L'enseignement dispensé par la FTSR dans les cursus de Sciences des religions est regroupé en "Historiographie, concepts et méthodes", "Champs", "Approches" et "Langues"
L'enseignement dispensé par la FTSR dans les cursus de Sciences des religions est regroupé en "Historiographie, concepts et méthodes", "Champs", "Approches" et "Langues"
Historiographie et épistémologie de l'histoire des religions
Il s'agit ici de thématiser les problèmes, théories, méthodes et pratiques institutionnelles de la recherche scientifique en histoire des religions. Une première étape retrace l'histoire de l'interrogation sur l'altérité culturelle (représentée tour à tour par les civilisations antiques, les cultures extra-européennes et les couches populaires européennes). Une deuxième étape étudie l'histoire de l'interrogation, développée par les sciences humaines et sociales, sur la genèse, la nature et la fonction du phénomène religieux.
Les modules concernés comprennent un cours d'introduction à l'histoire des religions, un cours général et méthodologique sur les traditions religions, un cours d'épistémologie et d'historiographie des sciences des religions, des travaux pratiques de lectures de textes, et un examen final.
Ce champ étudie de manière critique, à partir de l’ensemble de la documentation disponible, littéraire ou non, l’histoire des cultures et des traditions religieuses se définissant comme chrétiennes. La perspective adoptée allie anthropologie, histoire sociale et histoire des idées et des représentations pour analyser les christianismes ancien et moderne en eux-mêmes ainsi que dans leurs contacts avec d’autres cultures. Pour la période ancienne (Antiquité tardive), l'enseignement porte sur la diversité et la diffusion du christianisme dans le monde méditerranéen. Pour la période moderne (depuis la Renaissance), l’évolution des cultures et traditions chrétiennes est envisagée dans une problématique de décentrement, de pluralisation confessionnelle et de sécularisatio
Les enseignements du champ "Histoire du judaïsme ancien et moderne" abordent le judaïsme dans ses dimensions historique, sociologique, culturelle, philosophique, politique et religieuse. Les cours initient l’étudiant-e à une démarche critique raisonnée des sources liées au judaïsme, de l’antiquité à la période contemporaine
Les enseignements en socio-anthropologie et histoire des islams développent une approche critique de l’histoire et permettront aux étudiant·e·s de découvrir les grandes dates de l’Islam politique, la diversité des acteurs et des doctrines en terre d’Islam, de se familiariser avec les sources médiévales et la méthode historique, d'examiner les grands groupes sociaux (femmes, non-musulmans, esclaves, élites religieuses et politiques), les institutions (justice, armée) et les courants de pensée ayant façonné l’Islam savant. Un enseignement en plusieurs niveaux de l’arabe littéral est également proposé, la maîtrise de la langue étant un outil indispensable pour l’étude aussi bien de l’Orient que de l’Occident musulman.
Le champ "pluralité religieuse et spirituelle dans les sociétés contemporaines" s'inscrit dans une approche pluridisciplinaire: conjointement la sociologie, la psychologie des religions et l'anthropologie culturelle et sociale mettent en perspective empirique et théorique la pluralisation religieuse due aux migrations et à la globalisation culturelle, l'émergence de nouvelles spiritualités et les interactions entre les différentes formes que prend cette nouvelle pluralité religieuse et l'Etat et la société civile.
