Chronique de l'Institut

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2024

01-02-2024 ⎢ Selin Yilmaz est nommée professeure assistante

SYilmaz.jpgSelin Yilmaz a été nommée professeure assistante en prétitularisation conditionnelle en gouvernance des transformations énergétiques au sein de l'Institut de géographie et durabilité, à partir du 1er février 2024.

Elle a obtenu son doctorat (2017) en philosophie au London-Loughborough Centre for Doctoral Training in Energy Demand (Université de Loughborough et University College London) au Royaume-Uni. Elle a ensuite rejoint l’Université de Genève en tant que post-doc et maître assistante.

Après 6 ans à UNIGE, elle est nommée professeure assistante en PTC, rattachée à l’Institut de géographie et durabilité (IGD) de la Faculté des géosciences et de l’environnement (FGSE).

Les recherches de Selin Yilmaz durant sa thèse étaient axées sur la modélisation sociotechnique de la demande énergétique des ménages à l'aide de méthodes quantitatives, et ont abouti sur une thèse intitulée « Stochastic bottom-up modelling of household appliance usage to quantify the demand response potential in UK residential sector » (Modélisation stochastique ascendante de l'utilisation des appareils ménagers pour quantifier le potentiel de réponse à la demande dans le secteur résidentiel britannique). 

Selin Yilmaz a ensuite élargi son champ d'action à la dynamique de l'offre et de la demande, aux mesures d'efficacité et de suffisance, ainsi qu'à la notion de durabilité au sens large. À cette fin, elle s'appuie sur un éventail de disciplines et d'approches, notamment la sociologie de l'énergie, les études sur les sciences et les technologies (STS) et les études institutionnelles et politiques. Son imagination sociologique lui permet de relier les processus micro- et macro- afin de comprendre la transformation énergétique à plusieurs échelles. Elle applique des approches interdisciplinaires et transdisciplinaires et se concentre activement sur des méthodes telles que les méthodes participatives, la co-conception et les méthodes de gouvernance commune dans le cadre des écosystèmes Living Labs afin d'améliorer conceptuellement et empiriquement l'expérimentation de la durabilité pour aborder le changement social en faveur de la durabilité et développer la compréhension des phénomènes de transition dans divers contextes et domaines d'étude.

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2022

01-01-2022 ⎢ L'IGD renouvelle ses structures collectives de recherche

Struture-recherche-IGD-2022.jpgEn 2022, l’Institut de géographie et durabilité (IGD) a renouvelé ses structures scientifiques qui soutiennent les échanges et les projets entre les membres de l'institut. Les anciennes structures dataient de 2015, et ne correspondaient plus ni à la taille de l’institut qui a doublé entre 2015 et 2021, ni à ses objectifs qui se sont diversifiés. Cette évolution vise à mieux cibler les transformations de notre société, et à susciter le débat sur les nouvelles problématiques sociales et scientifiques de la durabilité.

Certains collectifs scientifiques sont demeurés identiques, car en pleine phase de développement comme Cultures et natures du tourisme, Marges, environnement, paysages, Sciences de l’information géographique ou Humanités environnementales. D’autres groupes avaient déjà bien entamé leur mutation et ont profité de cette dynamique pour changer de nom comme Études urbaines, devenu Mondes urbains ou Développement, sociétés, environnements qui s’attache désormais plus particulièrement au courant des Political ecologies. En plus de ces transformations des collectifs thématiques, quatre nouveaux collectifs transversaux et deux initiatives scientifiques (plus récentes ou ponctuelles) ont émergé.

Au total, l’IGD compte désormais 10 collectifs de recherche et 2 initiatives. Ceux-ci ont été votés fin 2021 par le Conseil de l’IGD et inaugurés lors de l’Assemblée générale de l’IGD.

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2020

01-08-2020 ⎢ Julia Steinberger a été nommée professeure ordinaire sur les enjeux sociétaux liés à l’impact des changements climatiques

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Julia Steinberger recherche et enseigne dans le domaine interdisciplinaire de l’économie écologique. Ses travaux examinent les interconnections entre l’utilisation des ressources biophysiques (énergie, émissions) et la performance sociétale, focalisée sur le bien-être humain. Elle emploie des méthodes quantitatives d’analyse et de modélisation issues de l’écologie industrielle, et des approches qualitatives et participatives, issues de l’économie politique et hétérodoxe, avec le but de guider la transformation vers une société décarbonisée.

Après une formation en physique aux Etats-Unis (bachelor à Brown University et doctorat en 2004 à MIT), Julia Steinberger est revenue en Europe et a changé de domaine, se penchant vers les conséquences environnementales des activités socioéconomiques. Elle a poursuivi des posdoctorats en écologie industrielle aux universités de Lausanne (avec professeurs Suren Erkman et Dominique Bourg) et Zurich (avec professeure Claudia Binder) en 2006-2007, avant de rejoindre l’Institut d’écologie sociale à Vienne en Autriche comme chercheuse. En 2011, elle devient professeure assistante à l’Institut de recherche durable de l’université de Leeds au Royaume Uni, où elle est actuellement professeure ordinaire en écologie sociale et économie écologique.

Julia Steinberger est auteure principale du 3e groupe de travail du GIEC. Elle a publié plus de 55 articles consacrés à la durabilité et au changement climatique dans des revues scientifiques avec comité de lecture, et supervisé plus de 15 doctorant·e·s. Elle mène un grand projet financé par le Leverhulme Trust intitulé « Living Well Within Limits » (bien vivre à l’intérieur des limites planétaires).

11-06-2020 ⎢ Le groupe Eau et géopatrimoine devient le groupe de recherche Marges, environnement, paysages

Ce changement d’appellation résulte d’une volonté d’adéquation entre les thématiques d’étude du groupe Eau et géopatrimoine et les champs de recherche portés par les différents membres de l’équipe (nouvelles orientations de recherche et arrivée de nouvelles collaboratrices et de nouveaux collaborateurs).

Les sujets de recherche de l’équipe se développent autour de concepts clés insistant sur la dimension intégrative et relationnelle des rapports à l’environnement tels que les systèmes socio-écologiques, les ressources, les patrimoines et les risques. Le groupe Marges, environnement, paysages étudie les interactions humains-environnement en contexte de changement globaux caractérisés par les changements climatiques et l’artificialisation des milieux. Il combine des approches disciplinaires variées pour comprendre et analyser la manière dont émergent, se ré-agencent et s’imbriquent les représentations et pratiques des sociétés humaines au sein de marges géographiques que sont les milieux de montagne, arctiques et arides. Ces territoires de marges sont étudiés à la fois dans leurs dimensions humaines et environnementales, avec une promotion des approches participatives permettant le développement de liens étroit entre monde académique et société civile.
 

01-02-2020 ⎢ Miriam Tola a été nommée professeure assistante en prétitularisation conditionnelle en humanités environnementales

MTola.jpgMiriam Tola décroche un Bachelor en communication et études du cinéma à l'Université La Sapienza à Rome et un Master en Women’s and Gender Studies de l’Université Rutgers (2012), puis y réalise une thèse de doctorat autour de l’écologie des communs (2016).

Elle devient ensuite chercheuse invitée et chargée de cours à l’Université Northeastern de Boston, où elle dispense un enseignement sur le genre au cinéma, les pratiques féministes, ainsi que les médias et l’environnement.

Ses recherches interdisciplinaires suivent deux grands axes :

  • d’un côté, la résurgence des communs (une forme d’auto-gouvernance ni publique, ni privée) dans la théorie politique et les mouvements sociaux,
  • de l’autre, les pratiques activistes et médiatiques qui défient les tropes genrés et raciaux dans un contexte de politique environnementale.

À partir d'une perspective féministe et décoloniale, elle met en lien des sujets aussi variés que l’écologie politique des communs, les droits de la nature, l’Anthropocène et l'élaboration des récits alternatifs autour du changement climatique. 

Ses cours, très interactifs, s’appuient sur des outils créatifs et critiques (p.ex. les technologies de l’image), aptes à disséquer les enjeux socio-environnementaux contemporains.

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2019

01-10-2019 ⎢ Laine Chanteloup a été nommée professeure assistante en prétitularisation conditionnelle

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Après avoir obtenu un diplôme de l’Institut d’études politiques de Rennes, Laine Chanteloup concrétise un Master en géographie à l’Institut de géographie alpine de Grenoble en 2009. Il s’en suit un doctorat en géographie en 2013 obtenu en cotutelle entre le Laboratoire EDYTEM de l’Université Savoie-Mont-Blanc et la Chaire en ethnoécologie et conservation de la biodiversité de l’Université de Montréal. Elle effectue ensuite un post-doctorat financé par le Labex Driihm du CNRS au sein de l’Observatoire hommes-milieux international de Nunavik. Puis elle obtient un poste de Maitre de conférences à l’Université de Limoges en 2016, rattachée au Laboratoire Géolab.

