la conception des études, en particulier dans les études longitudinales qui sont de plus en plus utilisées dans la recherche en santé et en sciences sociales.
Pour gérer les DM, de nombreuses méthodes ont été proposées. Parmi elles, on trouve l’imputation multiple (IM) développée par Rubin (1977). L’IM est une méthode puissante qui donne des résultats fiables dans un cadre transversal. Cependant, son application dans le contexte longitudinal est peu explorée. En effet, les caractéristiques des données longitudinales, telles que la structure temporelle des données, les corrélations inter et intra vagues, constituent un réel challenge à considérer dans l’application de l’IM dans un contexte longitudinal.
C’est dans ce cadre que s’inscrit cette thèse. D’abord en mettant l'accent sur les conséquences de l'utilisation de l'IM, ensuite en accordant une attention particulière aux stratégies permettant d'éviter les possibles pièges dans l'application de l'IM dans un contexte longitudinal. L'objectif principal est d'explorer l'influence de l'imputation sur les résultats finaux et d'étudier les limites de l'IM sur des données longitudinales. Pour atteindre cet objectif, la méthode classique de l’IM, la méthode des incréments linéaires et le modèle mixte linéaire seront utilisés pour traiter les DM. La comparaison de ces trois méthodes sera effectuée à l'aide de données simulées et de données réelles longitudinales.
Sous la direction de Felix Bühlmann et Jean-François Bickel
Inscrite dans le projet « Surmonter la vulnérabilité face au chômage : possibilités et limites des politiques sociales dites « actives » » du PRN LIVES, cette thèse se propose d’analyser les convergences et divergences des évaluations du travail de deux acteurs principaux du marché du travail : les demandeurs d’emploi et les entreprises susceptibles de les engager. Le terrain de recherche s’orientera vers le secteur de la construction en Suisse romande. En nous intéressant aux critères de sélection du personnel qui prévalent dans les entreprises de construction, qui sont elles-mêmes des organisations très hiérarchisées et fortement segmentées par sexe et nationalité, et aux stratégies de valorisation de soi développées par les chercheurs d’emploi, nous cherchons à identifier les mécanismes d’évaluation du travail et leurs composantes, à comprendre les logiques à l’œuvre et à examiner en quoi et comment ils contribuent à (re)produire de l’inégalité. La mise en perspective de ces deux points de vue nous permettra une réflexion sur l’adéquation des actuelles politiques publiques pour l’emploi. Nous avons choisi une méthode qualitative de récolte de données. Nous allons donc procéder à une série d’entretiens en face à face avec les responsables du recrutement et les employés de plusieurs entreprises concernées ainsi qu’avec les demandeurs d’emploi se dirigeant vers le secteur de la construction, selon leur niveau de qualification et la durée de leur chômage.
Sous la direction de Jean-Marie Le Goff
J’utilise pour ma thèse les données de l’enquête Devenir parent. Je m’intéresse à la manifestation des statuts-maître sexués (Levy et Krüger, 2000 et 2001). Il s’agit d’un concept qui vise à expliquer la traditionalisation que connaissent les couples au moment de la transition à la parentalité par les contraintes institutionnelles qui pèsent sur eux. Dans ce but, je travaille sur les liens entre les intentions de répartition des tâches de soin à l’enfant formulées par des couples avant et après la naissance de leur premier enfant et les pratique de répartition de ces tâches de soin ainsi que sur les facteurs influençant ces intentions et ces pratiques. À long terme, je m’intéresse à comment les couples envisagent le moment de la transition à la parentalité, du point de vue du travail, de l’organisation de la garde, de la répartition des tâches et comment cela se passe dans les faits.
Sous la direction de Stephanie Steinmetz
Le projet de recherche "Discrimination basée sur l'origine : Traçage des attitudes et préjugés transmissibles à travers les domaines de la vie et les générations" examine comment la discrimination basée sur l'origine perçue se manifeste dans des domaines vitaux, tels que l'emploi, la garde d'enfants et le logement, et si ces biais sont transmis à travers les générations. Il se penche sur la relation entre la discrimination basée sur l'origine et les structures sociétales, analysant comment les perceptions des groupes internes et externes forment des hiérarchies sociales. En étudiant l'évolution des attitudes discriminatoires dans le temps, le projet évalue l'héritabilité potentielle des biais, explorant si les préjugés des parents basés sur l'origine sont transmis à leur progéniture, pouvant potentiellement mener à une discrimination active. Ce projet est crucial pour comprendre pourquoi et comment la discrimination s'infiltre dans divers domaines de la vie et pour orienter les efforts visant à éradiquer les pratiques discriminatoires, dans le but d'aider les décideurs politiques, les éducateurs et les défenseurs des droits à créer une société plus inclusive. L'objectif ultime est de fournir des insights qui aideront au développement de stratégies pour démanteler la discrimination systémique et promouvoir l'inclusivité.