Cet enseignement a pour but de promouvoir l'étude de formations historico-religieuses qui, dans leurs contextes d'appartenance respectifs, se présentent "marginalisées" par rapport aux formes religieuses historiquement dominantes. Il comporte trois domaines d'étude spécialisés:
Les religions d'Asie du sud sont un champ privilégié pour l'histoire comparée des religions en raison des multiples traditions religieuses qui coexistent dans cette aire géographique. Les enseignements qui lui sont liés sont construits autour de trois axes : linguistique, historico-culturel et comparatif. L’axe linguistique vise l’acquisition de compétences grammaticales, littéraires et orales de langues du sous-continent, notamment le hindi et le sanskrit, mais aussi l’ourdou ou les langues moyen-indiennes. L’axe historico-culturel vise à étudier les cultures d’Asie du Sud dans une perspective diachronique et dans ses diverses composantes sociales. Sont notamment abordés les courants littéraires, intellectuels et politiques, avec un accent particulier porté sur l’histoire des religions du sous-continent, dans leurs expressions savantes et populaires. L’axe comparatif permet aux étudiants de situer l’Asie du Sud dans ses multiples interactions avec les cultures variées qui l’ont formée, ainsi que de développer un regard critique sur l’appareil conceptuel des sciences humaines.
Les enseignements dans le champ des religions polythéistes des mondes antiques couvrent les civilisations grecque, romaine, égyptienne et du Levant, qui sont envisagées ici comme constituant une aire culturelle à la fois diverse et cohérente. À l'Université de Lausanne, ces religions font l'objet d'une approche interdisciplinaire, s'appuyant sur les méthodes de la philologie, de l'histoire, de l'iconographie, de l'archéologie et de l'anthropologie. En outre, une attention particulière est donnée aux démarches comparatistes, notamment dans la mesure où celles-ci permettent de mettre en évidence les spécificités de chaque religion. Les étudiants ont la liberté soit d'approfondir l'étude des pratiques et représentations religieuses dans l'un des trois champs d’intérêt, soit de privilégier l’étude comparée de deux religions. Ces enseignements sont principalement donnés par des enseignants rattachés à la Section d'archéologie et des sciences de l'Antiquité (Lettres) et à l’Institut romand des sciences bibliques (FTSR). L'offre est complétée par celle de l'Unité d'histoire et d'anthropologie des religions de l'Université de Genève .
Nota bene:
Les champs Religions d'Asie du Sud et Religions polythéistes des mondes antiques: Grèce - Rome - Levant - Egypte sont dispensés par la Faculté des Lettres.
L’étude des religions a été un domaine privilégié de l’anthropologie ou ethnologie, comme voie d’accès aux discours et pratiques des cultures étudiées. Aujourd’hui, si la notion de religion (comme toute notion européenne) doit être relativisée, les outils théoriques forgés dans ce domaine restent utiles pour la compréhension. À Lausanne, les enseignements d’anthropologie des religions dressent un bilan des méthodes développées par les auteurs 'classiques' de l'ethnologie (enquêtes de terrain qualitatives, perspective socio-culturelle d'ensemble, comparatisme, etc.) et leurs critiques (orientalisme, post-colonialisme), avant d'exposer un certain nombre de dossiers (structures et pratiques des panthéons, chamanisme/néo-chamanisme, sorcellerie, OVNI, etc.).
Un cours/atelier d'anthropologie visuelle vient étoffer les enseignements de cette approche.
Basé sur des cours et des séminaires, cet enseignement vise à montrer comment certaines thématiques propres au champ religieux peuvent être éclairées d'un point de vue psychologique. Il comporte un aspect méthodologique: discuter l'application de modèles et d'instruments psychologiques pour interpréter des conduites ou des phénomènes religieux, en particulier lorsque l'on s'intéresse à des traditions qui ne partagent pas la vision de l'être humain sous-jacente à la modernité occidentale. Sur le plan des contenus, il aborde l'étude de quelques aspects du fonctionnement psychique conscient et inconscient, individuel et collectif, et offre un éclairage psychologique de comportements religieux normaux et pathologiques.