Laine Chanteloup est depuis le 1er octobre 2019 professeure assistante en géographie des ressources de montagnes à l’Institut de géographie et durabilité à l’Université de Lausanne et membre du Centre interdisciplinaire de recherche sur la montagne à Sion.

Ses travaux de recherche s’intéressent aux dynamiques socio-spatiales entre humains et animaux sur les territoires de montagne et de hautes latitudes. Elle participe actuellement à un projet ANR (2018-2022) sur les interactions sports de nature et faune sauvage au sein de différents territoires alpins. Elle est également investie dans plusieurs programmes de recherche sur la transformation des rapports socio-culturels à l’environnement dans l’Arctique canadien. Elle mobilise notamment les techniques audio-visuelles pour travailler avec les peuples autochtones en s’intéressant particulièrement au regard et discours de la jeunesse.

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2018

01-10-2018 ⎢ Leïla Kebir a été nommée professeure associée en tourisme et économie territoriale

LKebir.jpgLeïla Kebir, de nationalité suisse, est née en 1970 à Sion. Elle obtient à l’Université de Genève une Licence ès sciences économiques en 1993, puis un DES en management et analyses des politiques publiques en 1996. Elle poursuit avec un Doctorat ès sciences économiques à l’Université de Neuchâtel, et soutient en 2004 une thèse intitulée « Ressource et développement: une approche institutionnelle et territoriale ».

Dernièrement en poste à l’Ecole des ingénieurs de la Ville de Paris, elle travaille depuis plus de dix ans sur la question du développement territorial. Plus particulièrement, elle s’intéresse aux conditions de son déploiement dans le contexte de la globalisation et, plus récemment, de la transition écologique. Son parcours de recherche se structure autour de travaux théoriques et empiriques adoptant deux entrées complémentaires : l’une sur les processus de création et d’évolution et la mise en valeur des ressources territoriales, et l’autre sur l’organisation des activités de production et d’innovation ainsi que leur rôle dans les processus de développement des territoires. Leïla Kebir développe depuis quelques temps un nouvel axe de recherche dans le domaine novateur de l’analyse des biens communs territoriaux. 

Elle collabore à des projets de recherches scientifiques, ainsi qu’à des études à l’attention d’institutions publiques, ceci aux échelles européenne, nationale et régionale. Ces travaux collaboratifs l’ont amenée à interagir avec d’autres disciplines, et donc à mobiliser des cadres d’analyses pluriels. Ses activités d’enseignement s’articulent autour de l’économie régionale et de l’économie durable, et s’adressent principalement à un public non-économiste issu des sciences de l’ingénieur, des lettres et des sciences sociales. Elle intervient depuis 2010 comme chargée de cours dans le cadre du Master en études du tourisme à IGD/Sion, où elle dispense un enseignement intitulé « Développement économique des territoires touristiques ». 

01-10-2018 ⎢ Gretchen Walters a été nommée professeure assistante en prétitularisation conditionnelle

GWalters.jpgGretchen Walters a une formation interdisciplinaire qui couvre les sciences de la nature et les sciences sociales. Elle a effectué un Bachelor à l’Ohio University (1992-1996), puis un Master à l’Arizona State University (1998-2000). Elle obtient en 2010 un Doctorat en anthropologie sociale à l’University College of London. Sa thèse porte sur l’écologie politique des savanes des Plateaux Bateke d’Afrique Centrale où elle étudie l’écologie, l’histoire, la gouvernance coutumière et gouvernementale des ressources savanicoles, et leurs liens avec la biodiversité. 

Depuis lors, elle travaille à l’interface de la recherche et de la recherche appliquée à la conservation de la nature, d’abord comme coordinatrice d’un programme centré sur la botanique à Libreville pour le Missouri Botanical Garden (2000-2010), puis comme chercheuse associée au Centre national de recherche scientifique et technique du Gabon (2010-2013). Entre 2011 et 2018, à l’Union international pour la conservation de la nature (l’UICN), elle est coordinatrice et/ou conseillère technique de plusieurs programmes liés aux forêts et à la gouvernance des ressources naturelles, en Afrique (basé au Cameroun), en Méditerranée, et au niveau international. 

D’abord centrées sur la biodiversité, ses recherches se sont ensuite orientées vers la mise en œuvre et les dimensions culturelles, historiques et paysagères de la conservation. Elle s’intéresse en particulier à la gouvernance des ressources naturelles dans une perspective ethnobotanique, collaborant à plusieurs organisations de conservation de la nature ainsi qu’avec le gouvernement du Gabon. Elle est également chercheuse associée au Missouri Botanical Garden et Honorary Staff à l’University College London. A l’UICN, elle est membre de la Species Survival Commission, the World Commission of Protected Areas, et de la Commission of Environmental, Economic and Social Policy.

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01-09-2018 ⎢ Promotion de Muriel Delabarre au poste de MER

MDelabarre.jpgTitulaire d'un master en urbanisme spécialisé dans le domaine du projet urbain (2009), Muriel Delabarre a réalisé une thèse en Urbanisme et Aménagement de l’Espace de l'Université Pierre-Mendès-France de Grenoble (2013) intitulée « Natures plurielles, pour une contribution à l’habitabilité de l’espace public contemporain ». Pour la réalisation de sa thèse, Muriel Delabarre a été engagée par la Métropole du Grand Lyon (2010-2013); collectivité pour laquelle elle a également suivi des projets d'aménagement et défini des orientations pour une politique publique sur la nature en ville. En 2014, elle rejoint l'Institut de géographie et durabilité (IGD) comme maître assistante.

Depuis quatre ans à l'UNIL, elle dispense des enseignements sur le projet urbain tant du point de vue théorique que pratique (ateliers de projets), de composition urbaine et d’écologie urbaine auprès des étudiants de la spécialisation Urbanisme Durable et Aménagement des Territoires de la maîtrise en géographie de la FGSE et co-organise des workshops internationaux avec des universités membres du réseau de l’APERAU (Association pour la Promotion de l'Enseignement et de la Recherche en Aménagement et Urbanisme). 

Ses principaux domaines de recherche développent une interface entre qualité des espaces publics, écologie urbaine et habitabilité des lieux et des milieux. Muriel Delabarre a récemment publié plusieurs articles sur l’ingénierie écologique et les figures de nature et a également co-dirigé un ouvrage « Faire la ville par le projet » aux éditions des Presses polytechniques et universitaires romandes (2017). Avec les membres de l’Observatoire Universitaire de la Ville et du Développement Urbain Durable (OUVDD), elle mène des travaux de recherche action pour penser l’habitabilité des lieux à l’échelle des villes et des métropoles en explorant les thèmes du design, du processus des projets, du design spatial, des pratiques et des représentations des acteurs de l’urbain. Elle est également co-directrice de la revue Urbia - Les Cahiers du développement urbain durable. Elle partie de l’équipe de recherche M3 (Matérialités | Multiplicités | Metropolis). Muriel Delabarre co-organise annuellement les Rencontres Franco-Suisse des urbanistes réunissant des chercheuses et chercheurs et des praticiennes et praticiens en partenariat avec Urbanistes des Territoires (UT) et la Fédération Suisse des Urbanistes (FSU).

Crédit photo : B. Dugua

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01-08-2018 ⎢ Céline Rozenblat a été nommée professeure ordinaire

CRozenblat.jpgCéline Rozenblat, est née à Paris en 1965 et a obtenu son doctorat en 1992 à l’Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne sous la direction de Denise Pumain avec une thèse intitulée «  Le réseau des entreprises multinationales dans le réseau des villes européennes ». La même année, elle a obtenu un poste de maître de conférence à l’Université de Montpellier 3. Elle a parallèlement intégré la Maison de la géographie de Montpellier et le groupe Dupont parrainée par François Durand-Dastès. Elle a rejoint l’UNIL en 2006 sur un poste professoral soutenu par la fondation de Famille Sandoz, puis a été stabilisée en 2012 comme professeure associée.

