Doctorante FNS en Nouveau Testament et littérature chrétienne ancienne à l’Institut Romand des Sciences Bibliques (IRSB) de l’Université de Lausanne
Sara est doctorante FNS à l’Université de Lausanne. La thèse qu’elle prépare actuellement porte sur des manuscrits arabes des lettres de Paul de Tarse. Son projet est interdisciplinaire : Entre critique textuelle (études des manuscrits du Nouveau Testament), Christianisme oriental et de l’histoire de l’Islam, Sara s’intéresse aussi à l’utilisation et à l’impact des nouvelles technologies dans l’étude des manuscrits. Elle prépare notamment une première édition de la 1ère Lettre aux Corinthiens du Manuscrit Vaticanus Arabicus 13. En parallèle à sa thèse, Sara a dispensé des cours de méthodologie en exégèse à la FTSR.
Avant de commencer sa thèse, Sara a effectué son cursus académique en théologie à la FTSR, en se spécialisant pour le master en sciences bibliques et histoire du christianisme, ainsi qu’en étudiant l’arabe à l’Université de Genève. Après son Bachelor, Sara est partie une année à Tübingen (échange universitaire à la Evangelisch-theologische Fakultät, Eberhard Karls Universität, 2009-2010) en profitant d’une bourse offerte par l’EERV. En préparation à sa thèse, elle a pu partir une seconde fois, à l’Université Saint-Joseph, Beyrouth (2011-2012), grâce à la bourse de recherche d’UNIL. Les différentes bourses offertes aux étudiants et la bonne flexibilité du plan d’études, comme l’encadrement par les conseillers aux études lui ont permis de compléter son cursus en vue des recherches qu’elle effectue aujourd’hui.
La thèse que Sara réalise aujourd’hui traite d’objets anciens, les manuscrits, mais toujours en lien avec des problématiques actuelles. Selon elle, le religieux reste aujourd’hui un phénomène important dans notre société, qui se révèle même de plus en plus présent sur la scène publique. Si les sciences des religions peuvent sembler aujourd’hui plus à même de l’analyser, les recherches en théologie - notamment sur le Christianisme et l’Islam anciens - permettent pour leur part de travailler en dialogue et en dynamique avec les sources anciennes et les nouvelles technologies.