La majorité des êtres humains sont enclins à croire en des choses infondées (sans preuves scientifiques). Beaucoup d'entre nous croient, par exemple, en plusieurs dieux, en l’existence de pouvoirs surnaturels, ou encore mettent en place des rituels et des comportements superstitieux. D’autres dépensent volontiers de l'argent pour des moyens de guérison dont l’efficacité n’a pas été vérifiée scientifiquement. Récemment, nous nous sommes interrogés sur la croyance selon laquelle nous sommes capables de détecter le mensonge, parce qu’en réalité, nos performances ne sont pas bonnes et nous ne faisons que deviner.
Notre recherche s’intéresse aux liens entre de telles croyances, la personnalité et des biais cognitifs. Nous nous intéressons aux corrélations et à la causalité de ces corrélations.
Les couleurs peuvent façonnent notre environnement. Les individus sont rarement indifférents quand il en vient à choisir une couleur, en particulier lorsqu’elles sont saillantes. L’opinion populaire assume que les couleurs peuvent même interagir avec nos états affectifs, sous la forme de changements d’humeur ou du bien-être. Compte tenu de la littérature scientifique actuelle, nous sommes sceptiques quant aux affirmations générales concernant les relations couleurs-affects : en effet, le manque d’études systématiques répondant aux normes empiriques actuelles ne permet pas de confirmer ces opinions. Avec nos études, nous visons à enrichir la littérature scientifique grâce à des études démontrant comment la couleur peut être liée aux affects de manière fiable et valide. Nos projets se regroupent autour de trois axes : i) les paradigmes expérimentaux de la psychologie cognitive ii) les cadres théoriques de la psychologie des émotions, et iii) connaissances sur la science des couleurs dans les applications quotidiennes.
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Dans notre cerveau, nous avons deux hémisphères qui n'ont pas les mêmes fonctions. Chez les patient∙e∙s, nous connaissons leur spécialisation grâce aux études lésionnelles. Chez les participant∙e∙s en bonne santé, nous effectuons des études des hémichamps visuels. Dans notre laboratoire, nous étudions quelles fonctions sont latéralisées dans quel hémisphère. En particulier, nous avons développé une tâche de décision lexicale latéralisée, utilisable dans différentes langues. Nous évaluons également les capacités langagières et spatiales de l'hémisphère droit, et testons le lien entre la personnalité, la créativité et l'asymétrie hémisphérique. Finalement, nous testons l’importance des gestes de la main droite pour le développement du langage chez l’enfant.
Le traitement de l'identité des visages est un sous-domaine dynamique des neurosciences cognitives et de la psychologie qui se concentre sur la manière dont le cerveau traite les visages en tant qu'identités uniques. Il explore les mécanismes impliqués dans la distinction, la reconnaissance ou l'identification des visages. L'un des objectifs est de mieux comprendre les bases neuronales et informatiques qui sous-tendent la diversité des capacités humaines en matière de traitement des visages. Le second objectif est d'appliquer ces connaissances compte tenu de leurs implications pratiques diverses et croissantes dans des domaines tels que la sécurité, la vision par ordinateur et même les thérapies d'interaction sociale.
En recoupant d'autres domaines tels que la cognition sociale, le traitement des émotions et la mémoire, ce domaine de recherche multidisciplinaire offre des perspectives spécialisées sur les mécanismes cérébraux et des questions plus générales sur la cognition humaine et l'interaction sociale. Pour plus d'informations sur ce domaine de travail, voir https://afclab.org/