Professeur ordinaire
Art médiéval
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Art médiéval
Michele Tomasi a étudié à l’Université et à la Scuola Normale Superiore de Pise, où il a soutenu en 2002 une thèse intitulée : Chiesa, città e popolo. Arche di santi e beati in Veneto e in Friuli nella prima metà del Trecento. Il a été boursier de la Compagnia di San Paolo à l’Institut National d’Histoire de l’Art à Paris, du Getty Grant Program (Los Angeles) et de l’Università Cattolica del Sacro Cuore de Milan. En 2017 il a obtenu, à l'Université Paris-Sorbonne, l'habilitation à diriger des recherches, avec un dossier intitulé Explorer les arts dans l'Europe gothique (XIIIe-XVe siècles): hommes, matières, usages.
Il a assuré des cours à l’École du Louvre, à l’École Pratique des Hautes Études (Paris), à la Scuola Normale Superiore de Pise, ainsi que dans les universités de Fribourg, La Rochelle, Paris IV-Sorbonne, Venise « Ca’ Foscari » et Zurich. Il a rejoint l’UNIL en 2006, d’abord comme maître-assistant, puis comme MER type 1 depuis 2010. Il a été nommé professeur ordinaire d'histoire de l'art médiéval en 2018.
De 2010 à 2015 il a été membre du comité de rédaction pour la période médiévale de Perspective. La revue de l’INHA. Il est membre du comité scientifique de la revue Ricche miniere depuis 2013 et de Signum – Revista da Associação Brasileira de Estudos Medievais depuis 2016. Il est également membre du Centre d'études médiévales et post-médiévales de l'UNIL.
En 2014, il a été élu membre associé correspondant de la Société nationale des Antiquaires de France.
De 1999 à 2013 il a collaboré au projet Opere firmate nell’arte italiana/Medioevo de la Scuola Normale Superiore de Pise et de 2009 à 2012 au projet de recherche international Transferts artistiques dans l’Europe gothique (XIIe-XVIe siècle), piloté par l’INHA et les Universités de Liège et de Toulouse.
Les recherches de Michele Tomasi ont porté surtout sur l’art gothique en Italie et en France, en particulier sur la sculpture en Vénétie au Trecento, sur l’orfèvrerie et l’ivoirerie gothiques, sur les arts en France autour de 1400 ; il a également étudié les rapports entre textes littéraires et images profanes, la fortune du Moyen Âge et l’histoire de l’histoire de l’art aux XIXe et XXe siècles. Il s’intéresse particulièrement au statut et à l’image de l’artiste au Moyen Âge, aux relations entre artistes, commanditaires et public, aux conditions de production et de réception des œuvres, aux échanges artistiques et aux rapports entre les arts.
La liste des enseignements de Michele Tomasi à l’UNIL est disponible sur le site Unisciences.
Principales publications depuis 2009.
Michele Tomasi, L'arte del Trecento in Europa, Einaudi, Turin, 2012«La storia è come un tessuto variopinto, con figurazioni e ornati irregolari: a volerlo tagliare secondo linee nette, se ne guastano i disegni, se ne scompongono i motivi, col rischio di renderli illeggibili. Cosí, scrivere una storia dell'arte in Europa dal 1300 al 1399 sarebbe un'impresa artificiale, che spezzerebbe assurdamente le carriere di molti artisti (...)». |
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Michele Tomasi, Le arche dei santi. Scultura, religione e politica in area veneto nel Trecento, Viella, Rome, 2012Un numero eccezionale di sepolcri monumentali in onore di santi e beati è stato costruito nel Trecento nelle regioni che affacciano sull’Adriatico settentrionale, tra Romagna, Veneto, Friuli, Istria e Dalmazia. Imponenti e vistose, preziose per l’impiego di marmi pregiati e la qualità delle loro sculture, queste opere testimoniano di un dinamismo spirituale e artistico che in questo campo non ha equivalenti in Italia, se non in Toscana. Scritto da uno storico dell’arte, ma pensato più largamente per chi s’interessa alla storia, il volume propone per la prima volta un’analisi globale di queste creazioni, attenta non solo alle forme e all’iconografia, ma anche alle funzioni, ai contesti fisici e mentali, alle intenzioni dei committenti, alle vicissitudini secolari. Luogo privilegiato del contatto con il corpo del santo e con la sua virtus taumaturgica, questi monumenti ebbero un’importanza cruciale per i loro contemporanei. Gestirne la produzione, definirne l’aspetto, la collocazione e quindi l’accessibilità, significava controllare l’accesso al santo e orientarne la percezione, e detenere dunque la possibilità di esercitare una forma particolarmente forte e complessa di dominazione simbolica. In questo senso, i sepolcri dei santi costituiscono un osservatorio di prim’ordine per osservare in azione, con i loro interessi variegati, ora convergenti, ora conflittuali, i diversi attori – membri del clero secolare o regolare, autorità politiche, comunità urbane – che hanno scritto la storia politica, religiosa e culturale del Trecento veneto.
