Professeur ordinaire
Histoire de l'art moderne (XVe-XVIIIe siècle)
Histoire de l'art moderne (XVe-XVIIIe siècle)
Après des études d’histoire de l’art et d’archéologie à l’Université Paris X-Nanterre (1993–1999), j’ai été nommé assistant en histoire de l’art moderne à l’Université de Lausanne (2003), où j’ai soutenu ma thèse de doctorat (2005), consacrée aux rapports entre la théorie et la pratique du peintre hollandais Samuel van Hoogstraten (1627–1678), sous la direction de Christian Michel.
J’ai ensuite été nommé maître-assistant en histoire de l’art moderne (2006), avant d’être élu professeur associé (2010), puis ordinaire (2014) à l’Université de Genève. J’ai exercé les fonctions de doyen de la Faculté des lettres de l’Université de Genève entre 2015 et 2023.
Je suis professeur ordinaire d’histoire de l’art moderne à l’Université de Lausanne depuis l’été 2024.
Mon travail se concentre d’abord sur les dynamiques artistiques en France, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles. J’explore comment les contextes culturels, politiques et sociaux ont marqué la production et les théories artistiques de l’époque. En parallèle, j’étudie les textes et les discours qui ont façonné la compréhension et l’appréciation de l’art en Europe du XVe au XVIIIe siècle, en m’intéressant particulièrement aux écrits théoriques, critiques et didactiques qui ont émergé durant cette période.
Mes recherches incluent également une analyse de l’évolution des genres artistiques, de leur codification et des théories qui les sous-tendent, afin de mieux comprendre comment ces genres se sont développés, adaptés et ont été perçus au fil du temps. De plus, j’examine les méthodologies utilisées en histoire de l’art en explorant comment cette discipline dialogue avec d’autres sciences humaines et sociales, me concentrant ainsi sur l’évolution de la discipline et sur les nouvelles approches qui émergent de ces interactions interdisciplinaires.
Depuis quelques années, j’explore par ailleurs les intersections entre l’histoire de l’art et l’histoire de l’environnement, en m’intéressant particulièrement aux disaster studies, aux animal studies et aux vegetal studies, qui permettent de recontextualiser les œuvres d’art dans leurs environnements naturels et culturels. Enfin, je m’intéresse particulièrement aux humanités numériques, intégrant les outils et méthodes dépendant de ce domaine de recherche et d’enseignement pour enrichir l’analyse et la diffusion des connaissances en histoire de l’art, et ainsi explorer de nouvelles dimensions dans l’étude des œuvres d’art et des phénomènes culturels.
Présents
Je dirige ou codirige actuellement deux projets de recherche.
Le premier, financé par le FNS (n° 100016_212 916, 2023–2027) est intitulé Peindre et penser la peinture en France durant le premier XVIIe siècle : discours, artistes, concepts. Il se concentre sur l’étude des discours artistiques et des concepts de la peinture française au début du XVIIe siècle. Il comporte une équipe composée d’une doctorante, Pauline Randonneix, de deux postdoctorants, Gabriel Batalla-Lagleyre et Antoine Gallay, et d’un ingénieur informatique, Maxime Humeau.
Le second, codirigé avec Thalia Brero (Université de Neuchâtel), Élodie Lecuppre-Desjardins (Université de Lille) et également financé par le FNS (n° 10000049, 2024–2028), Capturing the Present in Northwestern Europe (1348–1648), étudie l’émergence de la notion de présent dans l’Europe du Nord entre la fin du XIVe et le milieu du XVIIe siècle. Il implique une dizaine de doctorant-es et de postdoctorant-es, ainsi qu’une équipe internationale de spécialistes dans des disciplines comme l’histoire, l’histoire de l’art, de la langue et de la littérature, de la philosophie, des religions, des sciences et des techniques.
Passés
Entre 2017 et 2022, j’ai dirigé le projet FNS Un Siècle d’or ? Repenser la peinture hollandaise du XVIIe siècle (n° 100016_173 148), qui s’est interrogé sur la naissance de la notion de « siècle d’or » (gouden eeuw) dans les Pays-Bas du XVIIe siècle.
Un autre projet notable, financé par le Fonds général de l’Université de Genève, Visiting the Golden Age, a concerné la préparation et l’édition d’une base de données contenant les récits de voyage dans les Pays-Bas du xviie siècle, en collaboration avec le Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie (RKD) à La Haye.
Plus récemment, j’ai codirigé le projet Paysages-catastrophes (XVIe–XXIe s.) avec Richard Bégin, Denis Ribouillault (Université de Montréal) et Christophe Loir (Université libre de Bruxelles), financé par le Fonds d’impulsion G3, réunissant l’Université de Genève, l’Université de Montréal et l’Université libre de Bruxelles. Ce projet, qui se poursuivra sous la forme d’un groupe de recherches international, s’est penché sur la place de la catastrophe dans l’imaginaire paysager occidental.
La liste de mes enseignements à l’UNIL est disponible sur le site Unisciences.
Je prépare actuellement la publication de deux ouvrages.
J’achève actuellement la publication, avec ma collègue Rachel Darmon (Université Paul-Valéry Montpellier 3), d’un ouvrage intitulé Cartari décentré : les Images des dieux dans l’Europe de la première modernité, et portant sur la réception de Vincenzo Cartari dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles.
Plusieurs articles sont actuellement en attention de publication, dont les suivants :
Section d’histoire de l’art
Bâtiment Anthropole
Bureau 4138
1015 Lausanne
Téléphone : ++ 41(0)21 692 30 13
Courriel : jan.blanc@unil.ch
Heures de réception:
Lundi, 16 h – 18 h
Mercredi, 14 h – 16 h