Stauffer Laeticia

Présentation

Diplômée en sciences sociales de l'Université de Neuchâtel, j'ai travaillé durant plusieurs années en tant qu'assistante de recherche à la Haute Ecole de santé du Canton de Vaud (HESAV) et à la Haute Ecole spécialisée de la Suisse italienne (SUPSI), collaborant à des recherches portant sur l'expérience des proches dans les situations de suicide assisté ainsi que les membres âgés de l'association EXIT Suisse romande (association d'aide à mourir dans la dignité).

Engagée au sein de l’ISSR depuis 2018, j’y ai occupé diverses fonctions en tant qu’assistante diplômée ad interim et chargée de cours au sein de la chaire de Prof. Irene Becci. J’ai également participé en tant que chargée de recherche (2019-2022) à une étude du Prof. Pierre-Yves Brandt portant sur la spiritualité et le bien être des personnes âgées à domicile et le bénévolat des personnes âgées de 65 ans et plus, étude mobilisant une méthode mixte (questionnaires et entretiens).

Depuis 2023, je suis assistante diplômée et participe à un projet qui porte sur l’accompagnement spirituel et existentiel des personnes âgées de plus de 65 ans suivies par des prestataires de soins à domicile dans le canton de Vaud en Suisse (ASEPA). Ce projet consiste à observer et évaluer l’implémentation d’un dispositif d’accompagnement spirituel et existentiel destiné à cette population, et pour ce faire mobilise des méthodes de recherches qualitatives (focus groupes, entretiens, observation participante).

Parallèlement, je mène une thèse de doctorat en sociologie à l'Université de Lausanne sous la direction de prof. Irene Becci, qui porte sur le yoga postural moderne dans les parcours de vie en contexte d’individualisation des risques de santé et de spiritualités contemporaines. Cette recherche s’intéresse aux rapports à la santé et la spiritualité des pratiquant.e.s et enseignant.e.s de yoga. Mobilisant des méthodes de recherche qualitatives (observation participante, entretiens, analyse de documents, etc.), l’analyse porte sur les réseaux de significations émiques de ces dimensions en les situant dans les contextes de socialisation des cours. Il s’agit plus largement de mettre en lumière les trajectoires de yoga de ces pratiquant.e.s en portant attention notamment à la dimension genrée des parcours de vie. Cette recherche part d’une comparaison de plusieurs cours en Suisse romande, pour s’étendre à une analyse multi-site par suivi des réseaux de connaissances, en Suisse et à l’étranger.