Comment traiter des rapports de genre dans une boîte de nuit kosovare à Lausanne? A quels enjeux renvoie le festival de lutte sénégalo-suisse? Dans le monde entier, les pratiques liées à l’appartenance religieuse, qu’elles soient alimentaires, vestimentaires, cultuelles, sont l’objet de constants remaniements en lien avec les mutations des sociétés. L’enseignement dispensé articule les approches théoriques (notions de diaspora, d’espace social transnational et translocal, de société-monde, de diversité, d’événement) et l’application des méthodes d’enquête en sciences sociales (ethnographie, analyse qualitative, anthropologie audio-visuelle) dans l’espace urbain européen et extra-européen, tout en s’inscrivant dans une perspective historique, comparative et genrée.
Pourquoi les fondamentalismes ont-ils tellement de succès dans la société contemporaine? Comment peut-on expliquer les croyances aux OVNI? Et quelle est la raison pour laquelle les Etats-Unis, un des pays les plus industrialisés au monde, est aussi un des plus religieux? C'est à de telles questions mais à bien d'autres encore que la sociologie des religions donne des réponses. Les différents cours de sociologie des religions fournissent aux étudiant-e-s une connaissance profonde des théories classiques et modernes de ce champ scientifique, ainsi que des compétences méthodologiques à l'aide desquelles il est possible d'effectuer des recherches tant qualitatives que quantitatives, sur le champ religieux d'aujourd'hui.
En dialogue constant avec le temps présent, l’approche historique offre l’occasion d’un double décentrement : elle éclaire l’actualité en mettant en évidence les processus de longue durée dont elle est le fruit ; elle invite à un dépaysement au contact de cultures lointaines dans le temps dont nous héritons parfois, mais qui nous sont étrangères par bien des aspects. Science de la culture, elle croise les grilles de lectures issues de l’anthropologie, de la sociologie ou de l’histoire des idées. Elle permet ainsi d’interroger comment différentes époques et différents milieux réinterprètent les symboles, les représentations et les pratiques qui forment une culture religieuse. Elle offre aux étudiants la possibilité d’acquérir des compétences scientifiques spécifiques, mais de portée générale : problématisation, contextualisation, critique historique des documents, bibliographie... L’introduction à l’approche passe par l’enseignement « champs et pratiques en histoire » donné par la section d’histoire en faculté des lettres.
Nota bene:
L'approche Histoire est dispensée par la Faculté des Lettres.
L'enseignement du grec post-classique ou grec de la koinè, qui s'étend sur trois ans, a pour objectif une lecture autonome de la littérature chrétienne des deux premiers siècles.
La 1re année est axée sur l'apprentissage des connaissances grammaticales et linguistiques où la morphologie et la syntaxe des principales difficultés de la langue sont abordées. Cet enseignement prépare également à l'analyse critique des textes et à l'interprétation des textes. La 2e et la 3e année portent essentiellement sur la lecture d'extraits de la Septante (traduction grecque de la Bible juive), des grandes lettres de l'école paulinienne, de textes apocryphes et de textes patristiques.
L'enseignement de l'hébreu biblique, qui dure quatres semestres, favorise une première approche de la langue par une sensibilisation à ses caractéristiques sémitiques. L'apprentissage de la lecture, la présentation de l'essentiel de la morphologie et de la syntaxe ouvrent l'accès à la littérature hébraïque classique de l'Ancien Testament et offrent une méthodologie qui prépare à l'étude de l'exégétique.
Cet enseignement introduit à l'acquisition de l'alphabet, de la grammaire et de la syntaxe de l'hébreu moderne, ainsi qu'à sa lecture. Il est principalement destiné aux étudiant-e-s des facultés de théologie et de sciences des religions, de lettres et de SSP qui suivent des cours d'histoire du judaïsme, mais est également ouvert à toute personne intéressée jusqu'à concurrence de 20 participant-e-s.
