Baccalauréat universitaire en médecine - 3e année

| Cours de l'Ecole de médecine - Semestre de printemps | Cours à option interprofessionnel en collaboration avec la Haute Ecole de la Santé de La Source - Semestre de printemps | Summer School | Cours reconnus par l'Ecole doctorale
 

Coordinateur des cours à option: Dr G. Maccaferri, coursoption_med@unil.ch

Ecole de médecine (EM)

36 périodes de 45 minutes sur 9 semaines. 

Les descriptifs des cours sont ci-dessous.

Formation interprofessionnelle

L’École de médecine souhaite promouvoir la formation interprofessionnelle qui vise à réunir au sein du même cours des étudiant·es en médecine et des étudiant·es d’autres professions de la santé. L’objectif est de préparer au mieux les futurs médecins aux nouveaux enjeux de la pratique clinique et, en particulier, au travail en équipe.

Des cours à option créés avec la Haute Ecole de Santé La Source, partenaire de l’École de médecine, sont offerts à une assistance mixte d’étudiant·es en médecine (Bachelor 3e année) et d’étudiant·es en soins infirmiers (Bachelor 2e année), ils sont conjointement animés par des enseignant·es médecins et infirmiers.

Dix places sont à disposition des étudiant·es de médecine dans chaque cours de La Source. Ceux-ci sont répertoriés dans les descriptifs ci-dessous.

MD-PhD

Pour les étudiant·es qui ont décidé d'effectuer leur formation préparatoire au MD-PhD, nous leur conseillons fortement de choisir des cours à option reconnus par l'Ecole doctorale (3 crédits ECTS), la liste des cours reconnus peut être consultée ici.

Summer School

Les cours Summer School ont lieu avant la rentrée de votre 3e année Bachelor. Vous recevrez des informations et le délai d'inscription au printemps de votre 2e année Bachelor.

Cours de l'Ecole de médecine - Semestre de printemps

OPT 19 « Médecine, Soins et Spiritualité » Prendre en compte la dimension spirituelle des patients : enjeux et impacts sur la clinique

COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE

Coordinateur

Prof. tit. Stéfanie Monod,  Ph.D Etienne Rochat, MPH Serena Buchter

Discipline 

Médecine, santé et spiritualité

Période d'enseignement  Semestre de printemps

 

A lheure où les développements de la médecine sont principalement techniques et où les sciences infirmières sont en voie dautonomisation, on assiste en parallèle à un intérêt croissant pour restaurer la place de l’humain au cœur des soins. Un champ se dessine autour des liens entre la santé et la spiritualité, sous le terme anglo-saxon de spiritual care. Il se destine non seulement à étudier mais à promouvoir la compréhension, la reconnaissance et lintégration de la spiritualité dans la médecine et dans les soins. Dans un temps de maladie et de vulnérabilité, la spiritualité se réfléchit comme une dimension faisant partie intégrante des expériences de transitions, de handicaps, du vieillissement, de la fin de vie ainsi que du recours aux médecines alternatives. La recherche a montré que cette dimension impacte la santé physique et psychique des patients, ainsi que les liens avec les proches. Même si les sciences médicales et infirmières ont des visions et des manières différentes dintégrer la spiritualité dans la prise en soins du patient, une interprofessionnalité effective est nécessaire pour l’optimiser et initier un débat éthique (en éthique clinique) concernant le projet thérapeutique. Les connaissances transmises à la fois de manière ex-cathedra, mais également par le biais de témoignages, vignettes et vidéos ainsi que par des exercices pratiques permettront daméliorer ses connaissances et ses compétences tant dans la prise en soins globale du patient par la prise en compte de sa dimension existentielle que dans le dialogue interprofessionnel relatif au spiritual care.

 

Les étudiant·e·s auront également l’occasion de rencontrer en binôme des patient·e·s au CUTR de Sylvana.

 

Intervenants dans ce cours : Prof. Serge Margel, Prof Stéfanie Monod, MPH Serena Buchter, Dre Noemi Zurron, Prof. Philip Larkin, Prof. Gérard Waeber, Dr. Jean-Baptiste Mercoli, Dre Sabine Galland, Mario Drouin MTh, Geneviève Spring, Dr. Christos Karatzios, Prof. Peter Vollenweider, des représentants des grandes traditions religieuses et spirituelles, D.Th. Etienne Rochat.

Objectifs d’apprentissage
Connaissances
  • Définir les conceptions de la spiritualité et du système de croyances du patient en médecine et dans les soins.
  • Esquisser conceptions de la spiritualité et du système de croyances du patient dans les autres champs disciplinaires du soin.
  • Esquisser le point de vue des grandes traditions religieuses et spirituelles présentes en Suisse sur la santé.
  • Résumer les différents outils existant en médecine et dans les soins pour entrer en dialogue avec le patient à propos de sa spiritualité.
  • Repérer les différentes utilisations d'un modèle biopsychosocial et spirituel en routine clinique.
  • Concevoir une interprofessionnalité effective pour intégrer la spiritualité dans la prise en soins.
Attitudes
  • Cerner son propre rapport à la spiritualité.
Compétences et savoir-faire
  • Intégrer la dimension spirituelle du patient dans la communication et les pratiques interdisciplinaires.
  • Evaluer la dimension spirituelle d’un patient à l’aide d’une procédure.
  • Présenter et discuter une ou plusieurs situations cliniques selon une approche bio-psycho-sociale et spirituelle.
  • Concevoir les enjeux de l’intégration de la spiritualité dans le projet thérapeutique pour les décisions de soin et les traduire en termes d’éthique clinique.
OPT 20 Quand la Terre nous fait mal et réciproquement : impact de la pollution sur la santé humaine

COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE

Coordinateur

Dre Kanetee Busiah Médecin associée, MER, MD, PhD, Unité d'endocrinologie, diabétologie et obésité pédiatrique, service de pédiatrie, CHUV

Dre Aurélie Berthet PD. Dr. ès Sc, Responsable de recherche Centre universitaire de médecine générale et santé publique, Département Santé travail et environnement

Discipline 

Santé environnementale, pollutions, médecine intégrative et préventive, épidémiologie environnementale, toxicologie  

Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

La santé environnementale comprend l’ensemble des effets sur la santé des facteurs exogènes, c’est-à-dire extérieurs à la personne tels que :

  • la qualité des milieux naturels : l’air, l’eau, des sols, etc.
  • les activités humaines : pollution chimique, acoustique, électromagnétique, etc.
  • les conditions de vie : expositions liées à l’habitat, expositions professionnelles, hygiène alimentaire...

Nous sommes tous exposés en permanence à plusieurs contaminants, par différentes voies d’entrées et dès les premiers stades embryonnaires. Ces contaminants peuvent contribuer à différents problèmes de santé publique et individuels à court, moyen et long terme. Les professionnel·le·s de la santé ont un rôle majeur à jouer dans la transformation des pratiques individuelles et collectives face à ces enjeux. Pour agir positivement, des connaissances et compétences spécifiques sont nécessaires.

Ce cours a pour objectif de sensibiliser les futurs médecins et acteurs de la santé aux différents aspects de la pollution environnementale que ce soit à travers les fenêtres d’exposition, les voies d’exposition, les différents agents polluants et les approches pour évaluer l’exposition et les effets des contaminants. Ces informations permettront d’approfondir cette problématique de santé publique toujours plus présente et d’apporter des outils pour la pratique médicale.

La formation présente des approches utilisées dans plusieurs disciplines, comme la toxicologie, l’épidémiologie, les sciences médicales, la nutrition ou la physique, et implique l’intervention de professionnels experts dans ces disciplines.

Les sessions alterneront des périodes de cours, et d’ateliers de travail en sous-groupe. Ces ateliers consisteront en :

  • des discussions d’articles présentés par les étudiants
  • des simulations de jeux de rôles (ex. patients et médecins)
  • des discussions sous forme de tables rondes.

Ces méthodes interactives permettront aux étudiants de développer un esprit critique sur la littérature scientifique qui leur permettra d’actualiser leurs connaissances tout au long de leur carrière. Elles permettront aussi de comprendre les problématiques selon différentes perspectives, et de mettre les étudiants en situations médicales réelles. Certains ateliers nécessiteront une préparation en amont, notamment par la lecture d’articles scientifiques ou la préparation d’une présentation.

 

L’évaluation du cours consistera en la présentation des résultats du travail personnel.

Objectifs d’apprentissage
Connaissances

A la fin du cours, l’étudiant aura les connaissances pour :

  • Identifier comment la dégradation de l’environnement peut impacter la santé humaine (effet direct ou potentialisateur de maladies) ;
  • Déterminer les approches scientifiques permettant l’évaluation des expositions et des effets potentiels ;
  • Décrire quelques agents polluants et leurs potentielles toxicité, voire leurs mécanismes d’action, pour en tenir compte dans leur travail clinique ;
  • Effectuer des propositions de prise en charge clinique.
Attitudes
  • Questionner son apprentissage et sa pratique future dans une perspective de santé environnementale ;
  • Travailler en équipe ;
  • Développer un esprit critique sur la littérature scientifique et grand public ;
  • Synthétiser et présenter oralement ses travaux.
Compétences et savoir-faire
  • Intégrer des données toxicologiques et épidémiologiques dans la pratique clinique ;
  • Considérer les fenêtres d’exposition critiques pour certains groupes de polluants ainsi que l’exposome ;
  • Se questionner sur la répercussion des médicaments dans l’environnement dans sa prescription et sans sa pratique de soignant∙e∙s ;
  • Mieux comprendre les impacts des polluants environnementaux sur la santé humaine ;
  • Concevoir des recommandations auprès des individus, dans le but de réduire leur impact sur l'environnement et leur exposition aux risques environnementaux ;
  • Se positionner en tant qu’acteur·trice éclairé·e et critique face aux enjeux de santé environnementale en faveur de la promotion de la santé.
OPT 21 Violence et agressivité: définitions, modèles de compréhension, prise en charge, une perspective interdisciplinaire

COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE

Coordinateur Ron Stoop, Régis Marion-Veyron
Discipline  Psychiatrie
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

Les soignants dans le cadre de leur pratique sont fréquemment confrontés à des questions de violence, agie ou subie, et à leur conséquence sur la santé.

