Le programme doctoral "Dispositifs de vision: cinéma, photographie et autres médias" étant conçu comme un cadre d’accompagnement de la recherche de doctorat (et non comme un programme d’enseignements censé prendre le relais des enseignements de deuxième cycle), les séminaires méthodologiques mensuels sont entièrement dédiés aux thèses des doctorant·e·s. |
Encadrés par les professeurs de la Section d'Histoire et esthétique du cinéma (Alain Boillat, Laurent Le Forestier, Olivier Lugon, Maria Tortajada, Benoît Turquety), et ouverts aux maîtres d'enseignement et de recherche (Mireille Berton, François Bovier, Charles-Antoine Courcoux, Valentine Robert). Chaque séance est menée par 2 professeur·e·s, avec un·e MER1 invité·e. En principe, les enseignant·e·s présent·e·s n'incluent pas le·la directeur·rice de thèse du·de la doctorant·e qui présente et avec qui il·elle est déjà en contact régulier, afin de donner l’occasion aux doctorant·e·s d’avoir un échange privilégié sur leur recherche avec d’autres professeurs, dont le regard extérieur permet au mieux d'intégrer les autres doctorant·e·s dans la discussion. Néanmoins, la présence du ou de la directeur·rice de thèse en tant qu'encadrant·e de la séance est possible si le ou la doctorant·e en fait la demande.
Ces séminaires permettant de riches discussions autour de de problématiques méthodologiques que les doctorant·e·s (un ou deux par séance) rencontrent et décrivent dans des textes préparatoires de 4-5 pages chacun.e, en les mettant en perspective par rapport à la spécificité de leur recherche.
Cela peut être le plan de thèse, et/ou le plan détaillé de certaines parties de la thèse, et/ou des pages rédigées, que le/la doctorant·e introduit plus généralement à l’aune de son sujet et ses objectifs propres, mais aussi de problématiques méthodologiques transversales, rencontrées par la plupart des participant·e·s – comme, par exemple : la cohérence et l’équilibre du plan ; le danger abyssal des introductions ; la dichotomie entre une organisation historique et théorique ; la difficulté d’explorer une problématique de recherche générale en se concentrant sur un unique fonds d’archives (fût-il monumental) ; la fragile frontière entre analyse et description dans la rédaction ; la légitimité et la force scientifique du choix...