AUTOMNE 2024
| Rencontre autour de Lausanne Jardins 24: « Des rives en débat: comment réinvestir le paysage à l’aune de la ville éponge », 4 octobre 2024
| Colloque "La radio comme laboratoire de l’innovation", automne 2024
| Colloque : Caricatures et cultures numériques II. "L'heure est grave", REPOUSSE
| PRINTEMPS 2025
| Troisième et dernier volet du colloque international sur la question de la caricature et sa patrimonialisation
Théâtre de Vidy
Organisation : Béatrice Lovis, Emmanuel Reynard et Philippe Kaenel, avec l'équipe de Lausanne Jardins
La manifestation Lausanne Jardins, la Plateforme Paysage de l’UNIL et le Théâtre de Vidy s’associent pour débattre des différents enjeux rattachés aux rives lémaniques. Cette réflexion est stimulée par la présence, le temps d’un été, d’une quarantaine de jardins et d’installations le long du lac, entre deux rivières, de la Chamberonne à la Vuachère. Ces jardins éphémères sont autant de manières de questionner le paysage et son lien avec la ressource vitale qu’est l’eau. Traversé par des enjeux environnementaux, sociaux et politiques, ce paysage partagé peut être réinterrogé à l’aune de la «ville éponge», un levier pour faire la ville autrement, plus résiliente.
La rencontre propose ainsi de prendre le pouls des rives lausannoises, là où l’eau crée les lignes de force d’un territoire hautement investi. Pour débattre de ce paysage lacustre fortement urbanisé, la journée du 4 octobre fera dialoguer des chercheurs, des praticiens, ainsi que des personnalités issues du théâtre et du monde politique.
La rencontre sera suivie d’un apéritif qui fêtera la fin de la 7e édition de Lausanne Jardins.
Organisation : François Vallotton et Nelly Valsangiacomo.
Faisant suite à une première rencontre sur le radio-théâtre, ce colloque international entend poursuivre une réflexion pluridisciplinaire et comparative sur la radio comme espace de création. Notre perspective entend ne pas se limiter à une histoire des programmes mais à intégrer les enjeux techniques mais aussi sociaux à travers certaines professions mal connues. La réflexion s’inscrit aussi dans une perspective intermédiale en mettant en exergue le rôle de la radio dans l’invention ou la recomposition de formats propres à d’autres productions journalistiques et artistiques.
Du 3 au 6 octobre 2024 -> REPOUSSE
Musée McCord Stewart et l’Université du Québec à Montréal, Montréal, Québec (Canada).
Deuxième volet du colloque international sur la question de la caricature et sa patrimonialisation, après Lausanne (2022).
La satire visuelle participe à la mémoire collective : elle est devenue objet patrimonial et de valorisation par les musées, les archives et les bibliothèques. Le troisième volet se concentrera sur la géographie satirique, en relation avec la création de la future Maison du Dessin de Presse (2025).
Colloque international, mardi 8 et mercredi 9 avril 2025, Université de Lausanne
Organisation : Maria Stavrinaki (UNIL, Histoire de l'art et Centre SHC)
Une journée avec env. 6 intervenants étrangers sur un total d'une dizaine d'invités.
Contestant la thèse à succès de l’auteur britannique C. P. Snow, affirmant en 1959 que le savoir se divise plus que jamais entre « deux cultures » - les humanités et les sciences exactes -, l’essayiste et critique Susan Sontag affirmera exactement le contraire dans un essai de 1965 : à savoir qu’une « nouvelle sensibilité » est en train de se former, qui fait de l’art et des sciences - positives, humaines et sociales – un tout culturel, qui s’éloigne de plus en plus de la primauté littéraire. C’est un fait : les artistes d’après-guerre sortent souvent du moule de l’artiste « cultivé » au profit d’autres types, tel celui du scientifique ou chercheur dans des disciplines spécifiques – sociologie, archéologie, cybernétique, physique, biologie, anthropologie, sciences économiques, histoire de l’art. C’est ce tournant épistémologique, qui est toujours complété d’implications formelles et politiques, que je souhaiterais étudier avec des collègues venu.e.s de Suisse et d’autres pays européens. L’idée est d’organiser le colloque selon plusieurs types de cas : cas d’artistes ou de mouvements ; cas de procédés formels ; cas de disciplines et des dispositifs techniques qui leur sont liés. Ce tournant constitue, me semble-t-il, la matrice de l’art d’aujourd’hui, se mettant sur le même pied que la production des connaissances et l’expérimentation scientifique, échangeant ses outils avec elles, quitte à renoncer parfois à ses spécificités formelles.