Les médecins et équipe soignante sont impliqués dans l’évaluation, l’accompagnement thérapeutique des victimes, ou des auteurs de violence, ainsi que dans la gestion de situations de violence. Le médecin dans son cabinet est, en outre, de plus en plus souvent directement confronté aux agirs violents des personnes qu’il doit soigner.

L’approche des phénomènes de violence implique des connaissances pluridisciplinaires, notamment en ce qui concerne la genèse des comportements violents et les facteurs qui les favorisent dans différents contextes : familiaux, relationnels, institutionnels ou communautaires. En effet, les comportements violents soulèvent toujours la question de l’inné et de l’acquis, de l’interaction entre facteurs biologiques, sociaux, psychiques, l’histoire personnelle et le contexte de survenue.  

L’objectif de ce cours est d’aborder les violences agies et subies d’un point de vue  pluridisciplinaire à partir des approches et modèles biologiques et neurobiologiques, socio-historiques, psychiatriques et psychologiques de ces comportements.

Cette approche pluridisciplinaire offre la possibilité d’appréhender la complexité de ces comportements violents et d’élaborer des réponses cliniques adaptées en intégrant une réflexion éthique indispensable.
Objectifs d’apprentissage
Connaissances
  • Différencier et définir les formes de violence (individuelle, interpersonnelle, communautaire, etc.)
  • Disposer de données épidémiologiques sur les comportements violents
  • Présenter les principaux modèles et hypothèses biologiques et neurobiologiques, socio-historiques, psychiatriques et psychologiques, qui permettent de comprendre les comportements violents
  • Percevoir la violence comme un phénomène complexe mettant en jeu des déterminants individuels et sociaux
  • Connaître les apports et les limites des outils d’investigation dans l’approche des phénomènes de violence
  • Bénéficier de notions générales sur les violences subies
  • Connaître les effets d’un traumatisme sur le psychisme d’un individu
  • Avoir une première perception des mécanismes psychiques qui induisent une relation violente entre deux individus
Attitudes
  • Savoir quelles sont les attitudes déterminantes dans l’accueil d’une victime de violence ou dans la prise en charge d’une situation violente
  • Intégrer les conséquences individuelles, familiales, groupale et sociétales dans la prise en charge des sujets violents
  • Donner les principaux éléments d’une démarche médico-légale permettant une gestion adéquate d’une crise violente
  • Avoir des notions sur le dépistage des signes indiquant une maltraitance, une violence conjugale ou l’exacerbation de manifestations violentes pathologiques
  • Être attentif aux retentissements sociétaux d’une recherche dans un domaine chargé d’émotion
Compétences et savoir-faire
  • Disposer des bases théoriques permettant de réfléchir à la compréhension et à la gestion d’une situation de violence
  • Orienter une victime vers les structures adaptées en pouvant lui expliquer ce qu’est un débriefing
  • Tenir compte d’un contexte  individuel, familial, professionnel ou social dans l’appréciation d’un  acte de violence
  • Avoir des notions sur des schémas de recherche intégrant déterminants neuro-biologiques et comportements violents

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OPT 23 Avec quoi marchez-vous?
Coordinateur Charles Benaim; Brigitte Jolles-Haeberli
Discipline  Chirurgie orthopédique/Traumatologie/Rhumatologie
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor
Nous proposons un cours qui fournit des bases pour mieux comprendre la fonction du système locomoteur et son importance au plan de la santé dans son sens large. Le cours intègre des disciplines différentes – de la science fondamentale à la santé publique et se base sur différentes formes d’enseignement (cours, travaux pratique, démonstrations, séminaires).
Les domaines couverts incluent:
  • connaissances de la biologie de l’os, du cartilage, du muscle et de la synovie.
  • principes de l’analyse biomécanique et son application dans la médecine et la science du sport
  • connaissances de la biologie d’une articulation et la physiopathologie de l’inflammation articulaire
  • sport et santé – effets positifs et négatifs
  • l’épidémiologie et l’impact des troubles musculosquelettiques à la santé
  • la régénération tissulaire du système locomoteur
Objectifs d’apprentissage
Connaissances
1. Connaître les bases scientifiques de la composition de l’appareil locomoteur
2. Comprendre les méthodes récentes d’étudier les pathologies ostéoarticulaires
3. Connaître les effets du vieillisement et du sport sur l’appareil locomoteur
4. Connaître les développements thérapeutiques futurs
Attitudes
1. Participation active et travail en groupes
2. Participation active aux travaux pratiques
Compétences et savoir-faire
Lecture critique de la littérature scientifique

TOP ^

OPT 24 Santé sexuelle et reproductive

COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE

Coordinateur Prof. Patrice Mathevet
Discipline  Médecine sociale et préventive - Gynécologie - Obstétrique
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

La Santé sexuelle et reproductive fait référence au bien-être général, tant physique que mental et social, de la personne humaine pour tout ce qui concerne les aspects de la santé touchant à la sexualité et la procréation. Surtout développé par les organismes internationaux, ce concept inclut non seulement les questions de prévention et de soins, mais également de l’environnement socioculturel. Puisque plusieurs spécialisations médicales touchent aux questions de sexualité, il est important que chaque médecin soit en mesure de les aborder avec ses patients.

Le cours présentera un aperçu global du domaine, en l’illustrant avec des exemples de sujets divers dans une perspective non seulement clinique mais également communautaire. La contribution de différentes disciplines à la Santé sexuelle et reproductive sera mise en évidence, telles les diverses approches en sexologie, en épidémiologie, et en sciences sociales. Seront abordés, avec une approche interactive, des sujets spécifiques tels que : diversité des sexualités, adolescence et sexualité, violence dans le couple, gestion de la fertilité dans une perspective psychosociale, impact de la maladie sur la sexualité, communication et prévention et éducation sexuelle.
Objectifs d’apprentissage
Connaissances
  1. Définir les différents composantes et concepts fondateurs de la SSR
  2. Identifier les différentes disciplines qui interviennent et les liens et articulations entre ces approches
  3. Identifier les thèmes émergents et les enjeux scientifiques et sociaux du domaine                   
Attitudes
  1. À travers la découverte du domaine, explorer un problème de santé avec une vision globale
  2. Expérimenter une attitude d’écoute, de respect et de considération vis à vis d’autres disciplines
  3. Participer activement aux sessions d’enseignement
Compétences et savoir-faire
  1. Aborder des questions de SSR avec une approche biopsychosociale
  2. Etre plus à l’aise en abordant les questions de sexualité dans la consultation
  3. Des compétences spécifiques seront précisées pour chaque thématique abordée

TOP ^

OPT 25 La physiopathologie et la pathologie à partir de cas
Coordinateur Daniel Teta et al.
Discipline  Physiopathologie/Pathologie
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

La physiopathologie et la pathologie sont généralement enseignées comme disciplines individuelles complexes. La physiopathologie vient en continuité de la physiologie comme base de compréhension des mécanismes des maladies, et la pathologie en continuité de l’histologie comme base de compréhension de l’impact des maladies sur le plan morphologique. Un enseignement intégré des deux disciplines permettra de mieux saisir le processus évolutif des maladies, allant d’une anomalie donnée jusqu’à des lésions cellulaires et des organes.

Ce cours à option couvrira à la fois les aspects de la physiopathologie et de la pathologie de différentes maladies. Il sera illustré par des cas cliniques concrets qui seront discutés avec les étudiants. Le but de ce cours à option est de mettre en relation, dans chaque cas clinique présenté, le processus physiopathologique, les modifications morphologiques et la présentation clinique qui en découlent. Pendant le cours, des questions seront posées aux étudiants, avec plusieurs choix de réponses. L’étudiant pourra ainsi s’approprier la compréhension et la prise en charge des cas cliniques présentés, une étape indispensable vers le succès de la médecine.
Objectifs d’apprentissage
Connaissances
  1. Analyser de manière critique l’histoire d’un malade
  2. Identifier les mécanismes impliqués dans la pathogenèse de sa maladie
  3. Reconnaître les lésions micro- et macroscopiques présentées par le malade

Attitudes

  1. Participer de manière interactive à une discussion de groupe

Compétences et savoir-faire

  1. Evaluer les problèmes posés par les maladies en tenant compte de leur(s) cause(s) et de leurs manifestations micro- et macroscopiques

TOP ^

OPT 26 Médecines complémentaires - MC
COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE
Coordinateur

Pr C. Berna-Renella, Dre Caitriona Ungarelli-McEvoy, DrSc Aurore Fernandez

Discipline  Médecine intégrative et complémentaire
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

En Suisse et ailleurs, les patients font largement appel aux médecines complémentaires (MC), qu’ils en parlent à leurs médecins ou non. Par ailleurs, de nombreux médecins utilisent ou recommandent des médecines complémentaires à leurs patients. Questionnant et dépassant d’anciennes attitudes basées sur des croyances ou des dogmes (« j’y crois »/ je suis «pour» ou «contre» les MC), ce cours à option proposera une vision intégrative, centrée sur les patients dans leur parcours de santé et sur les compétences relationnelles et le sens critique des médecins.

