| Journée d'étude "Le livre parfumé, un objet hybride", 1er juin 2023
| Colloque "Les espaces de la danse : scènes et images entre 1850 et 1950", 27-28 avril 2023
| Journée d'étude "Théâtre & radio en Suisse romande", 10 novembre 2022
| Journée d'étude "La montagne exploitée ? Paysage et infrastructures d’altitude dans les Alpes", 26 octobre 2022
Université de Lausanne
Des recettes antiques visant à repousser les insectes bibliophages aux technologies modernes de microencapsulation, l’habitude de parfumer les livres a connu de nombreux usages et transformations au cours des siècles. Ce double constat de continuité et d’innovation amène à s’interroger sur l’évolution des techniques, mais aussi, plus fondamentalement, sur le sens et les effets de cette odorisation.
Comment et pourquoi parfumer un livre ? Quelles conséquences cette composante olfactive a-t-elle sur les pratiques de lecture ? Comment le texte et l’odeur interagissent-ils ? Le parfum peut-il faire récit ?
Pour tenter de répondre à ces questions, ce colloque résolument interdisciplinaire réunira autrice, neuroscientifiques, historienne de la littérature, artiste, parfumeur, spécialiste de la littératie et narratologue autour de la lecture olfactive. Car ce n’est qu’au croisement des sens et des disciplines que peut s’appréhender cet objet décidément hybride qu’est le livre parfumé.
Organisation: Sophie-Valentine Borloz (UNIL, section de français).
Env. 7 intervenants (chercheurs, parfumeurs, écrivains, artistes).
Affiche_Le_livre_parfumé.pdf (1351 Ko)
Flyer_A5_Le_livre_parfumé_RV.pdf (1295 Ko)
Organisation: Lorena Ehrbar et Camilla Murgia (UNIL, section d'histoire de l'art)
Ce colloque vise à interroger par l’image les différents espaces de la danse entre la seconde moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle en France. Il s’agit de penser à la fois la diversité des lieux de danse (opéra, théâtre, music-hall, cabaret, école, etc.), mais aussi d’analyser celle de ses représentations, de ses réceptions, de ses diffusions. La danse comme performance du corps et l’espace de la scène sont au centre de notre discours, nous permettant de prendre en considération les protagonistes et les consommateur·ices du spectacle par divers éclairages, du prisme politique à celui de la transmission pédagogique de la pratique.
Publication prévue.
Programme du colloque (1091 Ko)
Université de Lausanne, Anthropole, salle 5196
Les relations entre la radio romande et le domaine théâtral, si elles sont d’une longévité et d’une richesse indéniables, n’ont pas encore retenu l’attention du monde académique. Outre les captations scéniques, c’est sous l’enseigne du radiothéâtre que les studios de Lausanne et de Genève ont propulsé la RTS dans le champ de la création radiophonique européenne, en partageant leur activité entre lesdites « dramatiques », les feuilletons populaires et d’exigeants programmes de nature expérimentale.
L’ambition de cette rencontre est de fournir un tremplin pour l’étude systématique de ce répertoire (dont l’âge d’or est délimité par les décennies 1940 et 1990), en favorisant un premier dialogue entre littéraires, historien∙ne∙s et spécialistes en études théâtrales (encore globalement peu initié∙e∙s au maniement des archives sonores), les représentant∙e∙s du domaine de la conservation/patrimonialisation du sonore, et d’ancien∙ne∙s producteur∙rice∙s, réalisateur∙rice∙s et auteur∙rice∙s du radiothéâtre romand. Pensée comme le préambule d’une dynamique de recherche durable et pluridisciplinaire, elle se donne ce triple objectif : faire le point sur les sources et archives disponibles, poser les bases méthodologiques pour leur juste compréhension et esquisser de premières analyses de corpus.
Organisation: François Vallotton (UNIL), Nelly Valsangiacomo (UNIL) & Florence Huybrechts (AML)
Centre des Sciences historiques de la culture (SHC, UNIL), Pôle d'Histoire audiovisuelle du contemporain (HAC, UNIL) et Archives & Musée de la Littérature (Bruxelles).
Radio & théâtre en suisse romande (267 Ko)
Université de Lausanne, Bâtiment Géopolis, salle 1628.
Des infrastructures sont construites en altitude depuis des siècles pour des raisons militaires, agricoles ou de mobilité. Dès le milieu du XIXe siècle sont apparues des constructions touristiques (refuges, hôtels d’altitude, chemins de fer à crémaillère, puis remontées mécaniques). Au début du XXe siècle apparaissent les ouvrages de production énergétique (barrages, prises d’eau, plus tard des éoliennes et installations solaires).
La construction en altitude a été à l’origine de certains mouvements de protection. La Ligue pour la beauté (futur Heimatschutz), créée en 1905, s’oppose à la construction d’hôtels en altitude. Le Club Alpin Suisse s’est engagé très tôt pour le maintien de « paysages non équipés » en montagne et « la lutte contre les profanations de la haute montagne » a été inscrite dans ses statuts de 1907. Des ONG s’engagent pour limiter l’équipement de la haute montagne. Mais la construction d’infrastructures a aussi des effets positifs sur le paysage. Des architectes de renom développent des infrastructures de haute altitude (cabanes, restaurants d’altitude) et nombre de constructions ont acquis une certaine renommée paysagère avec le temps.
Cette journée d’étude souhaite étudier cette ambivalence de la relation entre infrastructures de haute montagne et paysages, en se concentrant sur deux types de paysages alpins – les paysages de l’énergie et les paysages du tourisme – de 1850 à aujourd’hui.
Organisation: Centre SHC et CIRM, avec Nelly Valsangiacomo (Lettres), Philippe Kaenel (Lettres), Emmanuel Reynard (GSE)
Journée organisée par la plateforme Paysage.
Informations et programme détaillé: https://wp.unil.ch/plateforme-paysage/actualites/2022/1138/