Bienvenue à l’École de médecine !

Études prégraduées en médecine
Vouloir devenir médecin aujourd’hui, c’est se trouver face à un vaste éventail de carrières: il y a bien sûr le médecin généraliste, pilier du système de santé, mais aussi les nombreuses spécialités, sans oublier la voie du médecin-chercheur.

Toutes ces facettes du métier sont abordées dans le curriculum que vous propose l’UNIL. Cette formation prégraduée est commune à toutes les spécialités et s'articule en deux étapes de 3 ans chacune, le Bachelor et le Master. 

• Le Bachelor (3 ans, 180 crédits ECTS) est consacré à l’enseignement des sciences de base (physique, chimie), des sciences biomédicales (biologie des cellules et des tissus, biochimie, morphologie, physiologie, etc.), des bases théoriques de la physiopathologie, de la médecine communautaire, de la santé publique ainsi que des sciences humaines en médecine. Il est complété par un enseignement des compétences cliniques avec une première immersion auprès des patient·e·s.
• Le Master (3 ans, 180 crédits ECTS) consiste en une immersion progressive en milieu clinique. Il est dévolu à l’enseignement des bases théoriques des pathologies et des bases cliniques – théoriques et pratiques – de la prise en charge des patient·e·s. Aboutissement de ce processus d’apprentissage pratique, la 3^e année de Master (c’est-à-dire la 6^e et dernière année des études de médecine) est consacrée entièrement aux stages.

Depuis 2018, l’École de médecine propose un programme Passerelle (1 an, 60 crédits ECTS) permettant aux titulaires d’un bachelor en biologie, en ingénierie des sciences du vivant, en sciences biomédicales, en biochimie, en sciences pharmaceutiques, en médecine dentaire ou en médecine vétérinaire d’accéder au Master en médecine par le biais d’une mise à niveau d’une année, sans passer par le Bachelor en médecine. De très bonnes connaissances en sciences biomédicales de base constituent un prérequis pour l’accès à ce programme, dont l’examen d’admission est très sélectif.

Études postgraduées et spécialisations
Pour pouvoir pratiquer la médecine à l’issue de cette première formation, les titulaires d'un Master en médecine doivent se présenter à l’examen fédéral de médecine, commun à toutes les facultés de médecine de Suisse et régi par les conditions de la Loi fédérale sur les professions médicales (LPMéd). La réussite de cet examen leur permet d'accéder au Diplôme fédéral de médecin.

Spécialités ISFM
Les jeunes diplômés poursuivent ensuite leurs études par plusieurs années de formation postgraduée (5 à 6 ans selon les spécialités) afin de pouvoir pratiquer la médecine en Suisse de manière indépendante. Cette spécialisation n’est pas du ressort de l’Université : l’obtention du Diplôme de médecin spécialiste est réglée par l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM, dépendant de la FMH).

• Le détail des spécialités et sous-spécialités peut être consulté sur le site de l'ISFM. 

Thèses de doctorat
Il est également possible de compléter sa formation en effectuant un travail de recherche dans le cadre d'un doctorat (Doctorat MD ou Doctorat MD-PhD). Ces formations postgraduées sont du ressort de l'École doctorale de la FBM.

Bref historique de la capacité de formation lausannoise. En une dizaine d'années, celle-ci est passée d’une centaine de diplômé·e·s par an à plus de 200 pour atteindre l’objectif de 245 fixé dans le cadre du « Programme spécial 2017-2020 de la Confédération pour l’augmentation du nombre de diplômes délivrés en médecine humaine ». Cet objectif devrait être atteint avec la volée qui a commencé ses études en 2019.

D’où vient ce «chiffre magique» de 245 diplômé·e·s par an à Lausanne? Cette limitation est propre à la médecine dont les quotas sont arrêtés à l’échelle suisse. À l’époque où ce nombre a été fixé, il correspondait à la contribution que l’on pouvait attendre de l’UNIL pour que, globalement, la Suisse forme les médecins dont elle a besoin. Pour rendre ce nombre possible, des efforts conséquents ont été entrepris pour obtenir davantage de places d’immersion clinique.

En effet, l’enseignement en milieu clinique fait partie intégrante du cursus dès la 3^e année de médecine et il est de facto limité par la capacité d’accueil et d’accompagnement des structures hospitalières et ambulatoires. Pour les étudiant·e·s lausannois·e·s, la formation pratique s’effectue principalement au CHUV et à Unisanté, dans les hôpitaux périphériques de la région romande, mais également auprès d’un réseau de praticiens en cabinet habilités à former des étudiant·e·s. Ces places auprès des patient·e·s sont en nombre limité, car elles nécessitent un encadrement adéquat et le système est actuellement sous forte tension.