La pratique de la médecine intégrative sera mise en avant, à travers des exercices, des jeux de rôle et une immersion clinique, proposant un regard scientifique curieux, rigoureux et constructif sur les MC les plus courantes en Suisse. Les étudiant.e.s pourront expérimenter des techniques issues des MC, proposées par des intervenants d’horizons professionnels différents. Tout particulièrement, des exercices psychocorporels utiles pour la gestion du stress et applicables en autosoin, comme la méditation ou l’hypnose, seront expérimentés.
Objectifs d’apprentissage

Connaissances

  1. Approfondir les concepts et applications de la médecine intégrative
  2. Comprendre les outils centraux à l’évaluation des rapports risques–bénéfices d’une thérapie complémentaire
  3. Restituer des indications bien validées de MC et développer des stratégies d’orientation des patients

Attitudes

  1. Développer une vision critique des MC dans le paysage de la santé publique Suisse (historique, culturel, assurances, législation, utilisation)
  2. Développer une approche centrée sur les patients et leurs ressources, notamment dans la relation lors de l’anamnèse, et dans le raisonnement clinique
  3. Adopter une communication ouverte et constructive vis-à-vis de la médecine intégrative et complémentaire, favorisant la prise de décision partagée

Compétences et savoir-faire

  1. Savoir discuter ouvertement des choix et croyances en termes d’utilisation des MC
  2. Entraîner l’anamnèse en médecine intégrative
  3. Intégrer l’autosoin et appliquer les principes de la salutogenèse dans son quotidien
  4. Analyser de manière critique des articles scientifiques
  5. Effectuer une présentation orale
  6. Exercer le travail d’équipe interprofessionnel

Réf. PROFILES

EPA 1.9 Explore the patient’s use of medicine and treatment, including complementary and alternative medicine

EPA 7.3 Adopt a shared-decision making approach in establishing the management plan,take into account patients’ preferences in making orders; take into account an indication or request for complementary medicine; deal with treatment refusal; demonstrate an understanding of the patient’s and family’s current situation, beliefs and wishes, and consider any physical dependence or cognitive disorders; react appropriately when the patient lacks autonomous decision-making capacity.

SSP 262 benefits and risks of complementary medicine

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OPT 27 Ni fille, ni garçon: anomalie ou différence? (Chirurgie pédiatrique)

COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE

Coordinateur

Dr Cynthia Kraus, MER-1, UNIL, Faculté des sciences sociales et politiques

Dr Oliver Sanchez, Médecin Hospitalier, chirurgie pédiatrique, DFME, CURCP, CHUV

Discipline  Génétique/Endocrinologie/Gender and Sexuality Studies/Pédiatrie/Gynécologie/Chirurgie pédiatrique
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

La prise en charge d’un nouveau-né dont les organes génitaux ne l’identifient pas clairement comme une fille ou un garçon a considérablement varié durant les dernières décennies, passant de l’indication à « normaliser » rapidement l’anatomie par la chirurgie génitale (souvent dans le secret), à des pratiques moins expéditives et plus transparentes qui laissent à l’enfant le temps de choisir d’être opéré ou non. Parce que la naissance d’un enfant ni fille ni garçon trouble profondément, sidère parfois, les médecins, les parents et autres adultes sur leur identité d’homme ou de femme, sur leur corps et leur sexualité, en somme sur leur rapport à eux-mêmes et à la société, les questions médicales posées par la prise en charge de telles situations sont toujours aussi des questions sociales.

 

Ce cours propose de rendre compte des débats actuels sur les bonnes pratiques parmi les professionnel·les de la santé physique et mentale, afin de développer un regard critique sur la médicalisation des variations du développement du sexe, et l’intrication des questions médicales et sociales. Il s’agira aussi et surtout de confronter les étudiant·e·s à des situations réelles par la discussion de cas où seront abordées les questions diagnostiques, génétiques, endocriniennes, néonatales, chirurgicales, mais aussi psychologiques et sociales, pour leur apprendre à prendre en charge de telles situations. Par la présence d’intervenant·e·s provenant de différents horizons des sciences biomédicales et sociales, on démontrera pourquoi la prise en charge des individus présentant une variation du développement du sexe doit être multidisciplinaire, mais aussi intégrer les savoirs et expériences des personnes intersexuées.
Objectifs d’apprentissage
Connaissances
1. Connaître les démarches diagnostiques (génétique, endocrinologie, radiologie, par ex.) face à un nouveau-né ou un enfant avec une variation du développement du sexe
2. Savoir reconnaître les situations urgentes
3. Connaître les indications et les contre-indications à un éventuel traitement (médical ou chirurgical) et son timing
4. Connaître les résultats anatomiques, fonctionnels et psychologiques des interventions médicales ou chirurgicales, ainsi que leurs effets à court et long terme
5. Connaître les divers courants et enjeux liés à des prises de décision parfois très différentes
Attitudes
1. Capacité à discuter et présenter les différentes modalités de prise en charge
2. Acquérir une attitude pertinente, éthique et cohérente, face à un·e patient·e (d’âge différent) présentant une variation du développement du sexe en intégrant les divers avis médicaux, les préoccupations des parents, les recommandations des associations de personnes intersexuées, de sorte à respecter le choix (futur selon l’âge) du patient
Compétences et savoir-faire
1. Savoir mener une discussion ouverte et transparente avec les parents
2. Prendre en compte le vécu des parents et du patient (selon son âge)
3. Intégrer que la priorité du médecin et/ou des parents n’est pas toujours dirigée vers l’intérêt du nouveau-né/enfant qui doit pouvoir choisir un jour de l’opportunité d’interventions irréversibles
4. Savoir apprécier la complexité de chaque cas pour une prise en charge individualisée et centrée sur l’enfant

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OPT 28 La vie de médecin à l’ère de l’intelligence artificielle

COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE

Coordinateur Dr Romain-Daniel Gosselin, Béatrice Schaad Prof. titulaire
Discipline  Intelligence artificielle, Médecine prédictive, Relation professionnels - patients
Période d'enseignement  Semestre de printemps

L’intelligence artificielle (IA) est désormais une réalité qui intègre progressivement de nombreux aspects de la médecine. Les perspectives jusqu’alors inespérées que l’IA permet d’envisager recouvrent par exemple l’aide au diagnostic, au pronostic, à la chirurgie, au design de molécules thérapeutiques ou encore le tri ou la gestion administrative des patients et la rédaction d’articles scientifiques. Cependant, la vitesse à laquelle l’IA s’intègre à la médecine est aussi source d’inquiétudes qui portent par exemple sur la reconfiguration promise de la pratique médicale, les biais possibles dans les données utilisées par les algorithmes ou encore le mauvais usage (intentionnel ou non) des outils d’IA générative par les professionnels ou les patients.

Ce cours, aussi pratique et interactif que possible, propose une immersion dans l’univers de l’IA médicale en faisant intervenir un panel multidisciplinaire de professionnel.les. Il invite par une approche basée sur l’expérience des intervenant.es à comprendre quelle est la place (actuelle et future) de l’IA dans la pratique médicale, ses apports et ses limites, mais aussi comment l’usage de l’IA dans la société promet de modifier la relation avec un patient surinformé, qui demande son diagnostic à CHAT GPT. Il pose la question de la place éventuelle laissée à une médecine sans IA. Enfin, le cours cherche à introduire et promouvoir les bonnes pratiques et l’éthique en matière d’usage d’IA générative en biomédecine.
Objectifs d’apprentissage

Connaissances

  1. Connaître les concepts de base qui entourent l’IA (par ex. big data, apprentissage machine, apprentissage profond, réseaux de neurones ou IA générative)
  2. Comprendre que l’IA aura de multiples influences sur le métier de médecin et de soignant, illustrés par les intervenants de différentes spécialités médicales
  3. Analyser l’impact potentiel du développement de l’IA sur le patient et ses proches (nouvelle posture du patient acteur de sa propre santé, nouvelles attentes)
  4. Connaître les bonnes pratiques en matière de requête (prompting) d’IA générative (par ex. ChatGPT, DALLE-2) et d’interrogation d’outils d’aide au diagnostic
  5. Comprendre les enjeux éthiques de l’IA en médecine.
  6. Connaître les limites des outils d’IA (par ex : biais, dépendance aux données, précision de la requête).

Attitudes

  1. Compréhension et intégration des effets d’une médecine technologique sur son propre rôle de médecin ou de soignant
  2. Compréhension des nouveaux enjeux éthiques soulevés par l’arrivée de l’IA
  3. Compréhension des effets d’une médecine technologique basée sur l’IA sur la relation médecins/soignants malades et les conflits

Compétences et savoir-faire

  1. Savoir utiliser correctement les outils communs d’aide au diagnostic et d’IA générative
  2. Savoir coopérer avec l’AI dans les domaines de la recherche et de la rédaction d’articles scientifiques
  3. Comprendre comment le développement de l’IA pourrait influencer la relation avec le patient et la mécanique du conflit et connaître les ressources (institutionnelles et hors CHUV) à disposition en cas de conflit
  4. Réfléchir à l’évolution du rôle et de l’identité de médecin dans le contexte du développement de cette nouvelle technologie

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OPT 29 Santé tropicale et humanitaire
Coordinateur Valérie D’Acremont, Amel Filali
Discipline  Médecine tropicale et Santé globale
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

La santé tropicale s’intéresse historiquement aux problèmes de santé rencontrés en zone tropicale. Dans un monde plus que jamais interdépendant, globalisé, changeant, confronté à des problématiques d’émergence infectieuse ; les problèmes de santé rencontrés dans les pays situés en zone tropicale et inter tropicale, sortent du champ géographique dans lequel elles étaient traditionnellement confinées.