L'araméen est attesté depuis le IXe s. av. n. è. dans la région de la Syrie actuelle et ses alentours. Des inscriptions monumentales gravées en écriture alphabétique paléo-araméenne sur pierre constituent les premiers témoignages de la langue dans son stade le plus anciennement documenté (« araméen ancien »). Dès le VIIe s. av. n. è., l'araméen devient une langue internationale dans les empires néo-assyrien, néo-babylonien et perse, on le nomme « araméen d’empire ». Aux époques perse et hellénistique, la langue est utilisée de plus en plus par les juifs de la diaspora et de la Palestine ; ce fait est illustré, entre autres, par les documents de la colonie juive d'Eléphantine, par les parties araméennes des livres bibliques Daniel et Esdras et par les manuscrits araméens de la mer Morte. L’écriture employée est d’abord cursive et évolue vers l’écriture carrée. Au cours du temps, la langue se divise dans des idiomes régionaux qu’on regroupe sous le terme « araméen moyen ». Dans le Judaïsme, l'araméen garde son importance en tant que langue des Targumim (traductions araméennes des livres bibliques) et du Talmud.
Le cours d’initiation (annuel) a pour but d’introduire à la morphologie et à la syntaxe de l’araméen d’empire à partir de la lecture des parties araméennes des livres de Daniel et d'Esdras ainsi que des textes d'Éléphantine. Le cours avancé (annuel) propose un apprentissage approfondi de la langue à différents stades de son évolution à travers de la lecture des inscriptions monumentales en araméen ancien, des documents écrits en araméen d’empire, ainsi que des manuscrits araméens de Qumran.
Cette formation à l’enseignement de l’arabe littéral, moderne et médiéval, se dispense en trois niveaux (I, II et III) dont chacun s’étale sur une année universitaire complète, soit deux semestres. Son objectif premier est d’offrir un outil de travail nécessaire aux étudiant·e·s souhaitant étudier l’histoire de l’Islam et des mondes musulmans ou mener des enquêtes de terrain dans des pays arabophones. Le niveau I est consacré à l’apprentissage des fondamentaux de la langue, à savoir l’alphabet, la grammaire, la lecture et la prononciation. Les niveaux II et III abordent plus en détail la syntaxe, mais aussi la compréhension et la traduction de textes littéraires anciens ou contemporains. Un niveau plus spécialisé d’analyse de sources arabes d’époque médiévale et prémoderne est intégré au cours de master sur l’histoire de l’Islam au sein de la FTSR.
L'ourdou est une langue d'Asie du Sud principalement parlée en Inde, langue reconnue par la Constitution indienne, et au Pakistan dont c’est la langue nationale et officielle. L'ourdou possède un profil international avec des centaines de milliers de locuteurs dans le monde, plus particulièrement au Royaume-Uni, dans le Golfe Persique et l'Afrique de l'Est. Historiquement, l’ourdou a fonctionné comme lingua franca dans le sous-continent indien et il garde, aujourd’hui, une place reconnue grâce à son usage dans le cinéma Bollywood qui s’inspire fortement de dialogues provenant du ourdou.
Le but de l’ourdou intermédiaire est de rendre les étudiants capables de lire, écrire et parler en ourdou. Chaque leçon est divisée en parties de conversation, d'écriture, de grammaire et d'autres activités. La littérature ourdoue consiste en deux séminaires semestriels consacrés à la lecture, la traduction et l’analyse de textes littéraires ourdou. Les élèves abordent plusieurs genres textuels, comme la poésie, le roman, la nouvelle, l'article de presse et la critique littéraire.
Depuis la Constitution de 1950, le hindi est, avec l’anglais, la langue officielle de l’Union indienne. Il appartient à la vaste famille indo-européenne et est parlé par plus de 420 millions d'Indiens (sans compter la diaspora). L'enseignement complet du hindi se fait sur trois ans; il est toutefois possible de remplir les exigences du niveau intermédiaire (B1) en ne suivant que deux ans de cours. Après l’enseignement des bases grammaticales (morphologie) en première année, la matière de la deuxième année de hindi porte sur l’approfondissement et la maîtrise des particularités syntaxiques et sur le développement des compétences de traduction par la lecture d'extraits de textes littéraires. Une place importante est également accordée aux compétences actives écrites (thème) et orales (compréhension, expression). La troisième année consiste en deux séminaires semestriels consacrés à la lecture, la traduction et l’analyse de textes littéraires hindi modernes, mais aussi en langues pré-modernes (braj, avadhi), qui forment des stades intermédiaires entres les langues indo-aryennes anciennes et le hindi moderne.