Sous la direction de Laura Bernardi :
Les problèmes de santé mentale sont identifiés comme faisant partie des principaux problèmes de santé parmi les jeunes. En réalité, le bien-être des jeunes ne s'améliore pas et semble même décliner au fil des ans. Pour résoudre ce problème, il est crucial de ne pas négliger l'influence des relations familiales. En effet, les parents jouent un rôle important dans le bien-être des enfants, et l'influence va dans les deux sens. Cependant, la littérature sur les interrelations entre la santé mentale des parents et leurs enfants est rare et se concentre principalement sur les mères et leurs enfants. De plus, la plupart des études sont basées sur des données transversales qui ne permettent pas de mesurer avec précision les interrelations de santé mentale et d'évaluer leur direction, et aucune n'a encore utilisé de données longitudinales suisses. Acquérir une meilleure compréhension des interrelations entre la santé mentale des parents et celle des enfants serait bénéfique pour le développement des politiques, la prévention et le traitement des problèmes de santé mentale eux-mêmes.
Dans une perspective de parcours de vie, l'objectif de cette thèse est de contribuer à la recherche sur le bien-être des parents et des enfants en évaluant leurs interrelations en matière de santé mentale et leur direction. Elles seront examinées par sous-groupes (sexe, lieu d'origine et conditions socio-économiques) ainsi que par structures familiales (enfants vivant avec deux parents, parents célibataires et beaux-parents). Le rôle des politiques sociales sur la santé mentale de la famille sera également étudié.
Sous la direcrtion de Caroline Roberts
Réalisée dans le cadre du projet financé par le FNS "People-Opinion Networks : A study of polarization in word embeddings and social networks in Switzerland and Southern Africa", cette thèse étudiera la polarisation et la radicalisation en utilisant le modèle People-Opinion Networks. Ce modèle utilise le machine learning et l'analyse des réseaux sociaux, en intégrant les réseaux relationnels et les caractéristiques linguistiques des acteurs pour mieux comprendre comment se produit la polarisation des groupes. Il le fera dans le cadre de trois études de cas. Le premier est celui de The Red Pill, un espace en ligne où les hommes se réunissent pour discuter de leurs problèmes, qui a attiré l'attention en devenant un forum misogyne. Ce premier cas sera une étude longitudinale de la dynamique de groupe du forum tandis qu'une deuxième étude s'intéressera aux individus les plus radicalisés de ce groupe et à leur radicalisation dans le temps. La troisième étude portera sur la guerre civile espagnole. Ce projet se concentrera sur les groupes qui constituaient la gauche dans le conflit qui, tout en ayant un ennemi commun, étaient idéologiquement divisés. Cette étude de cas historique sera plus limitée en termes de données, ce qui donnera l'occasion d'étudier comment mieux intégrer les données historiques dans de nouvelles méthodologies et donner une nouvelle perspective à cette période importante de l'histoire espagnole.
Sous la direction de Laura Bernardi
Ses principaux intérêts de recherche sont la sociologie de la famille, le parcours de vie, l’analyse longitudinale et les méthodes qualitatives. Sa thèse étudie le parcours et les conditions de vie des familles en Suisse romande avec une expérience de monoparentalité. Basée sur l’échantillon du projet de recherche « Les multiples parcours de la monoparentalité » (2012-2022), sa thèse se focalise sur leurs adaptations à différents domaines de vie, l’adoption de nouveaux rôles et leurs reconfigurations familiales avec une perspective longitudinale et qualitative.
Sous la direction de Felix Bühlmann
Dans le cadre de ma thèse, je m'intéresse à la séparation chez les couples de parents mariés et non mariés. L'augmentation du nombre de divorce dans les pays occidentaux fait partie d'un mouvement plus large qui affecte la famille comme institution: alors que les unions traditionnelles se fragilisent, d'autres formes de familles, telles que des couples non-mariés avec enfants, émergent. Le divorce est souvent mentionné comme un exemple d'événement qui remet en cause non seulement le parcours de vie, qui est supposé suivre des règles et attentes sociales, mais aussi l'identité, le statut et les rôles sociaux de celles et ceux qui le vivent. Cependant, comme les ruptures d'unions sont devenues de plus en plus fréquentes et concernent tout type de couples, je me demande si le divorce et la séparation peuvent toujours être considérés comme des événements critiques, et si oui, dans quels contextes. Afin de répondre à ces questions, j'utilise un design de méthodes mixtes (données et méthodes) tout en suivant quatre approches inspirées de la perspective du parcours de vie, à savoir une prise en compte de l'interdépendances des trajectoires familiales et professionnelles avant et après la séparation, un accent mis sur l'effet du temps (ordre, durée) par rapport à l'événement, un examen de l'influence des contextes sociaux et institutionnels, et finalement une innovation méthodologique.
