Mobilité OUT

Vous trouverez ci-dessous les informations relatives aux possibilités d’effectuer un séjour mobilité dans une autre université que l’UNIL, tout en restant immatriculé·e à l’UNIL (mobilité OUT). Une séance d’information est organisée chaque année au début du semestre d’automne.

Quoi ?

C’est la possibilité offerte aux membres de la communauté universitaire, en particulier les étudiant·e·s, d’effectuer un séjour dans une autre université tout en restant immatriculé·e·s à l’UNIL. Dans ce cadre, les étudiant·e·s valident des crédits qui sont reconnus comme équivalents dans leur cursus à l’UNIL.

Cette page est consacrée à la mobilité OUT pour les étudiants de Bachelor et de Master.

Pourquoi ?

Il y a plusieurs raisons possibles – et cumulables – pour motiver une telle démarche :

  • Suivre des enseignements particulièrement intéressants pour son projet académique ;
  • Faire l’expérience d’une autre manière d’étudier, une autre manière d’aborder les matières que l’on a choisi d’étudier dans le cadre de son cursus à l’UNIL. Cela permet de prendre du recul et d’envisager son propre cursus universitaire dans une perspective plus vaste ;
  • Faire l’expérience d’étudier dans une autre langue. Acquérir des compétences approfondies dans une autre langue ;
  • Inclure un séjour à l’étranger dans son cursus d’études constitue un atout pour une carrière académique ;
  • Plus généralement, un séjour dans une autre université, un autre contexte culturel permet de faire une expérience enrichissante culturellement et humainement ;
  • Dans un CV, un séjour mobilité constitue la preuve de son dynamisme, de sa curiosité, de son esprit d’initiative, et de sa capacité à mettre sur pied un tel projet, que ce soit sur le plan intellectuel, mais aussi administratif et humain.
Quand ?
  • En seconde partie de Bachelor, en principe en 3ème année.

Remarque : il est difficile de partir en 2ème année, sachant que le dossier devrait être préparé durant le premier semestre d’étude, sauf pour la mobilité suisse, pour laquelle un départ au second semestre de la 2ème année est envisageable.
 

  • Au Master.

Remarque : si c’est en première année, le dossier doit être préparé à la fin du Bachelor (à condition d’être immatriculé à l’UNIL).

Combien de temps / combien de crédits ?

Au Bachelor il est possible de partir :

  • 1 semestre et valider au maximum 30 crédits dans une autre université ;
  • 2 semestres et de valider au maximum 60 crédits dans une autre université.

Dans le cadre du Master en sciences des religions (90 ECTS), il est possible de partir 1 semestre et de valider au maximum 30 crédits.

Dans le cadre du Master en théologie et du Master en sciences des religions avec spécialisation (120 crédits), il est possible de partir :

  • 1 semestre et valider au maximum 30 crédits dans une autre université ;
  • 2 semestres et de valider au maximum 45 crédits dans une autre université.

Restrictions : ne peuvent pas être validés dans le cadre d’un séjour mobilité :

  • Les examens finaux du Bachelor en théologie ;
  • L'examen intégratif du Bachelor en sciences des religions ;
  • Les recherches personnelles dirigées du Master en théologie ;
  • Le mémoire de Master.

>> Cf. Directive mobilité de la FTSR

Types d'accords

En principe, un séjour mobilité est mis sur pied dans le cadre d’un accord formalisé entre l’UNIL et une autre université. Cela permet d’encadrer au mieux les choses au niveau administratif, de résoudre des questions financières (exonération de la taxe d’inscription dans l’université hôte, taxe réduite à l’UNIL et octroi d’un subside ou d’une bourse) et de garantir que l’université concernée est intéressante pour les étudiant·e·s de l’UNIL.

Il existe plusieurs catégories d’accords. Il est primordial de garder à l’esprit que la procédure et surtout les délais diffèrent d’une catégorie d’accord à l’autre. Tout départ en mobilité suppose la constitution d’un dossier de candidature, qui peut être plus ou moins conséquent en fonction des types d’accords (cf. ci-dessous).

Vous trouverez ci-dessous les caractéristiques des différents types d’accords existants et autres possibilités de partir en échange. La liste des destinations est consultable ici (page FTSR sur les accords) ou sur la base de donnée de l’UNIL.

Accords facultaires

Il s’agit d’accords mis sur pied par la FTSR, qui voit un intérêt particulier pour ses étudiant·e·s d’y effectuer un séjour. Il convient de vérifier si cela concerne une filière en particulier (théologie / sciences des religions), voire une spécialisation en particulier à l’intérieur de votre filière.