Ce cours vise à penser ces problématiques de santé à l’échelle de la planète.

A cet effet, les aspects suivants seront abordés :

  1. Prise en charge préventive et curative d’individus soumis à un environnement tropical.
  2. Épidémiologie en milieu tropical,aspects de santé publique, expansion des maladies tropicales et changements de paradigmes, approche communautaire de la santé en milieu tropical.
  3. Équité dans l’accès aux soins, interventions visant à réduire les disparités, défis et limites de ces approches. Un accent particulier est mis sur les populations vulnérables en contexte tropical ( santé maternelle et infantile, déplacés, victimes de conflits)
  4. Défis et déterminants de l’émergence infectieuse
  5. Approche interdisciplinaire des problématiques de santé globale.
  6. Initiation à la recherche en milieu tropical et en santé globale
  7. Médecine humanitaire, réflexions sur les savoirs humanitaires
  8. Carrière dans le domaine de la médecine tropicale
  9. Circulation des savoirs des Suds vers les Nords
Objectifs d’apprentissage
Connaissances
  1. Résumer des connaissances épidémiologiques et cliniques de base sur quelques pathologies infectieuses d’importance dans les environnements tropicaux et subtropicaux.
  2. Décrire les enjeux globaux de maladies infectieuses importantes, tels que l’HIV, la tuberculose et la malaria, mais également de maladies infectieuses négligées.
  3. Résumer les enjeux présents et à venir autour des questions de l’émergence infectieuse et de ses déterminants.
Attitudes

 

  1. Acquérir une vision globale de la santé et des grands enjeux actuels de la médecine au sens large du terme.
  2. Développer une vision interdisciplinaire des problématiques de santé.
  3. Reconnaître l’importance d’une approche populationnelle plutôt qu’individuelle et la mettre en perspective mondiale plutôt que régionale.
  4. Intégrer les nouveaux défis en santé globale et développer un regard critique et une flexibilité intellectuelle face aux changements de société.
  5. Aborder la santé dans un contexte plus global de santé publique dans les pays à ressources limitées.
Compétences et savoir-faire
  1. Établir un diagnostic différentiel infectiologique/tropical de base et savoir reconnaître les situations urgentes de pathologies infectieuses tropicales.
  2. Inclure les maladies infectieuses tropicales dans le diagnostic différentiel face à un patient avec une pathologie infectieuse probable.

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OPT 30 La douleur : une intégration neuronale complexe pour un symptôme clinique devenu maladie à part entière
COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE
Coordinateur Marc R. Suter; Sonia Plaza-Wuthrich
Discipline  Antalgie
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor
La douleur est la première plainte qui amène à une consultation médicale. En l’absence d’un diagnostic de maladie déclenchant la perception douloureuse, le symptôme « douleur » a été finalement été reconnu comme une maladie à part entière (ICD-11, 2022) avec ses composantes bio-psycho-sociales et son impact au quotidien pour les patients. En portant un regard alliant sciences fondamentales (neurosciences, pharmacologie), sciences cliniques (psychiatrie, antalgie, urgences, neurologie, physiothérapie et médecine intégrative) et sciences humaines, nous proposons aux étudiants de découvrir des stratégies d’évaluation et du traitement de la douleur aigue et chronique, ainsi que de ses conséquences.
Objectifs d’apprentissage

Connaissances

  1. Anatomie, physiologie et plasticité de la signalisation douloureuse : des modèles animaux aux mesures fonctionnelles chez l’homme
  2. Physiopathologie de la douleur chronique
  3. Liens physiologiques entre douleurs et émotions
  4. Evaluation de la douleur, de ses conséquences et propositions thérapeutiques
  5. Douleur et psychiatrie
  6. Traitement intégré, médecines complémentaires et douleur
  7. Pré-requis pour l’élaboration d’un travail de master dans ce domaine                      

Attitudes

  1. Intégration de connaissances de base pour le symptôme clinique douloureux
  2. Immersion clinique avec des patients en situation postopératoire (douleur aigue) et ambulatoire (douleur chronique).
  3. Implanter la réflexion pour la prise en charge dans une perspective multidisciplinaire
  4. Reconnaître rapidement et connaître le traitement de la douleur aigue
  5. Elaboration d’une stratégie de base pour un diagnostic et une évaluation de la gravité de la pathologie douloureuse chronique

Compétences et savoir-faire

  1. Approche rigoureuse d’une problématique complexe, anamnèse et status douleur
  2. Analyse d’une situation clinique et prise de décision thérapeutique (vignettes cliniques)
  3. Capacité d’analyse critique d’articles scientifiques

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OPT 31 Le cancer: vers la compréhension des mécanismes et des défis
Coordinateur Tatiana Petrova et al.
Discipline  Pathologie/Oncologie
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

Les cancers figurent parmi les pathologies les plus importantes de nos régions et leur étude implique un large éventail de disciplines des sciences de la vie. Ce cours à option vise à offrir aux étudiants intéressés la possibilité non seulement d’approfondir leurs connaissances dans le domaine des mécanismes de la transformation cellulaire et de la progression tumorale, mais de développer une réflexion portant sur l’intégration de ces connaissances dans le développement rationnel de nouvelles stratégies thérapeutiques. Les sessions seront composées de cours et de discussions d’articles que les étudiants présenteront. Une partie importante de ce cours à option sera consacrée à apprendre aux étudiant-e-s comment lire un article de recherche afin de pouvoir en extraire et évaluer le message essentiel et comment présenter un article que ce soit un article de recherche ou de revue. Le choix des articles sera adapté au niveau des étudiant-e-s. De plus, le cours est conçu de façon à : 1) intégrer les connaissances cliniques à celles des manifestations pathologiques et des mécanismes moléculaires de différents types de cancer ; 2) permettre aux étudiant-e-s de comprendre les approches expérimentales qui servent de base de nos connaissances de la biologie du cancer, y compris leur limites et les défis que représente l’extrapolation des phénomènes observés dans un modèle animal à l’être humain ; 3) permettre de comprendre comment la connaissance des mécanismes moléculaires responsables de la carcinogénèse et de la progression tumorale peut servir au développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques. Le contenu du cours et les thématiques de discussion devraient aider les étudiants à développer une reflexion et un esprit critique vis à vis de ce que la recherche apporte à la clinique. Cette réflexion devrait leur servir d’outil intellectuel quelle que soit leur orientation professionnelle (clinique ou expérimentale) ultérieure. Les étudiants participeront activement au cours en présentant des articles sur des types de cancers particuliers ou sur des concepts en oncologie qui serviront de base de discussion. Lors de la première séance, le coordinateur lui-même présentera des articles afin de montrer aux étudiant-e-s comment aborder une présentation et comment disséquer un article de recherche et de revue. Ensuite les séances seront réparties en environ trois heures de présentations/discussion menées par les étudiants et une heure de résumé le sujet discuté.    

Objectifs d’apprentissage

Connaissances

  1. Comprendre l’origine du cancer et la notion que toutes les cellules ne sont pas susceptibles à la transformation mais que certaines conditions clé peuvent rendre des sous-populations cellulaires permissives aux événements oncogéniques
  2. Comprendre l’organisation des cellules d’une tumeur y compris la notion des cellules cancéreuses souches et la reprogrammation génétique
  3. Comprendre les changements métaboliques qui accompagnent la transformation, leur influence sur le développement tumoral et la possibilité des les cibler sur le plan thérapeutique
  4. Identifier les déterminants génétiques et biologiques responsables des manifestations cliniques et de l’évolution naturelle de divers types de cancer
  5. Comprendre les interaction-tumeur hôte et leur ressemblance au remodelage tissulaire qui accompagne l’inflammation et la réparation
  6. Comprendre les similitudes des mécanismes qui régulent de développement et les cancers
  7. Comprendre comment les cancers se disséminent et forment des métastases
  8. Comprendre les raisons de la difficulté de développer un traitement efficace pour différents types de cancer
  9. Refléchir aux approches rationnelles pour développer des traitements ciblés sur la base des connaissances biologiques

Attitudes

  1. Adopter une attitude intellectuelle critique face aux connaissances et aux théories sur le développement des cancers, leur progression, leur dépistage et son traitement
  2. Participer activement à l’enseignement et aux discussions
  3. Apprendre à décortiquer un article de recherche et de revue
  4. Apprendre à présenter un article de recherche et de revue
  5. Apprendre à présenter un sujet clinique et/ou scientifique de manière à y susciter l’intérêt de la classe

Compétences et savoir-faire
Appliquer les concepts de la biologie à la prise en charge d’un-e patient-e atteint-e de cancer

 

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OPT 33 Cause du décès ... le médecin légiste n’est jamais laissé tout seul!

Cause du décès ... le médecin légiste n’est jamais laissé tout seul!
L'importance du travail interdisciplinaire en médecine légale

Death investigation… the forensic physician never walks alone!
The importance of interdisciplinary teamwork in forensic medicine

COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE

Coordinateur Dr. Moghaddam Negahnaz
Discipline  Médecine légale et médecine forensique
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

Attention: le cours est en français sauf une ou deux exceptions en anglais

La médecine légale est une branche connue et souvent enseignée dans les cursus universitaires. Ce domaine est vaste et varié; dans le cadre académique il est souvent possible d’étudier les aspects classiques à proprement parler sans avoir l’occasion d’apprécier certaines facettes cachées de cette discipline. Plusieurs spécialisations ont vu leur naissance dans ces dernières années poussées par des besoins croissants et par l’arrivée des nouvelles technologies comme par exemple l’anthropologie forensique, la balistique forensique ou encore la physique forensique. Le voyage à l’intérieur de ce monde fournit, entre autres, des nouvelles expériences touchant à la chirurgie de guerre, la recherche et l’exploitation des fosses communes aussi bien qu’aux blessures contondantes ou par arme à feu analysées d’un point de vue physique et médical au même temps.