Colloque interdisciplinaire, 19-20 juin 2025, Université de Lausanne
Organisation : Federica Vermot (Centre SHC) et Emma Sutcliffe (Université de Bourgogne – LIR3S), avec le concours scientifique du Prof. Philippe Kaenel (Centre SHC)
Ce colloque se propose d’interroger les formes revêtues, au cours du long XIXe siècle (1789-1914), par la mélancolie politique. Dans une époque morcelée par les changements de régime — et particulièrement troublée par les implications socio-culturelles qui en découlent — la mélancolie se fait, paradoxalement, sentiment constant et commun aux idéologies politiques même les plus éloignées. Face à l’incessante transformation des structures du pouvoir et alors que le Progrès se dresse en horizon d’attente, la mélancolie semble émerger comme thématique à part entière en Europe dans les discours littéraires, artistiques, historiques et philosophiques.
Suivant le mouvement de réexamination de l’histoire politique au prisme des sensibilités, l’étude des représentations de ce sentiment apparaît comme un moyen de mieux saisir les dynamiques émotionnelles qui sous-tendent les transformations du XIXe siècle. Loin d’être une simple forme passive de désillusion, la mélancolie — à la croisée de l’intime et du collectif — peut être moteur de réflexion, de résistance voire de réinvention des utopies politiques. En bref, un véritable outil pour saisir les contradictions d’une époque en pleine transformation.
Journée d'étude le 26 septembre 2025, Université de Lausanne.
Organisation : Gabrielle Duboux (Assistante-doctorante SHC) et Arthur Michelet (Doctorant FNS, Histoire).
Conférence inaugurale de Marie-Emmanuelle Chessel (Sciences Po, Paris) suivie de panels composés de présentations et discussions.
Champ encore peu exploré, la publicité au service des entreprises fait l'objet d'un intérêt nouveau au sein des recherches historiques. Cette journée d'étude a pour but de réfléchir à la publicité par le prisme des industries helvétiques (actives dans l'alimentaire, la pharmaceutique, etc.), qui ont largement contribué à son développement accru dès l’entre-deux-guerres.
La présente journée questionnera l'institutionnalisation de la branche au sein des entreprises, mais aussi les relations que ces dernières entretiennent avec des sociétés externes et des professionnels spécialisés. De plus, il s'agira de penser la pluralité des investissements publicitaires en abordant les différents supports employés par les entreprises, à l'instar des imprimés, films, émissions télévisuelles, etc., sans se cantonner à un seul d'entre eux. Enfin, une attention particulière sera portée à l'émergence du marketing à partir des années 1940 et à la reconfiguration des pratiques induites par cette technique et l’arrivée de nouveaux supports audiovisuels.
Appel_Cont_CfP_26.09.25.pdf (946 Ko)
Lyon-Paris, troisième et dernier volet du colloque international sur la question de la caricature et sa patrimonialisation, après Lausanne (2022) et Montréal (3-6 octobre 2024).
La satire visuelle participe à la mémoire collective : elle est devenue objet patrimonial et de valorisation par les musées, les archives et les bibliothèques. Le troisième volet se concentrera sur la géographie satirique, en relation avec la création de la future Maison du Dessin de Presse (2025).