Linguistiquement, le sanskrit fait partie du rameau indo-iranien de la famille des langues indo-européennes, au même titre que l’iranien. Langue de culte et d’enseignement, elle fut aussi la langue de certains textes bouddhistes et jainas. Apprendre le sanskrit c’est ainsi ouvrir une porte fondamentale vers toutes les sphères de la culture, de la science et de la littérature indiennes.
Poursuivant l’enseignement de la grammaire et de la syntaxe sanskrites de première année, les cours de deuxième puis troisième années sont basés sur une lecture de textes choisis parmi différents genres littéraires et traditions. Ils introduisent aux techniques de traduction (translational) du sanskrit et aux difficultés face aux textes et à leur vocabulaire provenant de différents contextes historiques et culturels. L'enseignement du sanskrit vise également à l’introduction de différents genres littéraires d’un point de vue historique.
Il peut être complété par l'apprentissage de langues moyen-indiennes (pali, gandhari, etc.), indispensables à l'étude des traditions bouddhiques de l'Inde.
La Faculté des lettres propose un cursus de complément de formation en latin, fondé sur la lecture de textes originaux et visant, à partir de l’acquisition de bases grammaticales, à développer progressivement des compétences de compréhension et de traduction. Il est constitué de quatre enseignements semestriels (Introduction I/II, Approfondissement I/II), qui peuvent être suivis soit à raison de deux heures hebdomadaires, soit sous la forme d'un cours bloc d'une semaine avant le début de chaque semestre. Les deux semestres d’approfondissement sont proposés en quatre variantes thématiques (latin et littérature; latin et histoire antique; latin et histoire médiévale et moderne; latin et traduction) et permettent aux étudiant-e-s de s’orienter en fonction de leurs intérêts et d’acquérir des aptitudes à situer les textes dans leur contexte historique, social, culturel et littéraire spécifique. Celles et ceux qui auraient déjà des connaissances préalables ou souhaiteraient compléter le cursus fondamental dans cette langue disposent également d’une offre en paléographie (section d’histoire) ou en langue et littérature latines (section ASA). Chaque étudiant-e pourra, en combinant ces possibilités selon sa situation particulière, atteindre les objectifs linguistiques de son programme, c’est-à-dire apprendre à lire et à comprendre des sources latines et, en étant sensible à leurs enjeux historiques et rhétoriques, à les articuler à leur contexte de production et de réception.
Cet enseignement se déroule sur deux ans et permet de se familiariser avec l’essentiel de la grammaire grecque. Le cours de 1er niveau (Initiation au grec ancien) permet d’aborder les notions fondamentales (temps verbaux à l’indicatif, déclinaisons, emplois des cas, emplois du participe et de l’infinitif) et d’acquérir un vocabulaire de base. Le cours de 2e niveau (Approfondissement des connaissances linguistiques et textuelles) permet de compléter les connaissances grammaticales (avec notamment l’approche des modes verbaux autres que l’indicatif), d’accroître les connaissances lexicales et de développer les capacités d’analyse et de traduction. Les deux cours sont complétés par des travaux d’appuis avec un(e) assistant(e).
L’enseignement repose à la fois sur une approche progressive et structurée de la grammaire et sur une démarche plus intuitive, par immersion dans les textes dès les premières séances, de manière à développer des automatismes dans l’analyse. Les textes abordés, en prose pour la plupart, appartiennent à des genres variés (rhétorique, historiographie, philosophie, mythographie, fiction romanesque).