Quel que soit le type de cas, le fil rouge reste l’interdisciplinarité de ce domaine; par exemple, lors de la découverte d’une fosse commune, un travail complexe de répertoire, classification et préservation des traces doit être mis en place tout en assurant la continuité de la preuve. L’investigation se poursuit ensuite sous la directive d’un anthropologue qui est chargé de mettre en évidence des éventuelles traces de violence interpersonnelle en interprétant correctement les différentes lésions osseuses qui ne sont pas toujours le résultat d’une action criminelle. Ce processus demande bien évidemment un travail interdisciplinaire ainsi que l’intervention d’autres spécialistes notamment en imagerie forensique, balistique, physique, archéologie et autres encore.

En conclusion, la recherche interdisciplinaire et l'amélioration des techniques et des méthodes peuvent contribuer à mettre en lumière d’avantage de cas criminels non résolus. Dans ce cadre, le travail interdisciplinaire entre les anthropologues légistes et d'autres domaines comme par exemple le physicien légiste ou les experts en armes à feu joue un rôle important dans les recherches médico-légales.

Objectifs d’apprentissage

Connaissances
1. Faire le lien entre la médecine, la médecine forensique et les aspects innovateurs apportés par ce séminaire.
2. Ouvrir des nouvelles expectatives professionnelles et varier le domaine d’application des connaissances apprises pendant le cursus universitaire.
3. Identifier le potentiel de la formation scientifique dans des domaines méconnus ou peu connus à l’heure actuelle.

Attitudes
1. Ouverture vers des aspects particuliers et parfois innovateurs liés à un domaine plus traditionnel.
2. Attitude basée sur l’ouverte d’esprit, l’interdisciplinarité et la découverte.

Compétences et savoir-faire
1. Prise de conscience de la multidisciplinarité existante dans le domaine de la médecine forensique
2. Élargir le propre point de vue sur des activités peu connues mais qui peuvent devenir de grand intérêt une fois terminé le cursus universitaire

OPT 35 Chirurgie minimal invasive – une approche transversale
Coordinateur

Constantin TULEASCA, MD-PhD, PD&MERc
(Service de Neurochirurgie et Centre Gamma Knife)


Tobias Zingg, FACS, FEBS, PD&MERc
(Service de Chirurgie Viscérale)

Discipline 

Chirurgie

Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

Durant les 3 dernières décennies, l’avènement des techniques mini-invasives a profondément changé et révolutionné la pratique de la chirurgie. À l'inverse de la chirurgie traditionnelle, la chirurgie minimale invasive permet au chirurgien d’attendre une cible par des incisions minimes (voir même en absence d’incision) grâce à l’utilisation de l’imagerie moderne (y compris vidéo-assistée).  Elle est associée à moins de douleur, une durée d’hospitalisation réduite ainsi que moins de complications, avec donc une récupération beaucoup plus rapide. Ceci est possible grâce à des innovations continues dans des différents sous-domaines de la chirurgie. L’approche minimale invasive est appliquée avec succès dans la chirurgie générale (chirurgie du colon, vésicule biliaire, bypass gastrique), chirurgie cardiaque (mini-thoracotomie pour remplacement valvulaire), neurochirurgie (radio-neurochirurgie, approches combinées avec chirurgie subtotale et radio-neurochirurgie sur la partie tumorale résiduelle pour préservation fonctionnelle, endoscopie), radiologie interventionnelle (traitement des anévrismes cérébraux), chirurgie thoracique (thoracoscopie assistée par l’image), chirurgie spinale (système MetrX, endoscopie, fixations percutanées), urologie (endourologie, résections rénales par laparoscopie, transplantation rénale) etc.

Ce cours à option propose, avec des intervenants de plusieurs disciplines, une réflexion active et participative sur l’évolution des techniques chirurgicales ainsi que leurs enjeux au cours du temps afin de limiter la morbidité et la mortalité de nos patients.

Objectifs d’apprentissage
Connaissances

Objectifs généraux :

  1. Identifier les principes de base d’un traitement minimal invasif
  2. Équipement utilisé en chirurgie minimale invasive (imagerie et dispositifs)
  3. Identifier deux indications principales (au libre choix)

 

Objectifs spécifiques :

  1. Énumérer les bénéfices et les risques pour le patient et le chirurgien de la chirurgie minimale invasive (vision globale)
  2. Techniques de base en laparoscopie
  3. Techniques de base en radio-neurochirugie
  4. Technique de base en chirurgie spinale
  5. Monitoring peropératoire
  6. Surveillance postopératoire
Attitudes
  1. Capacité à discuter et présenter les différentes modalités de prise en charge (chirurgie minimale invasive versus chirurgie conventionnelle)
  2. Considérer le patient dans sa globalité et proposer un plan de traitement adapté à ses besoins spécifiques
Compétences et savoir-faire
  1. Présentation orale en petits groupes de 3-4 étudiants d’une technique minimal invasive sur réflexion d’un cas clinique
  2. Débats et échanges
OPT 36 La médecine des addictions en immersion
COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE
Coordinateur

Dre Elodie Dory, Sophie Paroz

Discipline  Médecine des addictions
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

Les addictions avec et sans substances représentent un problème de santé publique majeur qui nécessite des ressources et compétences spécifiques au sein du dispositif de soins. La médecine des addictions est une discipline relativement nouvelle qui tente de répondre à la situation épidémiologique en proposant une variété de prestations sur tout le spectre de la prise en charge : dépistage et prévention, traitement, réduction des risques et des dommages. Ces prestations se déploient dans une variété de contextes professionnels et sont portées par une diversité de prestataires.

Ce cours à option doit permettre aux étudiant.e.s intéressé.e.s par ce domaine de : 1) s’immerger dans différents contextes (cliniques, communautaires, de santé publique) directement liés à la prise en charge des personnes présentant une addiction ; 2) réfléchir à la prise en charge des addictions en présence d’une diversité de personnes concernées professionnellement ou personnellement par les addictions ; 3) penser la prise en charge des personnes présentant une addiction sous un angle nouveau.

Ce cours privilégie les visites de terrain et la rencontre des acteurs et actrices concerné.e.s, à l’intérieur et à l’extérieur du monde hospitalier (médecins, personnel soignant et socio-éducatif, responsables de prévention, personnes pair-aidantes et pair-aidées, personnes en traitement, entre autres exemples). Les étudiant.e.s, en petit groupe, devront réaliser un travail en lien avec un terrain de pratique de la médecine des addictions. Les travaux seront présentés lors des deux dernières séances.
Objectifs d’apprentissage
Connaissances
  • Identifier les différents contextes professionnels de la médecine des addictions au sein du système de santé
  • Acquérir des connaissances cliniques de base sur le traitement des addictions avec et sans substances
  • Acquérir des connaissances de base sur les actions de prévention et de dépistage des addictions avec et sans substances
  • Disposer de bases théoriques sur la prise en charge des addictions avec et sans substances
  • Mener une réflexion sur les addictions et les moyens thérapeutiques d’y faire face
Attitudes
  • Questionner sa perception des addictions
  • Appréhender la médecine des addictions sous un angle nouveau
  • Prendre conscience de ses préjugés à l’égard des personnes présentant une addiction
  • Développer une attitude réflexive
OPT 37 Promouvoir la santé mentale et intervenir précocement auprès des jeunes : voyage en adolescence
COURS INTERPROFESSIONNEL OUVERT AUX ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS DE LA SOURCE
Coordinateur

Dr Line Guillod, Mme Valérie Bridel

Discipline  Pédopsychiatrie
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

La promotion d’un environnement de vie favorable ainsi que le soutien des ressources individuelles et collectives, sont des facteurs déterminants pour favoriser la santé des jeunes. Cependant, malgré ces interventions, certains enfants et adolescents vont développer des pathologies psychiques qui peuvent avoir un impact majeur sur leur fonctionnement global. Il sera donc nécessaire de repérer rapidement certains signes cliniques et intervenir précocement.

De la promotion de la santé à l’orientation chez un spécialiste, il est important que les professionnels travaillent en interdisciplinarité, pour que chacun, avec sa spécificité, devienne le maillon indispensable d’une chaîne de soin.

 

L’objectif de ce cours est de sensibiliser les étudiants à l’importance de l’intervention précoce en santé mentale. Les quatre premiers modules s’intéresseront aux actions de promotion de la santé et de prévention. Les étudiants pourront ainsi voyager du centre de quartier, au bureau de l’infirmière scolaire, en passant par le cabinet du pédiatre pour illustrer et permettre de se représenter les actions communautaires et spécifiques portant sur les indicateurs de la santé. Les quatre modules suivants porteront sur le repérage de signes de vulnérabilité ainsi que sur des dispositifs de prises en charge spécifiques. Les étudiants pourront ainsi être sensibilisés aux différentes psychopathologies qui peuvent se développer à l’adolescence et évoquer les enjeux de la migration et des expériences de consommations de substances et d’écrans.

La dernière séance sera dédiée à une restitution des travaux et une synthèse en groupe.

