Manon Giger, coordinatrice romande et cheffe de projets, Pro Velo
Après ses études, Manon Giger a endossé plusieurs casquettes pour PRO VELO Suisse, l’association faîtière de défense des intérêts de cyclistes. Elle a débuté en 2008 en tant que coordinatrice romande. Ses missions étaient alors les suivantes: faire le lien avec les associations régionales, assurer la médiation culturelle avec la Suisse romande (amener la sensibilité Suisse romande au sein du secrétariat alémanique) et prendre part au comité de rédaction du PRO VELO info.
Promue cheffe de projet des Forums bikesharing et vélostations Suisse, elle est ensuite responsable de l’organisation de journées d’études, de la rédaction de newsletters, de la tenue de sites web et bien entendu de la gestion du budget. Elle est aussi chargée de coacher les collaborateurs et effectue des voyages à l’étranger pour assister à des conférences.
Aujourd’hui responsable des domaines «association faîtière» et «infrastructures cyclables», elle a une vue d’ensemble des projets au niveau Suisse, sert de lien entre les différents acteurs et assure par exemple le contact avec les entreprises de transport.
Virginie Huguet, cheffe de projet « Paysage éducatif » à la Ville de Lausanne
«J’ai commencé par étudier la psychologie, mais mon choix n’était pas des meilleurs. Je me suis ré-orientée en lettres, en histoire et esthétique du cinéma, histoire de l'art et journalisme (branche qu’il était possible d'étudier auparavant en lettres). J’ai très tôt décidé que je serais active à côté de mes études. J’ai écrit des articles dans L’Auditoire (ce qui me donnait parfois des entrées à des événements!), j’étais animatrice à Fréquence banane, et je suis partie à Barcelone en échange.
C’est en parallèle à mes études que j’ai décroché un stage de 6 mois à Vision du réel, dans le domaine de la communication. Le même employeur m’a rappelée deux fois pour des périodes de 3 mois les années suivantes – ce qui m’a amenée à un peu repousser la rédaction du mémoire… À la fin de mes études, j’ai eu l’opportunité de rejoindre une agence qui démarrait, Trivial Mass, où j’ai collaboré à diverses animations dans le cadre de la Nuit des musées par exemple. Une autre activité importante de ce poste était l’élaboration de dossiers de presse. J’ai beaucoup appris et j’étais motivée à continuer, mais il a fallu que j’interrompe un temps toutes ces activités pour terminer mon mémoire.
Après différentes mandats dans l’événementiel et une expérience dans l’enseignement, je suis tombée dans la presse sur une annonce très très rare, celle pour un poste de Déléguée à la jeunesse pour la Ville d’Yverdon-les-Bains. J’ai obtenu le poste, je pense en partie grâce à mes expériences neuchâteloises de jeunesse! Je suis restée six ans à ce poste. J’ai intégré plusieurs commissions et j’ai créé une place de stage. J’avais à cœur de former des universitaires et je leur demandais de développer leur propre projet pendant le stage.»