L’économie sociale et solidaire : son ancrage et sa contribution socio-économiques
L'étude de la nébuleuse de l'économie sociale et solidaire (ESS) et de l'entrepreneuriat social vaudois a permis de mettre en évidence les points communs ainsi que les différences observées parmi la diversité des acteurs romands et de les mettre en lien avec les divers courants tels que l'Economie Sociale et Solidaire française et le social entrepreneurship anglo-saxon.
Cette approche inclusive et interdisciplinaire (sciences sociales et sciences managériales) a conduit à un recensement large des acteurs vaudois (méthode boule de neige et données du registre du commerce). Elle a également permis de définir cinq dimensions pour mesurer et comparer les caractéristiques de fonctionnement des acteurs de la nébuleuse, ainsi que trois types de contribution au bien-être collectif.
Finalement, le projet a initié une réflexion de fond sur les contributions des organisations à but tant lucratif que non lucratif au bien-être collectif et sur la manière d'appréhender et de mesurer ce dernier. L'étude questionne notamment l’opposition généralement admise entre « social » et « économique » et montre l’importance de développer des recherches et des politiques publiques interdisciplinaires pour résoudre les questions complexes auxquelles la société doit faire face en ce 21ème siècle. Comparativement aux acteurs économiques et aux acteurs sociaux traditionnels, les acteurs hybrides (qui mêlent considérations sociales et économiques) peinent à faire reconnaître leurs spécificités, notamment par les scientifiques et les pouvoirs publics.
L'organisation de deux colloques sur les coopératives a permis de tisser des liens avec les sponsors de ces événements, en particulier la coopératives Raiffeisen et, dans une moindre mesure, les coopératives Vaudoise Assurance et Migros, ainsi que la Ville de Lausanne.