Ses formations initiales et continues combinent les systèmes complexes et les villes, la géographie économique et la science régionale, les statistiques, l’analyse spatiale, l’analyse de réseaux et la cartographie. Grâce à la réunion de ces compétences, elle développe une vision qui considère la ville comme un ensemble d’interactions socio-économiques dans une proximité physique quotidienne, un ensemble qui forme un niveau intermédiaire entre les interactions entre individus et les groupes d’interactions à l’échelle du monde. Ce niveau intermédiaire de la ville émerge selon différents degrés et avec différentes formes, à partir des forces issues de l’ensemble (et non la somme) des interactions interindividuelles internes et externes aux villes. Toutefois, de nombreuses autres dimensions viennent se combiner avec ces proximités physiques (comme la proximité des savoirs, proximité sociale, institutionnelle ou culturelle…) créant un système multidimensionnel et multi-niveaux (puisque chaque dimension contient également plusieurs niveaux). Chaque dimension et chaque niveau est formé d’interactions dont les dynamiques suivent des cycles adaptatifs qui interagissent avec les cycles des autres niveaux et dimensions (c’est un système hétérarchique et panarchique).

C’est dans ce cadre conceptuel qu’elle étudie et enseigne les systèmes des villes européennes et mondiales, leurs dynamiques interurbaines notamment par les réseaux socio-économiques et des interdépendances entre les évolutions urbaines. Afin de développer cette vision d'un point de vue comparatif, elle a construit de nombreuses bases de données collectives et partagées sur les villes européennes et mondiales et sur leurs réseaux d’échanges. Elle a participé à des projets européens tels que ESPON FOCI 2008-2011, FP7 FET Insite (2011-2013) et Multiplex (2012-2016), EuropeAid MEDIUM (2015-2019), ou programmes nationaux ou bilatéraux LOGIICCS (FNS 2015-2018) et MEDIUM (SWISS-Conf. 2016-2018) sur les systèmes urbains indien et chinois. Elle a également construit des projets d’aide à la décision politique pour les villes de Paris, Lyon ou Marseille.

Céline Rozenblat est présidente de la Commission de géographie urbaine de l’Union géographique internationale; elle est membre de l’International Science Council pour la commission: Urban Health and Well-Being: A system approach, active aux comités de la Complex Science Society (CSS) et du Complex Science Digital Campus (CS-DC) – UNESCO UNITWIN. A l’UNIL, elle s’est engagée pour la collectivité à de nombreux niveaux ; elle est actuellement directrice de l’IGD depuis le printemps 2018 et préside le Conseil de l’UNIL pendant l’année académique 2017-2018.

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24-05-2018 ⎢ Sophie Swaton sur la liste du Forum des 100

S_Swaton_forum_100.jpgSophie Swaton, maître d’enseignement et de recherche à l’IGD, a été nommée parmi les 100 personnalités en 2018 qui font la Suisse romande.

L’édition du Forum des 100 a été consacrée cette année au thème « réinventer la mobilité ». La liste des élus réunit des personnalités marquantes, dont à l’Unil Jacques Dubochet, prix Nobel de chimie 2017 et Benoît Frund, vice-recteur à la durabilité. Philosophe et économiste, Sophie Swaton vient de publier au Puf «Pour un revenu de transition écologique», outil de politiques publiques qu’elle expérimente par le biais de la fondation qu’elle a créée et qu’elle préside : la fondation Zoein, reconnue d’utilité publique.

Crédit photo : François Wavre / Lundi13

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2017

01-08-2017 ⎪ Martin Müller nommé professeur boursier FNS

MMuller.jpgMartin Müller rejoint l'Institut de géographie et durabilité au 1er août 2017 en tant que professeur boursier FNS. Son poste sera ensuite converti en professeur associé en août 2019.

De nationalité allemande, Martin Müller est né en 1982. Il a obtenu son Bachelor à la Ludwig-Maximilians-Universität de Munich en 2004, puis un Master en études du développement à l’Université de Cambridge en 2005. Il a effectué son doctorat à la Goethe-Universität à Francfort, et défendu en 2008 une thèse intitulée « Making great power identities in Russia ».

Ayant exercé dans cette même université comme enseignant jusqu’en 2009, il a ensuite occupé un poste de professeur assistant à l’Université de Saint-Gall de 2009 à 2013. Par la suite, il a accédé à un poste de professeur boursier FNS à l’Université de Zurich. Dès août 2017, son poste est transféré à l’Université de Lausanne et de ce fait, il intègre l’Institut de géographie et durabilité.

Ses domaines de recherche sont la géographie politique et la géographie urbaine, notamment sous l’angle des événements sportifs de grande ampleur (Jeux olympiques, Coupes du monde de football), et leurs effets sur le tissu urbain. Il s’intéresse également aux perturbations naturelles et à leur gestion pour examiner le rapport entre l’Homme et la Nature. Sa spécialité régionale porte sur l’Est mondial, les pays de l’ancien Second monde, notamment sur la Russie.

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2016

01-08-2016 ⎢ Valérie Boisvert est nommée professeure ordinaire d’économie de l’environnement

Engagée à l’IGD en septembre 2012 comme professeure assistante en économie de l’environnement, Valérie Boisvert a été promue professeure ordinaire dès le 1er août 2016. Valérie Boisvert est titulaire d’une thèse de doctorat de l’Université de Versailles St Quentin en Yvelines (2000) intitulée «Biodiversité et théories économiques des droits de propriété : une mise en perspective des négociations entourant la diversité biologique». Avant de rejoindre l’UNIL, elle a été chargée d’études dans un bureau spécialisé sur les questions environnementales, puis chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) de 2002 à 2012.

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Durant ses quatre premières années à l’IGD, elle a mené des recherche au sein des groupes «Développement, sociétés, environnements»   et  «Humanités environnementales». Valérie Boisvert est active dans les domaines de l’économie écologique et de l’économie institutionnelle et ses travaux de recherche ont porté sur la biodiversité et les services écosystémiques, sur les politiques environnementales et l’économie des ressources, ainsi que sur les systèmes de production alimentaire et les chaînes de valeur. Elle mène actuellement deux projets de recherche principaux : TIM (Théories – Instruments – Méthodes), un projet sur les pratiques transdisciplinaires de la durabilité, et FloreS (avec Claire Julliand), qui porte la cueillette des plantes sauvages en France métropolitaine. Elle participe également avec des collègues français à deux projets sur le gouvernement de la nature. Valérie Boisvert a récemment publié plusieurs articles sur les services écosystémiques et co-édité un ouvrage publié conjointement par les éditions Quae et de l’IRD (Le pouvoir de la biodiversité. Néolibéralisation de la nature dans les pays émergents). Elle dirige par ailleurs trois thèses de doctorat et elle est active dans plusieurs commissions de la FGSE (commission de planification, commission de recherche).

Valérie Boisvert dispense plusieurs enseignements, tant au niveau du Bachelor que du Master, portant sur l’introduction à l’économie (BA), économie et environnement (MSc), la gestion des ressources naturelles, agriculture et durabilité (MS), ainsi que l’économie politique internationale (MSc).

Félicitations à Valérie Boisvert pour cette nomination !

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01-08-2016 ⎢ Sophie Swaton est nommée maître d’enseignement et de recherche en durabilité opérationnelle

Philosophe et économiste, Sophie Swaton rejoint l’IGD comme maître d’enseignement et de recherche en durabilité opérationnelle. Titulaire d’une maîtrise de philosophie de l’Université de Provence (1998), d’un DEA en philosophie économique de l’Université Aix-Marseille (2000) et d’une thèse en économie de l’Université Aix-Marseille (2005) intitulée «Allocation universelle et allocation personnelle, comparaison économique et fondements philosophiques», Sophie Swaton a ensuite été engagée à l’UNIL, comme collaboratrice, puis première assistante au Centre de recherche interdisciplinaires Walras Pareto, puis chargée de recherche à l’Institut des dynamiques de la surface terrestre (IDYST) et à l’Institut de géographie et durabilité (IGD).

SSwaton.jpgFelix Imhof © UNIL

Elle a dispensé des enseignements de macro- et microéconomie et d’administration économique à l’Université Paul Cézanne, des cours d’éthique des ressources humaines à l’Ecole supérieure de commerce de Troyes, un enseignement sur la responsabilité sociale des entreprises à l’Université d’Aix-Marseille et des cours sur l’économie solidaire à l’EPFL.

Ses principaux domaines de recherche ont trait à la philosophie économique, l’anthropologie économique, l’économie sociale et solidaire et l’émergence de l’entrepreneuriat social en Suisse romande, ainsi que la durabilité forte et opérationnelle. Ses publications portent sur la figure de l’entrepreneur schumpétérien à la lumière de l’influence nietzschéenne, sur l’histoire et les nouveaux contours de l’économie sociale et solidaire, sur les pratiques alternatives économiques et leurs interprétations théoriques notamment en termes de philosophie sociale sous-jacente, sur les coopératives et la gouvernance démocratique, enfin sur la transition écologique et les changements socio-économiques qu’implique la durabilité forte.