  • Délai pour déposer sa candidature : 20 février
  • Public : étudiant·e·s de la FTSR
  • Nombre de places : limité, peu de concurrence
  • Sélection des candidats : par l’enseignant responsable de l’accord
  • Bourse facultaire (cf. ci-dessous)
  • Contact : enseignant responsable + conseiller aux études
Accords SEMP (Swiss-European Mobility Program, anciennement ERASMUS+)

Il s’agit d’accords pour des destinations européennes, mis sur pied par un enseignant, qui voit un intérêt particulier pour ses étudiant·e·s d’y effectuer un séjour. Il convient de vérifier si cela concerne une filière en particulier (théologie / sciences des religions). Comme ces accords sont majoritairement placés sous la responsabilité d’un·e enseignant·e, cela concerne souvent une spécialisation en particulier à l’intérieur de votre filière. Certains accords sont interfacultaires et concernent les sciences humaines en général.

  • Délai : 20 février
  • Public : étudiant·e·s de la FTSR, et parfois aussi de la Fac. des lettres et de la Fac. des SSP
  • Nb de place : limité, peu de concurrence
  • Sélection des candidats : par l’enseignant·e responsable de l’accord
  • Subside SEMP (varie en fonction de l’accord)
  • Contact : enseignant responsable + conseiller aux études
Accords généraux

Il s’agit d’accord pour des destinations majoritairement hors-Europe, mis sur pied par l’UNIL et qui sont proposés à l’ensemble des étudiant·e·s de l’UNIL, toutes facultés confondues. Il est donc très important de vérifier que l’Université qui vous intéresse propose une offre de cours intéressante et pertinente pour vous. Le nombre de places étant limité et la concurrence forte, il est important de soigner son dossier et il est recommandé de postuler pour au moins 2, voire 3 destinations.

  • Délai : 1er décembre
  • Public : étudiant·e·s de toute l’UNIL (sauf médecine)
  • Nb de places : limité, concurrence importante
  • Sélection des candidats par une commission interfacultaire
  • Bourse attachée à l’accord (plus importante que SEMP)
  • Contact : SASME + conseiller aux études
Mobilité suisse

Les démarches pour effectuer un séjour mobilité en Suisse sont simples et il n’y a pas de concurrence. Il convient néanmoins de prévoir un séjour pertinent pour votre cursus d’études, en particulier pour ce qui concerne l’offre de cours.

  • Délais : 15 octobre pour le semestre de printemps suivant / 1er avril pour le semestre d’automne suivant
  • Nb de places : illimité
  • Bourse de 500.- CHF, à condition que cela soit dans autre région linguistique et que le programme puisse être intégré dans le cursus UNIL
  • Contact : SASME + conseiller aux études
Mobilité en indépendant ou « Free mover »

Il est possible d’effectuer un séjour mobilité dans une Université ou Haute Ecole avec laquelle aucun accord d’échange n’a été mis sur pied par l’UNIL ou la FTSR. Dans ce cas, aucun aménagement financier n’est possible et le soutien administratif est réduit. Cela suppose que l’Université sélectionnée soit d’accord que l’étudiant·e s’y inscrive pour une durée d’un semestre ou d’une année, à ses frais. Pour que les enseignements suivis dans cette université, respectivement les crédits obtenus, soient reconnus par la FTSR comme équivalents à des enseignements/crédits lausannois, cela suppose, comme pour tout accord, l’établissement d’un contrat d’études (cf. ci-dessous).

BIP (Blended Intensive Programmes)
Dans le cadre du partenariat CIVIS, dont l’Université de Lausanne fait partie, il est possible d’effectuer un séjour en mobilité hybride dans le cadre d’un enseignement dispensé en partie en ligne et en partie dans une université partenaire, en général une semaine et à la fin de l’enseignement. Pour ce type de séjours, des appels à candidature sont prévus deux fois par année, ainsi qu’un processus de sélection.  Si vous êtes sélectionné, une bourse couvrant en partie les frais de déplacement et de logement est automatique. Il convient également de vérifier avec votre conseillère ou conseiller mobilité si ce cours peut être reconnu dans votre plan d’études.
Vous trouverez des informations sur le lien suivant: https://civis.eu/fr/blended-intensive-programmes 
 
Mobilité partielle

Il est possible, avec l’accord du conseiller aux études ou de la personne responsable de la discipline concernée, de valider un nombre restreints de crédits dans une Université voisine (notamment Neuchâtel, Fribourg, Genève). Font exception les enseignement suivis à Genève dans le cadre des programmes en théologie, qui sont conjoints aux deux Universités. Cela nécessite l’accord de l’enseignant·e concerné·e et l’accord de l’Université concernée pour inscrire l’étudiant·e avec le statut d’externe. L’étudiant·e produit, le moment venu, un PV de résultat à son conseiller aux études.