 

Cette formation proposera aux participants :

- des échanges interprofessionnels et interdisciplinaires

- des méthodes d’enseignement interactives et innovantes

- de faire émerger sa créativité

Objectifs d’apprentissage
Connaissances
  • Décrire les concepts de promotion de la santé et de prévention en santé mentale et les différents acteurs du réseau enfant-ado.
  • Résumer les concepts de repérage (des individus vulnérables) s’inscrivant dans le continuum d’actions de l’intervention précoce.
  • être sensibilisé à différentes psychopathologies de l’adolescence
  • Décrire quelques dispositifs d’interventions spécifiques et pouvoir les détailler
Attitudes
  • Travailler en équipe et en interdisciplinarité
  • Développer sa créativité
  • Questionner sa pratique future et sa mise en lien avec d’autres professionnels du réseau
  • Mettre en réflexion son rôle de soignant dans la Cité
  • Être conscient de l’importance de ses propres émotions et développer son savoir-être
Compétences et savoir-faire
  • Définir des actions concrètes de prévention en santé mentale chez les enfants et adolescents
  • Reconnaître les situations de vulnérabilités et des indicateurs de repérage
OPT 38 MD-PhD Shadowing: Six après-midis dans la peau d’un doctorant (MD-)PhD
Coordinateur

Prof Lucia Mazzolai, Mme Justine Epiney, M. Raphaël Porret

Discipline  Recherche fondamentale,
épidémiologique, clinique, translationnelle
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor

Dans la continuité du cours à options BMed2.9 no 12 (donné par les doctorants MD-PhD), nous souhaitons offrir aux étudiants intéressés la possibilité de découvrir la recherche sur le terrain par un cours à option BMed3 de shadowing. Les 9 séances se dérouleront avec 1 séance d'introduction, 2x3 après-midis pratiques dans un groupe de recherche, 1 séance journal club et 1 séance de présentation orale. Précisemment, le shadowing consistera à suivre en binôme un doctorant (MD-)PhD pendant 3 périodes de 4h pour réaliser une expérience s'intégrant dans son projet de thèse. La première période théorique (introduction aux projets et aux techniques utilisées) sera suivi d’une séance dédiée à la réalisation de l'expérience. Durant la troisième séance, chaque étudiant devra analyser et interpréter les données de manière indépendante en s'appuyant sur la théorie et littérature reçue. Ils présenteront ensuite leurs résultats et interprétations aux doctorants en intégrant une disucssion des différences observées (dans les résultats ou l'interepretation) entre les deux étudiants. Pour le journal club, chaque binôme sera assigné à une figure de l'article à présenter de manière critique en classe. Lors de la dernière séance, les étudiants présenteront en 10min une des expériences effectuées dans le contexte du projet en mettant en avant trois points qu'ils ont retenus comme essentiels pour mener à bien une expérience et plus largement un projet de recherche. Le but du cours est de permettre une immersion dans le monde de la recherche fondamentale, clinique, ou épidémiologique. Le concept est innovant car il permet de gagner directement de l’expérience pratique en recherche hors des murs de l’école de médecine, offrant une perspective unique sur la recherche pendant leur cursus médical. En plus de l'expérience pratique, l'étudiant apprendra à interpréter des résultats scientifiques réels en poussant sa reflexion sur les biais qui peuvent survenir dans de telles interprétations. Le journal club permettra aux étudiant de pousser cette réflexion encore plus loin en procédant à la critique d'un article scientifique. Pour les étudiants intéressés à poursuivre leur étude par MD-PhD, les deux rotations leur permetteront de se faire une idée concrète de projets pouvant constituer un travail de thèse. La proximité avec les doctorants sera aussi idéale pour leur poser des questions tant sur la science que sur leur carrière. Finalement, le symposium final sera l'opportunité d'étendre leur réflexion sur les valeurs scientifiques et il permettra aux étudiants de développer leur capacité de présenter des données. Ce cours s’inscrit dans les objectifs PROFILES (i.e GO 1.16, GO 6.4, GO 6.5) et sera ouvert à 10 étudiants.

Exemples de projet :

  • Utilisation de la cytométrie de flux pour identifier des récepteurs importants dans la réponse immunitaire innée contre le cancer.
  • Utilisation du western blot pour détecter des intéractants de la protéine de réplication virale du virus de l'hépatite E.
  • Plongez dans la biomécanique du cœur, saisissez l'essentiel de la pression et du flux grâce à des expériences pratiques et découvrez les coulisses de la création de dispositifs médicaux innovants.
  • Découvrez de nouveaux récepteurs à cellules T grâce à l’électroporation d’ARN messager.
  • Utilisation de l’immunohistochimie multiplexe pour comprendre comment le microbiote influence le microenvironnement tumoral des métastases hépatiques du cancer colorectal.
  • Épidémiologie et modélisation du risque de fractures de fragilité dans une cohorte prospective.
  • Évaluation vasculaire et autonomique dans l’apnée du sommeil.
Objectifs d’apprentissage
Connaissances
  • Résumer une expérience dans le contexte d'un projet de recherche
  • Formuler une hypothèse scientifique et concevoir un expérience pour la tester
  • Identifier les contrôles nécessaires à la production de données robustes
  • Interpréter et comparer les résultats d'une expérience de manière critique
  • Décrire les résultats et méthodes utilisés dans un article scientifique
  • Critiquer un article scientifique
Attitudes
  • Analyser les raisons pour lesquelles une expérience donne des résultats inatendus
  • Acquérir une rigueur scientifique
  • Appréhender une problèmatique et une hypothèse de travail d’un projet de
    recherche
Compétences et savoir-faire
  • Suivre un protocol experimental et réaliser une expérience scientifique
  • Maitriser des logiciels spécifiques d'analyse et de visualisation de données
  • Présenter des données scientifiques dans le contexte d'un projet

Cours à option interprofessionnel en collaboration avec la Haute Ecole de la Santé de La Source - Semestre de printemps

OPT 51 Bonnes pratiques en nutrition clinique
Coordinateur Mme Nicole Baudat, Diététicienne, Maître d’enseignement, La Source

Prof Dominique Truchot-Cardot, Médecin nutritionniste, Professeure HES, La Source

Discipline  Médecine interne et soins infirmiers
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor
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La nutrition est la science qui rassemble l’ensemble des connaissances de la physiologie de l’alimentation et du métabolisme des êtres humains au cours de la vie, ainsi que des notions associées aux pathologies et à leur interprétation pour la conduite des thérapeutiques nutritionnelles spécifiques.

La nutrition se caractérise par une action transversale sur l’ensemble des spécialités médicales. Mais également une interprofessionnalité de chaque instant caractérisée par dialogue constant entre médecin nutritionniste, infirmier·ère, diététicienne, orthophoniste, ergothérapeute et avec les patient·e·s.

Tant au niveau hospitalier, qu’en institution ou au domicile, le dépistage précoce et la prise en charge optimisée d’une dénutrition, présente chez 25 à 50% des patient·e·s après une semaine d’hospitalisation, 10% des personnes de plus de 80 ans vivant chez elles, 30 à 50% de celles vivant en institution et 5% de la population Européenne selon l’étude EURONUT-SENECA permettent de :

  • diminuer la mortalité péri-opératoire et hospitalière
  • diminuer la prévalence des infections nosocomiales
  • lutter contre le retard à la cicatrisation et les troubles trophiques secondaires
  • diminuer la durée moyenne d’hospitalisation
  • favoriser le retour et/ou le maintien à domicile
  • améliorer la qualité de vie des patient·e·s
  • prendre en charge les problèmes spécifiques des patient·e·s de tout âge ou atteints de pathologies chroniques
Objectifs d’apprentissage

Aider les futurs praticiens dans la prise en charge nutritionnelle interprofessionnelle de leurs patients et dans leur rôle de conseil face aux préoccupations de la population en termes d’équilibre alimentaire, de qualité des produits de complémentation, de maintien d’un bon état de santé et de prévention nutritionnelle.

Connaissances

Ce module interprofessionnel « Bonnes pratiques interprofessionnelle en nutrition clinique » a pour visée d’apporter aux participant·e·s des connaissances pratiques approfondies et actualisées en nutrition, complémentaires de leur cursus médical ou infirmier.

Ce module a pour but d’aider ces futurs praticien·ne·s dans la prise en charge nutritionnelle interprofessionnelle de leurs patient·e·s et dans leur rôle de conseil face aux préoccupations de la population en termes d’équilibre alimentaire, de qualité des produits de complémentation, de maintien d’un bon état de santé et de prévention nutritionnelle.

Dans ce cadre, les étudiant·e·s à la fin du module auront, de par les connaissances acquises, des clés d’action pour :

  • Conseiller la patientèle relativement à ses besoins nutritionnels et les apports conseillés à tous les âges de la vie
  • Détecter, évaluer et prendre en charge la dénutrition / malnutrition à domicile, en institution et à l’hôpital et quelques mesures en matière d’éducation thérapeutique nutritionnelle
  • Entreprendre des actions de promotion de la santé et de prévention des maladies chroniques dans le cadre nutritionnel, ainsi que quelques clés d’action dans des problématiques spécifiques (syndrome métabolique, obésité de l’adulte et de l’enfant, nutrition dans le cadre du vieillissement) ou au cœur de certaines pathologies chroniques (insuffisance respiratoire, rénale, hépatocellulaire ou cardiaque, diabète, hypertension artérielle, maladie coronarienne et dyslipidémies)
  • Comprendre l’impact de la nutrition dans le cadre des allergies et intolérances alimentaires, mais aussi de situations transversales telles que : pathologies cancéreuses et thérapeutiques antimitotiques ; réanimation nutritionnelle et place de la nutrition dans la fin de vie
 

Attitudes, compétences et savoir-faire

L'enseignement proposé couvre une large palette des aspects de la nutrition.

