À la fin du Master, j’ai dû m’inscrire au chômage. Cependant, pendant tout le temps que j’ai été au chômage, je n’ai pas arrêté de travailler pour de petits mandats; j’ai donc eu une activité salariée en gain intermédiaire.
C’est grâce à une collègue de la Section d’histoire que j’ai pu obtenir mon premier mandat dans un musée: j’ai travaillé pendant deux mois, en 2013, sur un fond de photographies au Musée historique de Vevey comme assistante de collection muséale.
À la même période, j’ai adressé une offre spontanée au Musée romain de Vidy. Ma postulation tombait heureusement au bon moment: ils recherchaient un guide-animateur. Mais ce qui a surtout joué en ma faveur, c’était le fait que j’avais participé comme bénévole à l’animation d’un de leurs stands à la Nuit des musées.
Les dix années que j’ai passées à la boutique du Béjart Ballet m’ont permis d’avoir des contacts qui se sont révélés fructueux: comme j’avais signalé ma disponibilité pour un remplacement ou un mandat, on m’a offert en automne 2014 de remplacer la personne chargée des accréditations, qui partait en congé maternité. J’ai occupé cette fonction pendant quatre mois. Puis, deux mois après, j’ai été rappelée pour un poste à 20%, créé pour les accréditations et le secrétariat de l’Association du Cercle des Amis du Béjart Ballet; le poste a été augmenté peu après à 40%.
Parallèlement, j’ai eu une nouvelle proposition du Musée historique de Vevey. Une exposition allait être montée en collaboration avec le prof. Karl Reber, de l’UNIL. Ma fonction a été prolongée sur une année et demie. J’ai occupé ce poste à temps partiel.
Puis j’ai pu remplacer la médiatrice culturelle du Musée romain de Vidy pendant une année. J’ai travaillé à ce poste à mi-temps, parallèlement à mon emploi de chargée des accréditations au Béjart Ballet.
J’ai reçu ensuite en 2016 une proposition de travail sur une collection privée comme chargée de conservation. J’ai démissionné de mon poste au Béjart Ballet, et j’ai assumé ce nouvel emploi pendant six mois parallèlement à mon poste au Musée romain de Vidy. Après la fin de mon mandat de médiatrice culturelle, j’ai pu augmenter mon taux d’activité pour mon emploi de chargée de conservation, mais j’ai gardé une place au Musée romain de Vidy comme guide-animatrice, fonction que j’occupe encore aujourd’hui à un petit pourcentage!
Début 2017, j’ai pris connaissance d’une offre d’emploi pour une médiatrice culturelle au Musée Suisse du Jeu de La Tour-de-Peilz. J’y ai répondu, on m’a proposé un entretien d’embauche, et j’ai été prise! Le caractère polyvalent de mon profil a sans doute été un point fort de ma candidature. On a apprécié que j’aie une expérience dans différents musées, mais plus particulièrement au Musée historique de Vevey, à cause du réseau de collaboration qui relie les musées de la région. J’occupe ce poste aujourd’hui à 70% tout en ayant encore, comme je l’ai dit