Au sein de la FGSE, elle dispensera des enseignements dans le master interdiscplinaire «Fondements et pratiques de la durabilité». Ces cours porteront sur l’économie sociale et solidaire et la transition écologique, sur les expériences et les acteurs de la durabilité et sur les outils et pratiques de la durabilité. Elle s’occupera également de tâches de coordination au sein de ce master. Elle mènera des recherches notamment sur les coopératives et l’économie sociale, ainsi que sur la transition énergétique.

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2015

12.10.2015 - Emmanuel Reynard nommé Professeur Honoris Causa de l’Université de Bucarest

A l’occasion des 115 ans d’enseignement de la géographie à l’Université de Bucarest, Emmanuel Reynard a été nommé Professeur Honoris Causa le 12 novembre 2015

La Faculté de Géographie de l’Université de Bucarest fête cette année 115 ans d’enseignement de la géographie à Bucarest et 25 ans d’existence en tant que faculté autonome. A l’occasion de ce double anniversaire, la faculté a organisé le colloque ECOSMART – Environment at the crossroads: smart approaches for sustainable future les 12 et 13 novembre 2015. Dans ce cadre, Emmanuel Reynard a été nommé Professeur Honoris Causa le 12 novembre 2015. La laudatio se termine en ces termes « Through his studies, but also through his lectures and projects, he has managed to reveal the nature and the history of the landscape, showing that Geography is not confined only to school and university textbooks, to treatises and encyclopedias, or to research papers. It is an example for what we ought to become, even though the impact and visibility have slowly altered the way we see the world, and for what we can do in order to mitigate the environmental problems ».

Emmanuel Reynard entretient des contacts scientifiques avec plusieurs chercheurs de l’Université de Bucarest depuis 2005. La Faculté de Géographie de Bucarest est par exemple impliquée actuellement dans le projet INTERGEO – Digital Platform on Geomorphosites, soutenu par le Fonds d’innovation pédagogique (FIP) de l’UNIL. Gageons que cette reconnaissance sera l’occasion de renforcer les liens entre les deux institutions dans le futur.

Annonce publiée sur le site de l'Université de Bucarest

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01-09-2015 - David Picard est nommé professeur ordinaire en anthropologie du tourisme

David Picard a été nommé professeur ordinaire au sein de l'Institut de géographie et durabilité à partir du 1er septembre 2015. Il enseignera des cours d'anthropologie du tourisme au sein du master en étude du tourisme et travaillera sur le site de Sion de l'IGD.

David Picard est né en 1972, il est de nationalité allemande. Il a obtenu en 1997 une Maitrise en ethnologie à l'Université de La Réunion, puis en 2001 un doctorat d'anthropologie de la même université, avec une thèse qui portait sur des questions de développement du tourisme international dans les îles de la zone intertropicale.

Il a été ensuite stagiaire postdoctoral à l'Institut de recherche pour le développement de Tuléar (Madagascar), Research Fellow à l'Université de Sheffield puis Senior Research Fellow en anthropologie du tourisme à l'Université Métropolitaine de Leeds. Son dernier poste occupé est celui de Directeur de recherche en anthropologie du tourisme à l'Université Nouvelle de Lisbonne.

David Picard a dirigé quatre thèses de doctorat et enseigné un grand nombre de cours portant sur différents aspects du tourisme aux niveaux bachelor et master. Il était jusqu'ici chargé d'un cours de Gestion du tourisme dans les sites du patrimoine de l'UNESCO à l'Université Nouvelle de Lisbonne.

Ses thèmes de recherche sont les valeurs immatérielles du tourisme, la culture de l'hospitalité et le lien entre tourisme et développement, avec des terrains dans l'océan Indien, l'Australie et l'Antarctique. Il est l'auteur de deux livres, a dirigé quatre ouvrages collectifs et a publié onze articles dans des revues à comité de lecture.

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01-01-2015 - Christian Kull est nommé professeur ordinaire en études du développement

Spécialiste de la «political ecology», Christian Kull est nommé professeur à l'IGD dès le 1er janvier 2015.

Géographe, spécialiste des dimensions sociales des changements environnementaux dans les pays en développement et des approches de la «political ecology», Christian Kull rejoint l’Institut de géographie et durabilité où il occupera un poste de professeur ordinaire en études du développement. Il vient ainsi renforcer le groupe de recherche en études du développement et enseignera notamment au sein du master en géographie, orientation «Etudes du développement».

Christian Kull a étudié la géographie au Dartmouth College (Etats-Unis), à l’Université d’Oslo et à l’Université du Colorado à Boulder. Il a également obtenu un master en foresterie et études environnementales à l’Université de Yale, avant de rédiger une thèse à l’Université de Californie, à Berkeley. Il a ensuite été professeur assistant au Département de géographie de l’Université McGill (Canada) entre 2000 et 2003 et professeur associé à l’Université Monash (Melbourne, Australie) de 2003 à 2014.

Les recherches de Christian Kull portent sur les problématiques de déforestation, de conservation de la biodiversité, des espèces invasives, des pratiques de brûlis, ainsi que sur le développement rural et les transformations des paysages. Il travaille principalement avec les approches de la political ecology. Ses terrains de recherches sont situés notamment à Madagascar, en Indonésie, en Inde, en Australie et dans les Iles du Pacifique.


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01-01-2015 - L’IGD accueille de nouveaux collègues spécialisés dans les études de tourisme

Le 1er janvier 2015, l’IGD a accueilli sept nouveaux collaborateurs qui travaillaient jusqu’à maintenant à l’Institut universitaire Kurt Bösch à Sion. Deux professeurs, deux doctorants et trois membres du personnel administratif et technique rejoignent l’IGD tout en continuant de travailler sur le site de Sion. Cette équipe est amenée à grandir rapidement, avec l’arrivée d’un troisième professeur, en anthropologie du tourisme, dans le courant de 2015, ainsi que six nouveaux doctorants.

Ce renforcement des compétences de recherche de l’IGD est le fruit de l’intégration d’une partie de l’Institut universitaire Kurt Bösch, localisé à Sion, au sein de l’Université de Lausanne.

Deux professeurs et leur équipe de recherche rejoignent ainsi l’IGD :

 
  • le professeur Christophe Clivaz a étudié les sciences politiques à l’Université de Lausanne et à l’Université de Genève et a soutenu une thèse en administration publique à l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) sur l’écologisation des politiques du tourisme en Suisse. Il a été collaborateur, puis professeur HES en tourisme auprès de la HES-SO Valais de 2000 à 2008, avant de rejoindre l’IUKB en 2008. Il enseigne au sein du master interdisciplinaire en études du tourisme et mène des recherches sur les Agendas 21 locaux, l’événementiel sportif, la gestion des visiteurs dans les parcs et zones protégées, la gouvernance des territoires touristiques, ainsi que l’analyse des politiques publiques touristiques.
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  • le professeur Mathis Stock est professeur de géographie du tourisme. Il a étudié dans les universités de Bochum et Paris 7 (thèse de doctorat sur les pratiques de mobilité en lien avec le tourisme) et a été maître de conférences à l’Université de Reims (2002-2004), puis adjoint scientifique à l’EPFL (2005-2008), avant de rejoindre l’IUKB en 2008. Il intervient dans le master interdisciplinaire en études du tourisme et mène des recherches sur les modalités de l’habiter, sur les pratiques touristiques et la mobilité spatiale, sur les processus d’urbanisation et de touristification, ainsi que sur l’épistémologie de la géographie.
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Rejoignent aussi l’IGD, Mme Rosemarie Fournier et M. François Pellissier (responsables de la bibliothèque du site de Sion) et Mme Christelle Monnet, qui vient renforcer le secrétariat de l’IGD.

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2014

01-09-2014 - Christian Arnsperger est nommé professeur ordinaire en durabilité et anthropologie économique

Spécialiste de l’économie alternative, de la transition écologique et de l’anthropologie économique de la durabilité, Christian Arnsperger est nommé professeur à l’IGD dès le 1er septembre 2014.

Jusqu’ici membre de la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale à l’Université catholique de Louvain en Belgique, Christian Arnsperger rejoint l’Institut de géographie et durabilité à partir du 1er septembre 2014. Rattaché au groupe de recherche en Humanités environnementales, il mènera des recherches sur les mutations anthropologiques nécessaires au développement d’une durabilité forte, sur les conditions culturelles et institutionnelles de la transition vers une « durabilité équitable », ainsi que sur les opportunités et les difficultés de la transition vers des pratiques économiques alternatives (finance écologique, tourisme durable, relocalisation économique, etc.). Il est par ailleurs conseiller scientifique de la Banque Alternative Suisse (BAS).