Du fait de son caractère pratique, interactif et sa dimension interprofessionnelle dans divers champs d’exercices lié à la nutrition, ce module aspire à faire de ses participant·e·s des professionnel·le·s réflexifs·ves autonomes, intégré·e·s au système de santé, et en capacité de :

  • Se positionner dans leur champ professionnel
  • Evaluer les prises alimentaires et l’état nutritionnel tout au long de la vie et développer leur action dans une démarche nutritionnelle éducative et préventive
  • Maîtriser les principes relatifs à la supplémentation nutritionnelle orale et artificielle (entérale et parentérale)
  • Développer la prise en charge spécifique des patient·e·s relativement aux nouvelles règles hygiéno-diététiques dans des contextes spécifiques (chirurgie bariatrique, par ex.).
  • Mener une réflexion éthique interdisciplinaire autour de la nutrition, de l’adhésion au projet thérapeutique/préventif en envisageant des stratégies d’intervention diversifiées

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OPT 52 Evaluation clinique: détection des signes d’alerte et prise en charge initiale
Coordinateur M. L. Spycher, infirmier anesthésiste, Maître enseignement, responsable CAS Evaluation Clinique, membre du groupe inter-école HES-SO : Examen clinique, La Source
Dre Marie Guinat, Service de médecine intensive adulte CHUV et Unité de pédagogie médicale UniL
Dr Olivier Pantet, Service de médecine intensive adulte et Centre des Brûlés du CHUV
Dr Nawfel Ben Hamouda, Service de médecine intensive adulte et Centre des Brûlés CHUV
Dr Vincent Darioli, Service des urgences du CHUV
Mme Corinne Borloz et M. Ricardo Salgado, Maîtres d’enseignement, La Source
Discipline  Médecine interne et soins infirmiers
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor
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En situation d’urgence, réelle ou ressentie, l’évaluation clinique joue un rôle majeur. Elle permet, par une anamnèse ciblée et un examen physique structuré et précis, d’orienter toute la prise en charge, en particulier : les examens complémentaires, les mesures thérapeutiques, le suivi immédiat et ultérieur, le recours à d’autres professionnel·le·s, l’information des proches, etc.
Le contexte de l’urgence, avec sa temporalité immédiate et la potentielle gravité des pathologies, notamment la menace vitale, exige des professionnel·le·s - médecine et soins infirmiers - des connaissances théoriques approfondies, des compétences techniques, une maîtrise de soi, des capacités de communication en situation de stress, une rapidité de réflexion et d’action performante. L’accent sera notamment mis sur les signaux d’alarme qui doivent engendrer des réponses rapides et adéquates.
La recherche démontre l’importance de la collaboration entre médecins et infirmiers pour détecter au plus vite toute péjoration ou amélioration de l’état de santé d’une personne. Cela permet une prise en charge interprofessionnelle plus rapide et efficiente, dont les bénéfices sont : l’anticipation sur l’éventuelle péjoration de l’état de santé des patient·e·s, la réduction du temps d’hospitalisation et des coûts de la santé.

Objectifs d’apprentissage

A la fin du cours, les étudiant·e·s devraient pouvoir :

Connaissances

  • Connaître les principaux signes d’alertes cliniques touchant le système cardio-vasculaire, respiratoire, digestif et neurologique
  • Expliciter les mécanismes de décompensation des divers systèmes de l’organisme
  • Porter un regard critique sur les responsabilités des différents professionnel·le·s face à l’urgence.

Attitudes

  • Adopter une attitude professionnelle face à l’urgence par la maîtrise de soi afin de favoriser un climat de sécurité tant pour les patient·e· que pour l’équipe interprofessionnelle
  • Renforcer la collaboration et le leadership lors de situation urgente
  • Être acteur et actrice, et responsable de la prise en charge en situation d’urgence
  • Être rassurant·e pour les patient·e·s et leurs proches.

Compétences et savoir-faire

  • Evaluer par une anamnèse ciblée et un examen physique adapté aux patient·e·s présentant un ou plusieurs des signes d’alerte tel que : douleur thoracique, dyspnée, douleur abdominale, trouble de l’état de conscience, hypotension, etc.
  • Analyser rapidement la situation dans le contexte des patient·e·s afin de récolter les éléments clefs indispensables à la mesure du degré d’urgence
  • Dégager les priorités d’intervention : mesures immédiates (position, oxygénothérapie, etc.), examens complémentaires, alarme/appel
  • Assurer la surveillance des patient·e·s, proposer les mesures thérapeutiques ultérieures, suivre l’évolution des signes et symptômes
  • Gérer de manière interprofessionnelle les situations d’urgence
  • Effectuer des gestes techniques (ECG, voie veineuse périphérique, préparation IV, etc.) en respectant les principes de sécurité dans un contexte d’urgence vitale
  • Intégrer des outils de communication rapide lors de la transmission des informations entre médecins et infirmiers/infirmières
  • Répartir les tâches en fonction des rôles et champs de compétences tout en prenant en compte le contexte.

 

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OPT 53 Collaboration interprofessionnelle dans le contexte clinique pédiatrique
Coordinateur

Mme Anne-Gabrielle Meylan, Maître d’enseignement, Infirmière spécialisée en soins intensifs adulte et pédiatrie, La Source

Dre Judit Villoslada, Pédiatre, spécialiste en médecine d’urgence pédiatrique. Département Mère-Enfant, CHUV, site Hôpital de l’Enfance de Lausanne

Discipline  Pédiatrie
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor
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L’enfance concerne une population hétérogène à bien des égards puisqu’elle touche l’enfant dès sa naissance jusqu’à son adolescence (18 ans).
Selon l’Office fédéral de la santé publique (OFSP 2019), le bien-être physique, psychique, intellectuel et social des personnes jusqu’à l’âge de 26 ans constitue l’une des priorités de la politique sanitaire.

  • 80 à 90% des enfants et des adolescent·e·s vivant en Suisse sont en bonne santé.
  • Toutefois, 10 à 20% risquent de développer des problèmes sanitaires ou sociaux
La prise en charge de l’enfant malade et de sa famille est complexe, en regard des âges distincts inhérents au développement psychomoteur de l’enfant et des besoins spécifiques de cette population.
Elle requiert de ce fait une équipe soignante compétente, soucieuse de s’adapter à la prise en soins spécifiques de l’enfant et de sa famille, et nécessite une collaboration interprofessionnelle efficace.
Objectifs d’apprentissage

Ce module a pour objectif de développer et de mobiliser des connaissances des attitudes et des compétences approfondies sur l'enfant et sa famille :

Connaissances

En regard des problématiques de santé étudiées :

  • Comprendre les principaux mécanismes physio-psychopathologiques en cause.
  • Envisager les données épidémiologiques.
  • Reconnaître et interpréter les principaux signes, symptômes et risques spécifiques à la population pédiatrique.
  • Déterminer des interventions adaptées dans les domaines préventifs, thérapeutiques, et de promotion de la santé.
  • Maitriser le vocabulaire professionnel permettant de collaborer avec les différent·e·s professionnel·le·s.
Attitudes, compétences et savoir-faire
  • Concevoir des prises en charge qui tiennent compte des spécificités de l’enfant en termes de développement (physique, psychologique, affectif, sociocognitif, culturel, etc.), qui mobilisent des connaissances anatomo-physio-psychopathologiques pertinentes, en utilisant des outils spécifiques adaptés.
  • Réaliser l’accompagnement de l’enfant et de sa famille dans une perspective systémique et interculturelle en tenant compte du contexte de santé et de maladie, ainsi que de l’impact de l’hospitalisation sur ces derniers.
  • Assumer une posture réflexive dans son rôle professionnel et un leadership au sein de l’équipe interprofessionnelle assurant la continuité et la sécurité des soins.
  • Assurer une communication et une coordination interprofessionnelles efficientes en reconnaissant et en respectant les compétences de chacun·e.

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OPT 56 Contraintes dans les soins et droits humains en psychiatrie
Coordinateur

Mr Pierre Lequin, Maître d’enseignement, Institut et Haute Ecole de la Santé La Source,

Dr Stéphane Morandi, Médecin adjoint, PD & MER, Service de psychiatrie communautaire, DP-CHUV et Médecin cantonal adjoint, DGS, Etat de Vaud.

Discipline  Psychiatrie
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor
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La Suisse est l’un des pays au monde où les mesures de contrainte dans les soins sont le plus régulièrement utilisées. De longue date, l’utilisation de ces mesures a suscité le débat. Les professionnel·le·s de la santé se voient régulièrement reprocher aussi bien le fait d’être trop (paternalisme, atteinte aux libertés fondamentales, contrôle social) que trop peu (manque d’investissement, risques encourus par les patient·e·s et la société en l’absence de soins) contraignants. Lorsque les patient·e·s peinent à reconnaître leurs troubles, que leur capacité de discernement est altérée ou que les comportements en lien avec la pathologie représentent un danger pour eux-mêmes ou autrui, les professionnel·le·s de la santé sont amenés à se déterminer sur la nécessité de soins contraints et, le cas échéant, à traiter certains individus contre leur gré.

Si le fait de contraindre les patient·e·s est souvent considéré comme une manière de les protéger, la restriction de leurs libertés individuelles peut également avoir des conséquences négatives, par exemple en réduisant leur satisfaction et leur engagement dans les soins, en altérant leur estime d’eux-mêmes, en suscitant de l’anxiété et de la colère, voire en conduisant à un état de stress post-traumatique.

