Responsable: Lucie Schoch
Plusieurs chercheur·euses du Centre d'études olympiques & de la globalisation du sport (CEO&GS) travaillent – plus ou moins directement – sur la thématique sport et genre. Adoptant des approches historiques, sociologiques, psychologiques ou issues des sciences juridiques et des sciences de la communication, ils·elles s’intéressent au sport comme un système social organisé et un microcosme de la société au sein de laquelle il est pratiqué.
Les recherches menées cherchent à démontrer comment le sport a contribué et continue de contribuer à la production, la reproduction mais aussi la contestation des normes de genre. Elles envisagent le sport, historiquement défini comme un conservatoire de la virilité, comme le lieu de nombreuses inégalités et discriminations liées au genre et à l’orientation sexuelle, sur les terrains comme en dehors : médias, encadrement ou encore gouvernance des instances sportives.
Ces recherches révèlent également comment le sport participe à la construction du genre, c’est-à-dire à l'apprentissage de rôles sexués féminins et masculins, à la construction des interactions et des identités genrées, à la production de rapports sociaux inégalitaires entre hommes et femmes, ainsi qu'à la reproduction, mais aussi parfois la subversion, de normes hétérosexuelles. L’ambition de ces études et réflexions est ainsi de promouvoir davantage l'égalité dans et par le sport.
Les recherches du CEO&GS permettent de venir nourrir les réflexions menées dans le cadre du Global Observatory for gender equality & sport dont l’UNIL est le partenaire académique. Cet observatoire, mis en place en 2021 en partenariat avec l’UNESCO, la Ville de Lausanne et le Canton de Vaud, vise à promouvoir l'inclusion, l'égalité des chances et la non-discrimination dans et par le sport, l'éducation physique et l'activité physique, en particulier pour les femmes dans toute leur diversité.