Stages SEMP

Il existe la possibilité d’effectuer un stage de 2 à 12 mois en mobilité dans n’importe quel pays du programme ERASMUS+, durant ses études ou dans l’année qui suit la fin des études, en bénéficiant d’une bourse.

Renseignements

Questions financières

L’étudiant·e en séjour mobilité OUT paie une taxe réduite (CHF 180.-) à l’UNIL et bénéficie de la gratuité des frais d’inscription sur place (si c’est dans le cadre d’un accord).

Par ailleurs, l’étudiant·e bénéficie aussi d’un subside, qui varie d’une catégorie d’accord à une autre, voire d’un accord à l’autre.

Dans le cas d’un accord SEMP et d’un accord général, le subside est attaché à l’accord, et celui-ci est accordé pour les personnes dont la candidature a été acceptée. Pour un accord SEMP, le subside est généralement de CHF 320.- par mois ; pour un accord général, de CHF 2'500.- par semestre et de CHF 4'000.- par année. Il convient néanmoins de toujours bien vérifier les informations figurant à ce sujet dans la fiche de l’accord (cf. ci-dessous). En raison des périodes d’inter-semestre, au niveau financier on compte 5 mois par semestre dans le cadre d’un séjour mobilité.

Dans le cas de la mobilité suisse, si c’est dans une université allophone et si les crédits sont reconnus par l’UNIL, un subside de CHF 500.- est accordé d’office.

Dans le cas d’un accord facultaire, une demande de bourse facultaire doit être faite, en plus de la candidature pour l’accord lui-même : cf. https://www.unil.ch/ftsr/home/menuinst/formations/bourses.html

  • Pour un séjour en Europe, le montant peut aller jusqu’à CHF 1’600.-
  • Pour un séjour hors Europe, le montant peut aller jusqu’à CHF 2’500.-

La FTSR octroie par ailleurs d’autres bourses, dont certaines sont liées à des accords d’échange en particulier (Göttingen, Manchester pour la théologie), en lien avec l’EERV, et/ou pour des séjours de recherche, pour un terrain ou une formation d’une durée plus restreinte, ou en dehors des périodes de cours. Pour le détail, voir aussi https://www.unil.ch/ftsr/home/menuinst/formations/bourses.html

Pour les étudiant·e·s qui travaillent pour financer leurs études, le SASME peut octroyer des subsides supplémentaires.

Remarque : il est parfois possible de cumuler une bourse liée à un accord SEMP ou général avec une bourse de la FTSR.

Choix de la destination

Pour choisir sa destination, veuillez consulter la base de données des accords ainsi que la listes des accords SEMP et facultaires de la FTSR

Les critères varieront d’un·e étudiant·e à l’autre : projet académique précis, critère linguistique, etc. La question de savoir quels accords sont possibles et/ou intéressants pour vous mérite réflexion. Une discussion avec un·e enseignant·e à ce sujet peut être déterminante, surtout si celui/celle-ci est responsable d’un accord d’échange.

En outre :

  • Prenez connaissance du délai de candidature !
  • Prenez connaissance du site internet de la ou des universités concernées, en particulier pour savoir si l’offre de cours est intéressante pour vous ;
  • Contactez éventuellement la personne responsable de l’accord (accord SEMP ou facultaire) ;
  • Vérifiez le nombre de places pour le ou les accords qui vous intéressent ;
  • Prévoyez plusieurs candidatures s’il s’agit d’accords très demandés, en particulier les accords généraux !
Marche à suivre / planification

Outre les points ci-dessus, voici les étapes requises pour planifier son séjour mobilité :