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Sous la direction de Michele Tomasi, avec la collaboration de Sabine Utz, L’art multiplié. Production de masse, en série, pour le marché dans les arts entre Moyen Âge et Renaissance, Viella, Rome, 2011.Longtemps les œuvres d’art du Moyen Âge ont été placées sous le signe de l’anonymat, jusqu’à ce que, ces dernières décennies, cette perception ait été balayée par une vague de recherches qui ont rendu aux acteurs de la création artistique médiévale, artistes ou commanditaires, leur individualité. On a moins considéré les œuvres qui sont le fruit d’une production structurée afin de proposer à une masse essentiellement anonyme d’acheteurs des objets relativement standardisés. Les productions de ce type sont pourtant susceptibles de nous renseigner sur l’économie des biens de luxe tout aussi bien que sur la mentalité des larges pans de la société auxquels elles étaient destinées. Les contributions ici réunies se proposent d’éclairer ce domaine crucial quoique méconnu. Du Xe au XVIe siècle, de l’Angleterre, aux Flandres, au Midi de la France, de la peinture à la broderie ou à l’illustration du livre en passant par les tissus, l’orfèvrerie et la sculpture, les textes embrassent des domaines très divers, en s’interrogeant sur les matériaux utilisés et sur les modalités d’approvisionnement, sur les processus de production et sur l’organisation du travail, sur les choix typologiques et iconographiques, sur les stratégies de commercialisation. Ils offrent ainsi une approche unitaire et variée à un phénomène essentiel de l’art entre Moyen Âge et première Renaissance. |
Michele Tomasi, Monumenti d’avorio. I dossali degli Embriachi e i loro committenti, Edizioni della Normale, Pise / Institut National d’Histoire de l’Art, Paris, 2010.Intorno al 1400, alcuni dei più potenti principi del tempo commissionano pale d’altare scolpite in osso e avorio alla bottega, di origine fiorentina, degli Embriachi. Gli zii del re di Francia, Jean, duca di Berry, e Philippe, duca di Borgogna, il duca di Milano, Gian Galeazzo Visconti, gareggiano tra loro nell’offrire queste sontuose macchine alle chiese da loro protette, a Poissy, a Digione, a Pavia. Il libro studia per la prima volta in modo sistematico queste pale e ne presenta alcune inedite, indagandone l’iconografia, la committenza, la destinazione, ma anche le complesse vicende da esse attraversate nei secoli, tra disinteresse e riscoperta. All’esame dei dossali e della loro storia si accompagnano una messa a fuoco della bottega che li produsse e una riflessione sulle ragioni che garantirono un successo eccezionale, in larga parte dell’Europa, ai suoi prodotti, non solo grandi pale, ma anche trittici devozionali e cofanetti nuziali. L’analisi dei materiali, dello stile, dei soggetti, s’intreccia con lo studio dell’organizzazione del lavoro nella bottega, illuminando così un aspetto poco noto del gotico internazionale.
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