L'égalité des chances est reconnue comme un principe de justice fondamentale, cependant, sa définition fait encore l'objet de débats, et les approches actuelles pour la mesurer sont inadéquates. Cette thèse répond à ces deux questions en proposant une innovation théorique et une méthodologique. D’abord, elle fait la distinction entre une définition d’égalité d’opportunité ‘libérale’ et une définition ‘radicale’. La première reconnaît comme équitables les inégalités découlant de talents naturels différents, alors que la seconde inclut les dotations génétiques dans les facteurs moralement arbitraires – comme l’origine sociale, le genre, et l’ethnie – qui ne constituent pas une base équitable selon aucune définition. Deuxièmement, elle prend en compte deux niveaux d'origine des inégalités, à savoir entre les familles et au sein de celles-ci. En fait, notre approche complète la mesure traditionnelle de similarité entre frères et sœurs, quantifiant la première dimension, avec des facteurs au niveau individuel qui expliquent inégalités au sein des familles. Pour les deux aspects, des éléments critiques sont considérés. D’un point de vue théorique, la supposition que l’effort constitue une base équitable pour les inégalités parce qu’il est sous le contrôle de l'individu est remise en question. Concernant la méthodologie, l'estimation de l'égalité des chances libérales est raffinée en prenant en compte les scores polygéniques comme mesure de la transmission équitable des dotations génétiques des parents aux enfants.
Sous la direction de Leen Vandecasteele
Des études de plus en plus nombreuses dans toutes les disciplines suggèrent que les conditions de vie de la petite enfance ont un impact sur la vie future. Entre autres, les programmes d'éducation de la petite enfance (EPE) ont été considérés comme une politique d'investissement dans le capital humain qui améliore non seulement les performances des élèves mais favorise également la conciliation de la vie professionnelle et familiale pour les parents, en particulier pour les mères. Ma thèse analysera les impacts de l'éducation pré-primaire obligatoire en Suisse, un changement de l'école obligatoire établi par l'Accord intercantonal sur l'harmonisation de la scolarité obligatoire (Accord HarmoS). La première partie de l'analyse se concentre sur l'impact de l'éducation pré-primaire sur les résultats scolaires des enfants et sur la mobilité éducative et sociale intergénérationnelle. L'objectif est d'étudier l'éducation pré-primaire universelle en tant que stratégie de réduction des inégalités sociales et d'égalisation des chances en matière d'éducation. La deuxième partie est axée sur l'effet de la fréquentation d'un établissement préscolaire sur le marché du travail maternel. Ainsi, elle est centrée sur la mesure de l'impact de la fréquentation préscolaire sur l'emploi maternel et les inégalités de genre sur le marché du travail. Ma thèse vise à contribuer à la discussion sur les politiques de la petite enfance en tant qu'approche à deux générations pour remédier aux inégalités.
Sous la direction de Laura Bernardi
Cette thèse a pour objectif d'étudier le lien entre les modes de garde et le bien-être des enfants, et plus particulièrement d'acquérir une compréhension globale des facteurs qui influencent le bien-être des enfants après la séparation ou le divorce des parents, en adoptant une approche fondée sur la théorie des parcours de vie. Premièrement, l'objectif est de caractériser, selon la dimension socio-structurelle, les modes de garde en termes de distribution et de caractéristiques familiales après la séparation ou le divorce des parents en Suisse. Nous tenterons en particulier de comprendre le rôle distinctif de la sélectivité sociale dans les différents modes de garde. Ensuite, le deuxième objectif sera d'examiner comment ces arrangements de garde changent ou restent stables et pourquoi, en identifiant les conditions socio-structurelles sous lesquelles les arrangements de garde changent en termes de durée, de stabilité et de trajectoire. Dans la deuxième partie de cette thèse, le but sera d'étudier l'impact de la séparation ou du divorce des grands-parents sur la situation actuelle, à savoir sur la séparation ou le divorce des parents, les modes de garde et le bien-être des enfants. Enfin, le dernier chapitre évaluera si le bien-être des enfants varie en fonction des modes de garde après la séparation et, si tel est le cas, déterminera comment et qu’est ce qui explique une telle variation en utilisant les familles intactes comme groupe de comparaison.