  • Réfléchir à son projet dans le cadre de son cursus de manière globale, c’est-à-dire en considérant le moment où il s’insère dans votre cursus, en particulier dans sa durée, l’échelonnement des semestres et le nombre des crédits à valider dans les différentes parties du cursus ;
  • Consulter la fiche des accords (une fiche par accord) qui vous intéressent dans la base de données (https://applicationspub.unil.ch/interpub/noauth/php/Ec/ecstartout.php), et prêter attention en particulier aux points suivants :
    • Délai pour déposer son dossier de candidature !
    • Personne de contact ;
    • Niveau de langue requis (si université allophone) ;
    • Subside attaché à l’accord (SEMP ou facultaire) ;
    • Documents constitutifs du dossier de candidature ;
    • Eventuelles conditions particulières, p. ex. niveau de langue requis (cf. ci-dessous).
  • En tenant compte du délai, s’y prendre bien à l’avance, si possible plusieurs mois ou semaines !
  • Fixer le choix d’une ou plusieurs destination(s) ;
  • Dans le cas d’un accord SEMP ou facultaire : se renseigner auprès de l’enseignant responsable ;
  • Consulter les conseillers aux études : Chen Dandelot pour la théologie, Frank Müller pour les sciences des religions ;
  • Etablir un contrat d’études (cf. ci-dessous), qui sera signé par le conseiller aux études ;
  • Bien soigner son dossier, dont la taille varie d’un accord à l’autre. Au minimum, il contient un formulaire de candidature et un contrat d’études ;
  • Déposer son dossier auprès de la personne de contact, si possible avant la date limite !
  • Dans le cas d’un accord facultaire ou de manière complémentaire au subside d’un accord SEMP ou facultaire : faire une demande de bourse ;
  • Attendre que la sélection des candidat·e·s ait eu lieu. Le délai d’attente peut aller d’une semaine à un mois ;
  • En cas de nomination, le dossier est transmis à l’université hôte, et au SASME dans le cas d’un accord SEMP ou facultaire ;
  • S’inscrire dans l’université d’accueil, qui prend en principe contact avec vous directement ; mais pour plus de sécurité, il convient vérifier soi-même sur la page internet sur la mobilité IN sur le site de l’université d’accueil et/ou auprès de la personne de contact;
  • Assister à la soirée des ambassadeurs organisée par l’UNIL ;
  • Se renseigner sur les possibilités de logement, en contactant l’université concernée. Voir aussi https://www.student.com/fr-fr/
  • Si nécessaire, se renseigner sur les possibilités d’emploi à l’étranger ;
  • Dans le cas d’un séjour dans une université allophone, et si nécessaire, se mettre à niveau, notamment en suivant des cours de langues, dès que possible ;
  • Prendre garde aux calendriers académiques différents, notamment pour les sessions d’examens au départ ou au retour et aux inscriptions pour ces derniers !
Exigences linguistiques

Comme indiqué ci-dessus, dans le cas d’un départ dans une université non francophone, il est important de vérifier si l’université visée exige un niveau de langue minimum. Dans certains cas, en particulier en Amérique du Nord, cela peut être une exigence pour que la candidature soit acceptée. Si tel est le cas, il faut produire le résultat d’un test de langue. Certains tests sont payants. Dans ce cas, vous pouvez obtenir un remboursement auprès du SASME, à condition que vous ayez déposé un dossier de candidature. Le cas échéant, un délai supplémentaire peut vous être accordé après le délai du dépôt de la candidature.

Que ce soit pour réussir un tel test, ou de manière plus générale, dans l’éventualité où votre niveau de langue nécessite d’être amélioré, il conviendra de suivre des cours de langues, par exemple au Centre de langues de l’UNIL (www.unil.ch/cdl). Si aucun test de langue n’est requis par l’université dans laquelle vous souhaitez séjourner, cette mise à niveau linguistique peut se faire après le dépôt de votre candidature. Quoi qu’il en soit, il convient de s’y prendre suffisamment tôt !

Pendant votre séjour mobilité

Une fois sur place (voire un peu avant), voici les choses importantes à faire :

  • Contacter la personne responsable dans l'université d'accueil ;
  • Régler les questions pratiques, notamment le logement, la carte d’étudiant, etc. ;
  • Vérifier l’offre de cours (qui aura probablement changé entretemps) ;
  • Vérifier les conditions d’accès aux enseignements sur place (niveau, nombre de places, etc.) ;
  • Soumettre si possible votre programme à la personne responsable sur place ;
  • Mettre à jour son programme via le contrat d’étude, après vérification auprès du conseiller aux études UNIL, que vous pouvez contacter par e-mail (cf. ci-dessous) ;
  • Si nécessaire, soumettre une nouvelle fois votre programme définitif à la personne de contact sur place.
Retour à l’UNIL

Durant votre séjour, et au plus tard un peu avant votre retour, il sera important de s’assurer qu’un PV de résultats est établi par l’université d’accueil et de vérifier si celle-ci le transmet directement à l’UNIL ou si elle vous le remet personnellement. Dans le premier cas, dès votre retour, il faut simplement attendre que la FTSR ait statué sur les crédits reconnus en équivalence. Dans le second cas, il faut faire parvenir le PV dans les meilleurs délais au conseiller aux études de la FTSR, qui enclenchera la procédure de reconnaissance des équivalences. Cette procédure peut prendre du temps ! Le Décanat mettra en regard vos PV de résultats et le contrat d’études. Il se chargera, si nécessaire, de convertir les résultats et les crédits dans le système de l’UNIL. Le cas échéant, il est possible de consulter le conseiller aux études pour ajouter des précisions sur les PV de résultats et/ou la mise en relation entre ceux-ci et le contrat d’études.