Au niveau du Bachelor, Christian Arnsperger dispensera des cours en durabilité des modes de vie et organisera des excursions en sciences de l’environnement. Il sera également chargé d’un enseignement sur le développement durable (cours et séminaire) à l’EPFL, dans le cadre d’une convention entre la FGSE (Faculté des géosciences et de l'environnement) et l’EPFL. Au niveau Master, il enseignera l’anthropologie économique ainsi que la finance durable, et s’impliquera dans le développement d’un nouveau master interfacultaire en Fondements et pratiques de la durabilité, qui débutera à la rentrée 2015 et qui sera coordonné par la FGSE.


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01-08-2014 - Joëlle Salomon Cavin est promue maître d’enseignement et de recherche

Spécialiste des questions urbaines, Joëlle Salomon Cavin est promue MER en politiques territoriales dès le 1er août 2014.

Après des études en géographie et en urbanisme à Paris, un doctorat à l'EPFL consacré à l'hostilité à l'égard de la ville et ses conséquences sur l'aménagement du territoire en Suisse et un post-doc à l'Université de Cardiff, Joëlle Salomon Cavin a rejoint l’Université de Lausanne, d’abord comme maître assistante, puis comme maître d’enseignement et de recherche depuis le 1er août 2014.

Joëlle Salomon Cavin est une spécialiste des relations ville-campagne et ville-nature analysées tant du point de vue des imaginaires géographiques que des pratiques territoriales. Ses travaux de recherche portent en particulier sur l’urbaphobie, sur les relations à la ville des défenseurs de la nature et sur l’agriculture urbaine. En 2014, elle a mené plusieurs actions en lien avec ce dernier thème, dont l’exposition Carrot City.

Dès la rentrée 2014, elle proposera un nouveau cours sur l’agriculture urbaine et à partir de 2015, elle prendra la direction de l’Ecole doctorale de géographie (CUSO).


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01-08-2014 - Patrick Rérat est nommé professeur ordinaire en géographie de la mobilité

Spécialiste de la mobilité résidentielle, Patrick Rérat est le nouveau professeur en géographie de la mobilité au sein de la Faculté des géosciences et de l’environnement depuis le 1er août 2014.
Né en 1977 et de nationalité suisse, titulaire d’un doctorat en sciences humaines de l’Université de Neuchâtel, Patrick Rérat a surtout étudié l’évolution démographique et l’attractivité́ résidentielle des villes helvétiques, les interactions entre mobilité résidentielle et mobilité quotidienne en liaison avec l’urbanisme durable, ainsi que les migrations interrégionales et les mobilités transfrontalières. Il est plus généralement un spécialiste des questions d’urbanisme et de développement territorial et à l’IGD, il développera ses recherches au sein du groupe en « études urbaines ». Il dispensera notamment un cours de bachelor en géographie des mobilités et plusieurs enseignements dans l’orientation « études urbaines » du master de géographie.


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01-08-2014 - Départ à la retraite du professeur Giuseppe Pini

Spécialiste de la géographie des transports et des questions de mobilité, le professeur Giuseppe Pini a pris sa retraite le 1er août 2014.
Après plus de 15 ans passés à l'Institut de géographie (IGUL), puis à l'Institut de géographie et durabilité (IGD), le professeur Giuseppe Pini prend sa retraite, que nous lui souhaitons riche et heureuse. Egalement chargé de cours à l’Université de Genève et directeur de l’Observatoire universitaire de la mobilité (OUM), Giuseppe Pini a étudié au cours de sa carrière différentes facettes des transports et de la mobilité (impacts des systèmes de transport, choix modaux, pendularité et mobilité de loisirs, formes de mobilité douce, etc.). Il s’est également beaucoup investi dans la formation des étudiants aux problématiques de mobilité et a dirigé de nombreux mémoires de licence et de master. Un colloque a été organisé en son honneur en avril 2014. Nous profitons de ce moment pour le remercier pour tout ce qu'il a apporté à notre institut.


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2012

15-10-12 - L'IGD déménage à Géopolis

 

Depuis sa création en août 2012, l’Institut de géographie et durabilité était séparé en deux groupes, logés respectivement à l’Amphipôle et à l’Anthropole. Entre le 8 et le 15 octobre 2012, l’ensemble de l’institut déménagera dans le nouveau bâtiment Géopolis, situé au nord du campus universitaire [le blog Géopolis]

En plus des bureaux des collaborateurs des facultés des sciences sociales et politiques (SSP) et des géosciences et de l’environnement (GSE), le bâtiment Géopolis offrira deux auditoires et 17 salles de séminaires et de travaux pratiques, ainsi que quatre salles informatiques. Un restaurant sera également disponible sur place, tout comme une bibliothèque. Un niveau sera presque entièrement dédié aux laboratoires de la FGSE

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Géopolis © MR-IGD

Réalisé sur le site de l’ancienne usine Leu, le bâtiment Géopolis satisfait à la norme Minergie ECO et présente une isolation phonique particulièrement réussie, une qualité importante au vu de sa localisation à proximité de l’autoroute. L’Institut de géographie et durabilité sera logé au troisième étage, plus ou moins au centre du bâtiment.

Notre nouvelle adresse dès le 15 octobre 2012 :
Institut de géographie et durabilité
Quartier Mouline
Bâtiment Géopolis
CH–1015 Lausanne

Liens :
Planète UNIL [le plan interactif de l'UNIL]
L'actualité publiée sur le site Web de l'IGD

 

01-09-2012 - Nouvelle professeure d'économie de l'environnement

 

Valérie Boisvert a rejoint l'Université de Lausanne le 1er septembre 2012. Elle a été engagée comme nouvelle professeure assistante en économie de l'environnement à l'IGD. Née en 1970, de nationalité française, elle est mariée et mère de trois enfants.

Après une thèse de doctorat obtenue en 2000 à l'Université de Versailles St Quentin en Yvelines, sur le thème « Biodiversité et théories économiques des droits de propriété: une mise en perspective des négociations entourant la diversité biologique », elle a été chargée d'études dans un bureau d'études spécialisé dans les domaines de l'environnement et de l'évaluation des politiques publiques liées à l'espace rural, avant d'occuper un poste de chargée de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) de 2002 à 2012.

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Les recherches de Valérie Boisvert portent sur l'économie des institutions, les modes d'appropriation et de gestion des ressources naturelles, la gestion des Commons, les négociations internationales dans le domaine de l'environnement, l'économie liée à la biodiversité, le commerce et la valorisation des ressources biologiques, les services écosystémiques, ainsi que les processus de compensation.

 

 

01-08-2012 - Création de l'Institut de géographie et durabilité

 

Cet institut a été créé dans le cadre du processus de restructuration de la Faculté des géosciences et de l'environnement (FGSE) initiée en 2010. Créée en 2003, la FGSE était formée jusqu'ici de 6 instituts. La restructuration aboutit à la création de deux instituts et d'un centre de recherche.

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L'Institut de géographie et durabilité (IGD) est formé de l'ensemble des collaborateurs de l'Institut de géographie (IGUL) et d'une grande partie des membres de l'Institut de politiques territoriales et d'environnement humain (IPTEH). Ce dernier avait été créé en 2003, lors de la création de la FGSE. Quant à l'IGUL, il a été créé en 1947, lors de la création de la première chaire de géographie de l'UNIL, confiée au Prof. Henri Onde.

Conformément aux objectifs de la restructuration, le nouvel institut se chargera essentiellement de missions de recherche, les tâches d'enseignement étant confiées à la nouvelle Ecole des géosciences et de l'environnement. Quatre axes de recherche principaux ont été définis : les études de la durabilité, les études urbaines, les études alpines et les études du développement.

Pour la période du 1er août 2012 au 31 décembre 2014, l'IGD est dirigé par le Prof. Emmanuel Reynard. Le Prof. Dominique Bourg est directeur adjoint.

Le site internet de l'IGD est en cours de réalisation. Dans l'intervalle, les deux sites de l'IGUL et de l'IPTEH restent actifs.

 

 

11-06-2012 - La «Royal Geographical Society» attribue la «Victoria Medal» au Prof. Stuart Lane

Cette médaille prestigieuse lui a été accordée par le Conseil de la «Royal Geographical Society» pour mérite exceptionnel dans la recherche en géographie, dans ce cas en géographie physique et en hydrologie.

Le président de la RGS lui a ainsi rendu hommage en ces termes :

«Expert reconnu au niveau international en géographie physique et en hydrologie, il a apporté des contributions fondamentales à notre compréhension des dangers d'inondation, de l'estimation et de la gestion du risque, et à la constitution d'une science des inondations novatrice. Tout ceci a bien été illustré lors de sa conférence tenue à la RGS en novembre 2011.