De leur côté, les professionnel·le·s peuvent se trouver en difficulté lorsqu’ils font face à des dilemmes éthiques. En effet, il arrive qu’ils se sentent pris entre le devoir de protéger et soigner les patient·e·s, celui de ne pas leur nuire et le fait de respecter leur choix et leur autonomie. De plus, les pressions exercées par les proches, les collègues et les autres professionnel·le·s, ainsi que la crainte de devoir faire face à des conséquences légales si toutes les mesures de protection n’ont pas été appliquées, peuvent être source de difficultés chez les soignant·e·s. Enfin, le système de santé actuel préconise d’aborder les patient·e·s comme des partenaires et de travailler selon le modèle de décision médicale partagée. Or, l’application de ces principes n’est pas sans difficulté, lorsqu’il est question de soins contraints.

Ce cours à option propose d’aborder la contrainte dans les soins selon différents angles : éthique, légal, clinique et scientifique et d’apporter plusieurs regards sur ces pratiques à travers les interventions de professionnel·le·s issus de différents domaines (soins infirmiers, médecine, recherche, droit) et d’expert·e·s par expérience (personnes ayant vécu des soins contraints). Le but est de proposer aux participant·e·s, à travers les apports théoriques et des mises en situation pratiques, des outils qui leur permettront d’aborder les situations de soins sous contrainte avec plus de sérénité et les aideront à proposer des interventions plus éthique et respectueuse des droits des patient·e·s.

 

Objectifs d’apprentissage

Connaissances 

  • Acquérir des connaissances cliniques, mais aussi éthiques, légales et scientifiques sur la contrainte dans les soins,
  • Identifier les différentes formes de contrainte et leurs conséquences,
  • Découvrir les outils et ressources disponibles qui permettent aux soignant·e·s de recourir à la contrainte de la manière la plus éthique possible et d’envisager des alternatives.

Attitudes, compétences et savoir-faire 

  • Développer une approche collaborative avec les patient·e·s, les proches et les autres professionnel·le·s en fonction des points de vue de chacun·e,
  • Appliquer la contrainte de manière éthique et respectueuse des droits des patient·e·s.

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OPT 58 Collaboration interprofessionnelle dans le contexte clinique des soins palliatifs
Coordinateur

Mme Sophia Aguet, Maître d’enseignement, Infirmière MSc SI spécialisée en soins palliatifs. ELS

Prof. Philip Larkin, Professeur ordinaire CHUV-UNIL, Chaire Kristian Gerhard Jebsen de soins palliatifs infirmiers.

Discipline  Soins palliatifs
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor
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Les soins palliatifs visent l’amélioration de la qualité de vie des patient·e·s et de leurs proches confrontés à une maladie incurable, potentiellement mortelle et/ou chronique évolutive. Ils proposent un soutien et une prise en charge médicamenteuse en prévenant et soulageant les douleurs, les symptômes et les souffrances grâce à la reconnaissance précoce, l’évaluation correcte et le traitement de la douleur et des autres problèmes, qu’ils soient d’ordre physique, psychosocial ou spirituel.

Les soins palliatifs interviennent principalement au moment où le diagnostic vital est ou paraît engagé et quand les soins curatifs ne constituent plus un objectif primaire, jusqu’à la fin de la vie et au cours de la période de deuil.

En général, les patient·e·s bénéficient d’abord de soins palliatifs de premiers recours que l’on estime à 80%. Ces situations palliatives se retrouvent principalement en milieu hospitalier (y compris réadaptation), en EMS et d’autres institutions et à domicile.

La prise en charge des personnes en situation de soins palliatives ainsi que leurs proches est complexe. Leurs besoins ne peuvent être couverts dans toute leur diversité que grâce aux compétences des différentes personnes impliquées : les patient·e·s, les proches, les professionnel·le·s des soins palliatifs, curatifs et de réadaptation. Pour que la cohérence et la continuité des soins comme de l’accompagnement soient assurées, les compétences interprofessionnelles doivent être mobilisées.

Suivre cette option vous permettra de comprendre l’importance des compétences interprofessionnelles dans des situations de soins palliatifs et d’identifier différents processus au cours desquels ces compétences sont mobilisées (ex : identification des besoins et priorités des patient·e·s, prises de décision).

Objectifs d’apprentissage

Connaissance

  • Connaître les principaux symptômes en soins palliatifs ainsi que les outils d’évaluation
  • Connaître les critères d’indication de recours aux soins palliatifs
  • Porter un regard critique sur la collaboration interprofessionnelle dans une situation de soins palliative

Attitudes

  • Être rassurant pour les patient·e·s et leurs proches
  • Assumer une posture réflexive dans son rôle professionnel·le et un leadership au sein de l’équipe interprofessionnelle

Compétences et savoir-faire

  • Détecter, évaluer, et prendre en soin les symptômes et les besoins des personnes et des familles dans une situation palliative
  • Assurer la continuité des soins et la sécurité des soins, dans une approche palliative
  • Conseiller les patient·e·s et leurs familles sur les décisions de fin de vie
  • Concevoir des prises en soin qui tiennent compte des spécificités des situations palliatives, en mobilisant les compétences interprofessionnelles et en utilisant des outils spécifiques adaptés
  • Assurer une communication et une coordination interprofessionnelles efficientes en reconnaissant et en respectant les compétences de chacun·e
  • Améliorer la qualité de vie des patient·e·s
  • Mener une réflexion éthique interdisciplinaire concernant les décisions de fin de vie

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OPT 59 L’interprofessionnalité aujourd’hui : des compétences au service de la qualité des soins et de la sécurité des patient·e·s
Coordinateur

Mme Hélène Monney, Maitre d’enseignement, LER Qualité des Soins et Sécurité des Patients, ELS

Prof Philippe Delmas, Professeur ordinaire, PhD, MBA, LER Qualité des Soins et Sécurité des Patients, ELS

Discipline  Pratiques interprofessionelles
Période d'enseignement  Semestre de printemps – 3e année Bachelor
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L’explosion des maladies chroniques comme première cause de mortalité au niveau mondial a complexifié la prise en charge des patient·e·s. Ainsi, aujourd’hui, chaque professionnel·le· est amené·e à travailler en collaboration avec d’autres acteurs, qu’ils/elles soient de la santé, du social ou en contact direct avec les patient·e·s (famille, proches).

La collaboration interprofessionnelle est le processus de développement et de maintien de relations de travail interprofessionnelles avec des apprenant·e·s et des professionnel·le·s, des personnes / patient·e·s ou des client·e·s, la famille ou les proches et la communauté qui permettent l’atteinte de résultats optimaux en matière de santé et de services sociaux. Parmi les éléments de la collaboration, mentionnons le respect, la confiance, la prise de décisions partagée et les partenariats. (Orchard & Bainbridge, 2010).

Les professionnel·le·s, dès leurs premiers pas sur le terrain, doivent collaborer avec de multiples acteurs. Pour le bien-être et la sécurité des patient·e·s pris en charge, il est primordial pour les soignant·e·s de développer des compétences de communication, de collaboration et d’adaptabilité qui lui permettront :

  • de fonctionner adéquatement grâce à une vision claire des rapports de pouvoir qui l’entourent ainsi que des rôles et responsabilités de chacun·e ;
  • de se positionner afin de faire valoir les droits des patient·e·s et de ses proches (advocacy) ;
  • de prioriser les informations qu’il/elle échange afin de garantir des soins de qualité ;
  • d’échanger ouvertement et dans le respect avec ses pairs et les autres professionnel·le·s impliqué·e·s dans la prise en charge ;
  • de gérer efficacement les conflits qui pourraient survenir.
Objectifs d’apprentissage
  • Adopter un comportement adéquat et sécuritaire lors des transmissions.
  • Détecter, prioriser et organiser les informations reçues de la part d’autres professionnel·le·s lors de la prise en charge des patient·e·s.
  • Elaborer une synthèse des informations à disposition et restituer efficacement les principales données qui garantiront la sécurité lors du transfert des patient·e·s.
  • Comprendre les rôles et responsabilités de chacun·e lors d’activités cliniques telles que la prescription, la préparation et l’administration de médicaments.
  • Organiser et effectuer une évaluation clinique pertinente et rigoureuse afin de mettre en place des surveillances adaptées.
  • Travailler le positionnement professionnel dans cet exercice et prendre les dispositions les plus favorables pour les patient·e·s et leur entourage.
  • Communiquer efficacement avec les autres professionnel·le·s afin de garantir l’exhaustivité et la pertinence des informations.

Savoirs et savoir-faire

  • Faire preuve d’ouverture, de pensée critique, et d’agilité lors des séminaires dédié à l’analyse vidéo ou au débriefing afin de favoriser les prises de conscience en lien avec le positionnement professionnel et l’impact qu’il peut avoir sur la qualité des soins.
  • Comprendre ce qui favorise ou freine la dynamique d'une équipe de travail.

Summer School

Deux Summer School du "PhD Programm in Cancer & immunology" de la Faculté de biologie et de médecine (3 crédits ECTS) sont disponibles et reconnus par l'Ecole Doctorale.

SS - Perspectives in Cancer Prevention, programme détaillé ici.

SS - Immunology course, programme détaillé ici.

Cours reconnus par l'Ecole doctorale

Formation préparatoire au MD-PhD, liste des cours reconnus ici.

Nous contacter

Lucia Palazzo
École de médecine
Bureau de l'enseignement
Rue Dr César-Roux 19
1005 Lausanne

Niveau 04, bureau 40.06

Tél: +41 21 692 50 44
coursoption_med@unil.ch

Responsable académique

Dr Giorgio Maccaferri - B3.9 / M1.9

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Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV)Unisanté