Les résultats échoués ne sont en principe pas repris.

Il convient de faire particulièrement attention aux délais, si le retour coïncide avec la fin du cursus à l’UNIL !

Dans le cas d'un transfert en Master à l’UNIL durant le séjour mobilité, n’oubliez pas d’effectuer la procédure de l’UNIL, même depuis l’étranger !

Dossier de candidature

Comme déjà mentionné ci-dessus, il convient de bien vérifier les pièces composant le dossier (le cas échéant en anglais), sachant que le dossier varie en fonction des types d’accord et d’un accord à l’autre. Au minimum, le dossier contient :

  • Le formulaire de candidature, disponible via la fiche de l’accord ;
  • Un plusieurs contrat d’études (2 en cas de mineure externe), également disponible sur la fiche de l’accord. Ce document est important et constitue un critère de sélection.

Par ailleurs, dans certains cas, il doit aussi contenir :

  • Le résultat du test de langue ;
  • Une lettre de motivation (accord généraux):
    • motifs surtout académiques (cours, ressources, etc.), professionnels, év. aussi culturels - motivations personnelles ;
    • convaincre de la pertinence de votre projet.
  • CV (accord généraux) ;
  • Copie des résultats (accord généraux).

Pour certains accords généraux, une lettre de recommandation peut vous être demandée dans un second temps.

Dans le cas où une lettre de motivation est requise, nous vous recommandons de la soigner particulièrement et de mentionner surtout des motifs académiques, c’est-à-dire en quoi la destination que vous avez choisie est pertinente pour votre cursus d’études, votre projet académique. S’agit-il p. ex. d’un centre de compétence dans un domaine particulièrement intéressant et pertinent pour vous ? L’offre de cours est-elle particulièrement attractive et pertinente pour vous ? Y a-t-il des ressources particulièrement utiles pour vous sur place (bibliothèque, documents, etc.). Vous pouvez aussi mentionner des motivations professionnelles et culturelles. N’oubliez pas que cette lettre doit convaincre que votre projet est pertinent et bien construit.

Contrat d’études

L’étudiant·e établit d’entente avec le conseiller aux études un contrat d’études ("learning agreement"). Ce document a une valeur contractuelle et sert à déterminer quels enseignements, quelles évaluations et quels crédits de l’université hôte la FTSR s’engage à reconnaître comme équivalents à des enseignements, évaluations et crédits dans le cursus de l’UNIL et dans quelles parties, quels modules, sous-modules de celui-ci.

Dans le cas d’un programme d’études hors FTSR, comme une mineure externe dans le cadre du Bachelor en sciences des religions, un second contrat est requis pour des équivalences dans ce programme. Dans ce cas, il faut veiller au respect du nombre de crédits qu’il est permis de valider en totalité (cf. ci-dessus et directive).

On trouve ce document sur la fiche de l’accord. Au départ, il s’agit d’un document provisoire, mais précis, indiquant la liste des cours que l’on souhaite valider à l’étranger. Cela suppose qu’il faut consulter l’offre de cours de l’université d’accueil. Dans la phase de préparation, soit avant le séjour mobilité, on fait comme si cette offre serait la même au moment du séjour lui-même.

Le but est d’établir une équivalence structurelle avec le plan d’études UNIL, en tenant compte des critères suivants :

  • Niveau: BA / MA ;
  • Contenu / type d’enseignement: discipline, champ, approche, langue, etc. ;
  • Crédits ;
  • Respect du nombre de crédits en fonction de la durée de l’échange ;
  • Intégration dans les modules !

Ce dernier critère implique donc qu’il faut aussi bien connaître son cursus à l’UNIL.

D’une manière générale, on cherche à remplacer des cours UNIL par quelque chose d’équivalent et pas par quelque chose de forcément identique.

Le contrat d’études doit donc être discuté avec le conseiller aux études, qui le signe dès qu’il estime que le programme est cohérent.

Une fois sur place l’offre de cours peut avoir changé et il est nécessaire de mettre à jour le contrat (cf. ci-dessus).

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