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© RGS - IBG Howard Saye

Son C.V. est éblouissant. Il est l'auteur de cinq livres et de plus de 120 articles et il a été le chercheur principal pour l'obtention de fonds octroyés par de nombreux organismes de financement, y compris pour le programme «Tipping Points» financé par le «Leverhulme Trust». Une grande partie de ses travaux est menée en collaboration avec d'autres chercheurs et il est tenu en haute considération dans bien d'autres disciplines. Il a aussi a été au service de la profession, avec générosité et de manière remarquable. Il est rédacteur en chef de la prestigieuse revue « Earth Surface Processes and Landforms» et il a été président de la conférence annuelle de la RGS en 2009. A travers tout ce qu'il a accompli, Stuart a fait honneur à la géographie britannique et à la science géographique».

Liens :

Royal Geographical Society : attribution des médailles en 2012
Page Unsiciences Prof. Stuart Lane
L'actualité publiée sur le site de l'IGUL

 

 

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2011

13-11-2011 - Honorariat de l'Université de Iasi (Roumanie) pour Micheline Cosinschi-Meunier

 

Le 13 octobre 2011, Micheline Cosinschi a été reçue professeur honoraire de l'Université Alexandru Ioan Cuza de Iasi (Roumanie) pour sa contribution au développement de la cartographie et des méthodes quantitatives en géographie, en particulier les méthodes statistiques, la cartographie automatique et, plus récemment, la géovisualisation.
Ce titre récompense la brillante activité scientifique de Micheline Cosinschi-Meunier et couronne la fructueuse collaboration qu'elle a développée avec la Faculté de géographie et géologie de l'université roumaine, dès la fin des années 1990, débouchant notamment sur la publication d'un atlas thématique de la Roumanie (projet financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), dans le cadre du programme SCOPES, 1997-1999) et plus récemment la publication en ligne d'un atlas interactif de la Roumanie. A sa retraite, en août 2010, Micheline Cosinschi-Meunier a légué une partie de sa bibliothèque personnelle à l'Université de Iasi.

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D'origine québécoise, Micheline Cosinschi-Meunier a enseigné la cartographie et les méthodes quantitatives à l'Université de Lausanne de 1973 à 2010. Maître d'enseignement et de recherche, puis professeure associée, elle a été, entre 2003 et 2006, la première Vice-doyenne aux affaires académiques de la nouvelle Faculté des Géosciences et de l'environnement. Elle coordonne actuellement un projet d'atlas interactif du Valais, financé par l'Etat du Valais.

Toutes nos félicitations à Micheline.

L'actualité sur le site Web de l'Université de Iasi

 

 

05-04-2011 - le Prof. Stuart Lane récompensé par l'un des Prix EGU 2011

 

Lors de son colloque annuel, l'EGU (European Geoscience Union) a attribué la médaille Ralph Alger Bagnold au Prof. Stuart Lane pour sa contribution essentielle à la compréhension des processus de base qui affectent le débit des rivières, le transport des sédiments et l'écologie des cours d'eau grâce à la combinaison du travail de terrain détaillé, de ses techniques avancées dans la collecte de données et ses conclusions théoriques critiques, ainsi que pour son «leadership» dans la communication de l'expertise géomorphologique pour les praticiens travaillant dans le domaine de l'aménagement et de la gestion du paysage.

Le blog du colloque [texte en anglais et autres médailles attribuées)

 

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Source:http://egu2011.wordpress.com

 

 

01-02-2011 - Nouveau professeur de géomorphologie à l’IGUL

 

A partir du 1er février 2011, le Professeur Stuart Lane vient renforcer le groupe de géomorphologie de l’IGUL en tant que professeur ordinaire de géomorphologie.

Stuart Lane est né en 1970, de nationalité anglaise, marié et père de deux enfants. Après des études à l’Université de Cambridge, il a rédigé une thèse auprès des universités de Londres et de Cambridge sur le thème «Monitoring and modelling morphology, flow and sediment transport in a gravel-bed Stream» (soutenue en 1994). Il a ensuite occupé différents postes à l’Université de Cambridge, entre 1994 et 2000, période durant laquelle il a également mené des recherches au National Institute for Water and Atmospheric Research en Nouvelle Zélande et au Département de Géographie de l’Université de Montréal.

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En 2001, il a été nommé professeur invité à l’INRS-Georessources (Québec) (2001-2007) et Directeur de recherche à l’Université de Leeds (2001-2002). De 2003 à 2006, il a été professeur invité à l’Université de Guelph. Dès 2004, il a rejoint l’Université de Durham, où il été professeur de géographie physique et directeur exécutif de l’Institute of Hazard and Risk Research. Stuart Lane a par ailleurs reçu différents prix prestigieux et sera honoré en avril 2011 par l’Union Européenne des Géosciences pour sa contribution à la géomorphologie. 

A l’Université de Lausanne, le Professeur Lane donnera des enseignements dès le semestre de printemps 2011 dans les domaines de la géomorphologie et de la géographie physique, de la géomorphologie fluviale (niveau bachelor), de l’aménagement des cours d’eau, des processus géomorphologique et de la modélisation en géomorphologie (niveau master). Il mènera des recherches dans les domaines de la modélisation hydrologique, de la géomorphologie fluviale et de la réaction des hydrosystèmes aux changements climatiques.

 

 

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2010

01-07-2010 - Nouveau professeur de géographie sociale à l’IGUL

 

C’est M. René Véron, professeur associé de géographie humaine à l’Université de Guelph (Canada), qui a été choisi pour succéder au Prof. Jean-Bernard Racine. René Véron a été nommé professeur ordinaire de géographie sociale par la Direction de l’UNIL et débutera son activité à l’Institut de géographie le 1er juillet 2010.

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Agé de 43 ans, René Véron a obtenu un diplôme de géographie à l’Université de Zurich en 1993, puis une thèse de doctorat, également à l’Université de Zurich, en 1998, grâce à une recherche sur les changements environnementaux et économiques àu Kerala (Inde). Il a ensuite mené différentes recherches en Inde, sur la pauvreté rurale au Bihar et Bengale (de 1998 à 2000, au sein des Universités de Cambridge et de Keele), sur la gouvernance en faveur des pauvres en Inde (de 2000 à 2001, toujours auprès des Universités de Cambridge et de Keele).

De 2002 à 2010, il a été professeur associé de géographie humaine à l’Université de Guelph, au Canada. Il y a mené des recherches sur la gouvernance environnementale urbaine en Inde, sur la globalisation et la pauvreté au Madhya Pradesh (Inde) et sur la restructuration des espaces sociaux en Inde.

Les recherches de René Véron en font un spécialiste des questions sociales en Inde, tant dans les espaces ruraux qu’urbains et, plus généralement, un spécialiste des questions d’écologie politique. L’arrivée du Professeur Véron permettra ainsi de renforcer autant le pôle de recherche en études urbaines que le domaine de la géographie du développement.

René Véron assurera au niveau du bachelor des enseignements en géographie humaine (première année), ainsi qu’un cours annuel de géographie sociale. Il interviendra dans le master de géographie dans les domaines des études urbaines et de l’écologie urbaine.

 

01-03-2010 - Certification APERAU pour les formations en Etudes urbaines (Master et MAS)

Les formations d’études urbaines (Maîtrise académique) et en urbanisme durable (MAS) de l’IGUL ont été évaluées et certifiées par l’Association pour la Promotion de l’Enseignement et de la Recherche en Aménagement et en Urbanisme (APERAU). La vérification de la conformité de nos formations avec les principes de la Charte de l’APERAU atteste de la qualité et de la cohérence des enseignements proposés et permet le passage de l’IGUL au statut de membre actif.

La vérification de la conformité aux principes de la charte a été effectuée par les évaluateurs, sur demande de l’IGUL. L’évaluation repose sur les principes suivants :

  • La qualité et la cohérence des enseignements proposés dans des institutions ou tout type d’organisation de formations, qui permettent d’identifier clairement le projet pédagogique et scientifique;
  • Le maintien de la lisibilité du champ de l’aménagement et de l’urbanisme, notamment par le caractère explicite de l’intitulé des diplômes;
  • Des méthodes de l’enseignement de l’aménagement et de l’urbanisme fondées sur l’interdisciplinarité et la construction d’une culture commune;
  • La mise en place de parcours prédéfinis au sein de diplômes, qui comprennent des éléments substantiels d’enseignement interdisciplinaire, de formation à une culture commune, un stage en milieu professionnel de trois mois au minimum quand la situation nationale le permet, un travail personnel débouchant sur la rédaction d’un mémoire et une modalité de travail collectif du type de l’atelier professionnel, de préférence sur commande;
  • L’énoncé explicite de ces différents éléments dans une annexe du diplôme;
  • La composition d’un corps enseignant interdisciplinaire qui permette la participation effective des professionnels de l’aménagement et de l’urbanisme au contenu des formations au côté des universitaires et assimilés;
  • Des critères de recrutement qui favorisent la diversité de formation préalable des étudiants et leur mobilité entre les formations membres de l’APERAU afin de leur permettre de réaliser les parcours de formation prédéfinis;
  • Le souci de développer la recherche dans le champ de l’aménagement et de l’urbanisme et d’intégrer les apports de la recherche à l’enseignement.

