Questionnaire de Proust - Nicolas Salamin

Questions personnelles | Questions professionnelles
 

Questions personnelles

Petit(e), vous vouliez être…?
Conducteur de train. C’est une tradition familiale, l’intérêt pour la biologie est venu à l’adolescence.

Votre livre de chevet?
Je suis un lecteur éclectique: cela va de Céline à Stephen King, en passant par Camus.

Le film qui vous accompagne?
Un monde parfait, de Clint Eastwood.

Un ou une artiste qui vous inspire?
Camus.

La ville de vos rêves?
Je ne suis pas très «ville», mais s’il fallait en choisir une: Dublin.

Un lieu, un jardin secret où vous aimez vous ressourcer?
Seul en montagne.

La fleur que vous aimez?
La soldanelle des Alpes.

Un animal-totem?
Le loup.

Quel don souhaiteriez-vous posséder?
Être plus à l’aise en société?

Et si vous aviez un superpouvoir?
La téléportation.

Vos héros/héroïnes dans l’Histoire?
Churchill.

Et si vous étiez un personnage de fiction?
Je sèche…

Technophile, technophobe?
Technophile par mes recherches, bien sûr, mais je vois aussi les problèmes que les technologies amènent, j’essaie parfois de résister.

Vos 3 priorités aujourd’hui?
Ma famille; être heureux; mon travail.

Votre devise?
Je citerai Sartre: «L’homme est condamné à être libre».

Votre rêve de bonheur?
Avoir du temps.

Comment aimeriez-vous mourir?
Le plus rapidement possible, et surtout dignement.

Quelle forme de spiritualité vous inspire?
Je suis athée, mais si je devais choisir, une spiritualité associée à la nature.

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Questions professionnelles

Un facteur, une rencontre qui a déterminé votre carrière?
Lors de mon premier post-doc, à Seattle: Joseph Felsenstein, pour sa passion pour la recherche et son humilité.

Dans dix ans, vous vous verriez bien...?
Me reconcentrer sur la recherche, après avoir laissé à mon successeur à la direction du DBC un département bien stabilisé et cohérent.

Les 3 missions d’une Faculté de biologie et de médecine?
Un enseignement de qualité, une recherche de haut niveau, sans oublier un effort de vulgarisation, ce qu’on oublie parfois.

En deux mots, pour vous, l’Université de Lausanne c’est…?
Dans mon domaine, la biologie de l’évolution et la biologie computationnelle, la meilleure université de Suisse.

Entre recherche fondamentale et appliquée, où vous situez-vous?
Du côté fondamental.

Pour une recherche au service du patient/de la population ou plutôt de la connaissance?
Au service de la connaissance.

Comment définiriez-vous les défis actuels de la formation, de la transmission du savoir?
Face à des disciplines, des objets d’études de plus en plus spécialisés, il ne faut pas que nos étudiants, nos doctorants perdent de vue l’image globale, «the big picture».

Un outil essentiel pour assurer une relève de qualité?
Au sein de mon groupe, l’indépendance: je veux que les personnes puissent développer leurs propres idées et acquièrent, à côté des aspects spécifiques à leur recherche, leur autonomie durant leur projet. C’est essentiel pour qu’ils puissent ensuite développer des compétences de chercheurs.

Bien communiquer, c’est?
Être à l’écoute, être précis, être capable de changer de point de vue.

Dans votre domaine de compétences, un projet qui vous tient particulièrement à cœur?
Parvenir à faire le lien entre deux grands domaines de recherche: être capable de modéliser l’évolution des espèces sur le long terme en prenant en compte de manière directe dans nos approches les mécanismes dictant l’évolution au sein des populations.

Par Nicolas Berlie - Communication FBM
1er novembre 2019

 

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