Collaborateur·trice·s impliqué·e·s : Jean-Michel Adam, Marcel Burger, Laura Delaloye Saillen, Jean-Daniel Gollut, Rudolf Mahrer, Gilles Philippe, Joël Zufferey
Collaborateur·trice·s impliqué·e·s : Jean-Michel Adam, Marcel Burger, Laura Delaloye Saillen, Jean-Daniel Gollut, Rudolf Mahrer, Gilles Philippe, Joël Zufferey
L’équipe de linguistique française place la notion de genre au cœur de ses recherches. Cette notion lui permet de situer l’analyse des textes au point de rencontre entre les affordances des technologies langagières (du livre imprimé à la communication numérique), les contraintes des systèmes spécifiques (par exemple la ponctuation) et l’historicité des normes et des enjeux sociaux (notamment la construction des identités). C’est en partant des genres qu’il est possible, selon nous, d’expliquer la composition globale des textes, leur espace et leur relation à l’image, leurs niveaux intermédiaires de structuration et la constitution morphosyntaxique des phrases, entendues comme unités textuelles minimales de l’écrit.
L’analyse des discours a pour objet les pratiques langagières des acteurs sociaux. Elle étudie les normes et idéologies qui construisent et, dans le même temps, reflètent les réalités sociales. À Lausanne, l’accent est mis sur l’analyse de la communication publique (produite par une institution à l’adresse de citoyens dans l’intérêt général) et celle des nouveaux médias et des réseaux sociaux (produite par des communautés d’internautes à destination d’audiences hybrides). Ces deux types de discours se caractérisent par leur forte hybridité formelle et leur évidente complexité multimodale. Étudier la communication publique et numérique, c’est essayer de mieux comprendre une réalité sociale évolutive, où local et global, privé et public, virtuel et réel se confondent et se reconfigurent dans les discours.