 

19-01-2010 - Hommage au Prof. Joerg Winistoerfer

Le Prof. Jörg Winistörfer, professeur honoraire, est décédé le 18 janvier 2010 à l’aube de ses 70 ans. Rattrapé par une cruelle maladie, supportée avec beaucoup de courage, le Professeur Winistörfer, Winis comme tout le monde avait coutume de l’appeler, n’aura malheureusement pas pu profiter pleinement de sa retraite débutée en septembre 2005 après une riche carrière à l’Université de Lausanne.

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En 1977, il soutient sa thèse intitulée Paléogéographie des stades glaciaires des vallées de la rive gauche du Rhône entre Viège et Aproz et il est nommé maître-assistant, puis professeur assistant et finalement professeur ordinaire. Fidèle à son université dès ses débuts, le Prof. Winistörfer s’est fortement impliqué dans la vie de son alma mater. A la fin des années 90, le vice-recteur Winistörfer a été le grand artisan des transformations institutionnelles menant à la création de la Faculté des géosciences et de l’environnement (FGSE) à laquelle l’Institut de géographie est maintenant rattaché. A la fois visionnaire et fin connaisseur des sciences de la Terre et de la géographie, il a permis un mariage en douceur entre l’ex-faculté des Sciences et l’Institut de géographie, tout en développant un projet original de faculté interdisciplinaire spécialisée en géosciences et en environnement.

Mais le plus grand projet du Prof. Winistörfer aura été la coopération mise sur pied, sous les auspices du rectorat de l’Université de Lausanne et en compagnie de Laurent Bridel, avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Pendant plus de 20 ans, le Professeur Winistörfer se rendait en moyenne deux à trois fois par année au Niger et dans d’autres pays sahéliens. Cette coopération a avant tout été conçue comme projet de formation, le projet UNIGEO, visant à l’échange d’enseignants, l’apport de cours et le suivi de travaux d’étudiants ou encore la possibilité pour nos collègues nigériens de se former en Suisse. Ce projet de coopération s’est doublé d’activités de recherche, d’abord dans le cadre du programme prioritaire Environnement du Fonds national suisse de la recherche scientifique (SPP-E), puis un programme de recherche sur la gestion de l’eau dans les pays arides dans le cadre du Réseau universitaire international de Genève (RUIG), un projet qui trouve son prolongement dans une recherche qui débute actuellement sur les ressources en eau du Niger, sous la direction de notre collègue Ronald Jaubert.

Durant toute sa carrière, le Professeur Winistörfer s’est particulièrement intéressé aux milieux fragiles – la haute montagne alpine et les franges sahéliennes – et à leurs transformations. Sa grande capacité à travailler de manière interdisciplinaire l’a fait côtoyer autant des naturalistes – géologues, géomorphologues, botanistes, pédologues, etc. – que des spécialistes des sciences humaines – géographes humains, bien sûr, mais également linguistes, historiens et économistes –, une interdisciplinarité qui transparaît dans l’ouvrage Vivre dans les milieux fragiles : Alpes et Sahel, publié conjointement par l’Institut de géographie de l’Université de Lausanne et le Département de géographie de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, à l’occasion de son départ à la retraite.

Nous garderons un souvenir lumineux de Winis, de sa personnalité, de ses talents de pédagogue et de son humour. Nous sommes de tout cœur avec ses proches dans ces moments difficiles et nous adressons à sa famille nos plus sincères condoléances.

Emmanuel Reynard
Directeur

Lausanne, le 19.01.2010

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2009

01-04-2009 - Deux chercheurs de l'IGUL animent le Laboratoire du droit à la ville sur le site de la RSR "Les Urbanités"

Yves Bonard et Laurent Matthey, deux chercheurs de l'IGUL, animent le Laboratoire du droit à la ville sur le site de la RSR "Les Urbanités"

Ce laboratoire est consacré à la question du droit à la ville, à savoir ici un droit d’accès à la centralité, entendue comme ce qui permet la rencontre du proche et du lointain. Que l’on parle de distances spatiale, sociale, culturelle. Il s’agira donc dans ce laboratoire d’interroger les logiques qui structurent la ville ; les mécanismes qui définissent les personnes légitimes en un lieu donné ; les processus qui assignent une position dans l’espace global de la ville ; les dispositifs qui éloignent les indésirables et génèrent ainsi une violence symbolique.

Mais le droit à la ville a aussi trait aux possibilités - inégales - d’action et d’intervention des habitants sur leur cadre de vie. Comme le remarque David Harvey (1988) : « le droit à la ville n’est pas seulement un droit d’accès à ce qui existe déjà, mais le droit de le changer. Nous devons être sûr que nous pouvons vivre avec nos propres créations. Mais le droit de nous refaire nous-mêmes en créant un type de socialité urbaine qualitativement différent est un des biens les plus précieux de tous les droits de l’homme. » Il conviendra donc aussi, dans ce laboratoire, d’interroger les modalités de la gouvernance et de la participation, de questionner les luttes urbaines et les revendications habitantes et enfin d’envisager les subversions et les détournements possibles de l’ordre urbain. Ces trois chantiers recoupent de fait autant de domaines : politique, juridique et artistique.

Le site du laboratoire du Droit à la ville [RTS.ch - Les Urbanités]

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2008

17-10-2008 - Cristian Scapozza (assistant doctorant à l'IGUL) a reçu le Prix Schläfli de l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT)

Cristian Scapozza a reçu à Berne le 17 octobre 2008 le prestigieux prix Schläfli de l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) pour son mémoire de master intitulé "Contribution à l'étude géomorphologique et géophysique des environnements périglaciaires des Alpes Tessinoises orientales", rédigé sous la direction des Dr Christophe Lambiel (IGUL) et Pierre Gex (IGL). Le prix Schläfli a été créé en 1917 suite à une donation d'un médecin féru de sciences naturelles. Il est octroyé chaque année dans l'une des disciplines des sciences naturelles et en 2008 il concernait les géosciences. Le prix a été remis à l'occasion du congrès "Les glaciers de Haller à aujourd'hui", organisé dans le cadre des festivités relatives au 300ème anniversaire de la naissance du savant bernois. Le prix a été partagé entre deux travaux: le mémoire de master de Cristian Scapozza et la thèse de doctorat de Michael Zemp (Université de Zurich), portant sur une analyse de l'évolution des glaciers des Alpes européennes depuis 1850.

Le mémoire de très haute qualité de Cristian Scapozza, déjà récompensé en mai 2008 par un prix de la Faculté des géosciences et de l'environnement, permet de combler un manque de connaissances sur le permafrost des Alpes méridionales suisses et a proposé un développement méthodologique dans l'utilisation des méthodes géophysiques dans la recherche sur le permafrost. Il s'inscrit également dans le développement de synergies entre les différents instituts de la Facultés des géosciences et de l'environnement.

Les liens :

 

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Cristian Scapozza - Berne, 17 octobre 2008 © M. Rosset

 

 
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B. Schädler (BAFU, Bern), C. Scapozza, M. Zemp - Berne le 17 octobre © M. Rosset  

 

 

01-09-2008 - Le Prof. E. Reynard devient directeur de l'IGUL

Emmanuel Reynard est professeur ordinaire de géographie physique à l'IGUL depuis septembre 2005. Il a consacré sa thèse de doctorat (2000) aux problèmes de gestion des ressources en eau dans les stations touristiques de montagne. Depuis, il a orienté ses recherches dans trois domaines principaux: la gestion de l'eau dans les régions de montagne, la géomorphologie dynamique de montagne (permafrost, laves torrentielles) et l'évaluation paysagère et les géotopes. A ce titre, il dirige depuis 2001 le groupe de travail sur les géomorphosites de l'Association internationale des géomorphologues (IAG). Emmanuel Reynard est également actif dans plusieurs sociétés et commissions de l'Académie suisse des sciences naturelles (Société suisse de géomorphologie, Groupe de travail pour les géotopes en Suisse, Forum Paysage, Commission interacadémique sur la recherche alpine).

 

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2007

01-10-2007 - Leçon d'adieu du Prof. Jean-Bernard Racine

Texte de Nadine Richon (UNIL / Unicom)

Une leçon de démocratie

Le professeur Jean-Bernard Racine a défendu sa vision de la ville lors d'une leçon d'adieu émouvante et très suivie.
 

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© Stramatakis / UNIL

Lundi 1er octobre, la conférence d'honneur du professeur Jean-Bernard Racine a fait salle comble, attirant des politiciens comme l'ancienne syndique de Lausanne Yvette Jaggi et au moins trois représentants de l'actuelle Municipalité, Silvia Zamora, Oscar Tosato et Olivier Français, sans oublier bien entendu la cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture, Anne-Catherine Lyon. Mais ce qui frappait surtout dans cette assemblée, c'était le nombre d'étudiants et d'anciens étudiants venus écouter un professeur qui a marqué pas moins de trois facultés, celle des Lettres, celle des HEC et celle des géosciences et de l'environnement.

Ce qu'il y a de bien avec Jean-Bernard Racine, notamment, c'est que la ville de Lausanne telle qu'elle apparaît dans son récit ne se résume plus à quelques chantiers gênants mais offre un visage cohérent, original et futuriste. Ce n'est pas Vancouver, la ville favorite du géographe, mais on y sent passer le souffle de la participation (quoique la mobilisation des habitants soit encore timide et pas assez étendue selon lui) et d'une «croissance intelligente liant densité, mixité et mobilité». L'éloge des Vaudois ayant voté en faveur du M2, l'appel à un futur M3, autant d'éléments dans une vision de la ville tournée vers la convivialité, la durabilité, l'espace public. Jean-Bernard Racine veut favoriser la «métrique piétonne» et on le suit volontiers à travers la ville, d'une place à l'autre, ou d'un café à l'autre.

Selon l'intitulé de sa conférence, quelle ville voulons-nous? Certainement pas une ville tentaculaire et sans âme. Mais l'urbanité reste «une tâche à accomplir, quelque chose à réclamer», a affirmé le professeur en donnant aussi des contre-exemples comme celui des banlieues françaises ou celui de la Nouvelle-Orléans, ville construite sous le niveau de la mer mais - pour des raisons mercantiles - sans les précautions prises aux Pays-Bas...
La leçon de géographie urbaine fut aussi une leçon de démocratie. Nous vous proposons de la découvrir dans son intégralité (mais hélas sans les images) en lien ci-dessous. Et souhaitons bien sûr revoir à Lausanne et à l'UNIL M. Jean-Bernard Racine, désormais professeur honoraire.

La leçon d'adieu [PDF]

Pour écouter la leçon d'adieu

 

31-08-2007 - Départ à la retraite du Prof. Jean-Bernard Racine

Le Professeur Jean-Bernard Racine : un parcours académique exemplaire (article paru dans GeoAgenda 4-5/2007)

Homme de culture, géographe de renommée internationale, intellectuel engagé dans la vie de la Cité, le professeur Jean-Bernard Racine a pris sa retraite le 31 août après un parcours scientifique hors du commun. L'événement pourrait être triste. En l'occurrence, il n'en est rien. La loi met un terme à l'activité du professeur, et c'est du professeur que nous prenons congé. Comme nous, tous les anciens étudiants garderont sans doute le souvenir de ce qu'ils ont reçu de lui. Mais il nous reste encore le collègue passionné, le penseur, le conseiller amical, le chercheur enthousiaste et l'homme. Car notre collègue alimente de multiples projets de recherche et d'intervention socioculturelle qui ne sont que le prolongement naturel d'une carrière académique riche et exemplaire, construite aussi dans la tension d'un dialogue constructif entre science et société […] télécharger l'article (4 pages).

Textes publiés en l'honneur de Jean-Bernard Racine :

Da Cunha, A. et Matthey, L. (Dirs) (2007). La ville et l'urbain: des savoirs émergents? Lausanne : Presses Universitaires et Polytechniques Romandes. [site web de l'éditeur].
 

 

 

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2006

01-09-2006 - Céline Rozenblat rejoint l'Institut en tant que professeur assistante

A partir du semestre d'hiver 2006-2007, Mme Céline Rozenblat enseignera la géographie comme professeure assistante à l'Université de Lausanne, sur la base d'un financement de la Fondation Sandoz d'une durée de trois ans. La Fondation de Famille Sandoz a été créée en 1964 par le peintre et sculpteur Marcel Edouard Sandoz, fils du fondateur de la société Sandoz SA à Bâle (aujourd'hui Novartis SA). Les soutiens financiers de la Fondation visent à préserver un haut niveau de qualité dans divers secteurs d'activité et à perpétuer les valeurs sociales essentielles, perçues comme un objectif stratégique. En septembre 2005, cette fondation avait mis au concours un poste de relève académique ("Tenure track") en géographie humaine. Quatre universités romandes s'étaient portées candidates sur la base de divers projets. C'est celui de Mme Céline Rozenblat, soutenu par la Faculté des Géosciences et de l'Environnement de l'Université de Lausanne et intitulé "Dynamiques des réseaux et des systèmes urbains en Europe", qui a retenu l'attention de la Fondation Sandoz. Actuellement maître de conférence à l'Université de Montpellier et chercheuse au CNRS, les thèmes principaux de recherche de Mme Céline Rozenblat sont les suivants: - Les réseaux urbains et les systèmes régionaux - L'organisation spatiale des firmes multinationales - Les concepts et les méthodes de l'analyse spatiale Spécialiste de l'Europe et du monde méditerranéen, sa thèse d'habilitation à diriger des recherches, soutenue en 2004, portait sur les "Tissus de villes. Réseaux et systèmes urbains en Europe". Maîtrisant tant la géographe urbaine que la géographe économique, Mme Céline Rozenblat fait partie de ces chercheurs aux connaissances transversales, capables de tisser des liens entre différents champs du savoir. A ce titre, l'Institut de Géographie de l'Université de Lausanne et l'Observatoire de la Ville et du Développement durable se réjouissent de sa venue. CM

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2005

01-09-2005 - Emmanuel Reynard succède au Prof. Joerg Winistoerfer et devient professeur ordinaire de géographie physique

 

Après des études de géographie, géologie et italien à la Faculté des Lettres de l'Université de Lausanne, terminées en 1992 par un mémoire sur la géomorphologie et l'histoire quaternaire de la vallée de la Morge (Valais), Emmanuel Reynard a oeuvré pendant six ans comme assistant et doctorant du Prof. Winistörfer. Sa thèse, soutenue en 1999, a porté sur la gestion de l'eau dans les stations touristiques de montagne. Après un séjour scientifique à l'Université du Queensland (Brisbane, Australie), E. Reynard a été rappelé à l'Université de Lausanne en suppléance du Prof. Winistörfer, lui-même nommé vice-recteur de l'Université. Pendant six ans, E. Reynard a fourni, comme maître-assistant, puis professeur assistant, les enseignements de géographie physique et de géomorphologie, tout en continuant ses recherches sur la gestion de l'eau, les géomorphosites et le pergélisol de montagne. Il a également donné des cours de suppléance auprès des universités de Fribourg et de Neuchâtel. Au niveau de la recherche, E. Reynard est notamment actif au sein de l'Académie suisse des sciences naturelles (Scnat), où il siège dans diverses commisssions (recherche alpine, plate-forme des géosciences), et de l'Association internationale des géomorphologues dont il est président d'un groupe de travail sur les géomorphosites. Depuis 2005, il est président de la Société suisse de géomorphologie.

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01-09-2005 - Le Prof. A. da Cunha devient directeur de l'IGUL

 

Antonio Da Cunha, est professeur ordinaire à l'Institut de géographie de l'Université de Lausanne depuis octobre 2000. Docteur en économie et lauréat de l'Université de Lausanne il a consacré sa thèse de doctorat à l'analyse de la problématique de l'urbanisation en Suisse dans ses rapports avec le développement des structures économiques régionales et la qualité de vie. Il enseigne également à l'EPFL dans le cadre du programme SVS et il coordonne le projet triangulaire IRIS2b «Ecologie urbaine, régimes institutionnels des ressources et gouvernance». Depuis une vingtaine d'années, il a mené et collaboré à des travaux de recherche interdisciplinaires en Suisse et à l'étranger (Bolivie, Vietnam) dans les domaines de la géographie urbaine, de la géographie sociale et du développement durable qui ont débouché sur une centaine de publications individuelles ou collectives. Il coordonne également les travaux de recherche et les publications (Vues sur Ville, Urbia) de l'Observatoire Universitaire de la Ville et du Développement Durable.

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01-02-2005 - Mise en ligne du nouveau site web de l'IGUL

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