Ce colloque du programme doctoral de la Section d'histoire et esthétique du cinéma est organisé sous la direction du prof. Alain Boillat (UNIL), en partenariat avec le prof. Jan Baetens (Université de Leuven) et le prof. Philippe Marion (Université catholique de Louvain-la-Neuve).
Il se prolongera le 19 octobre avec une matinée spécifiquement consacrée à la bande dessinée, organisée conjointement avec Philippe Kaenel dans le cadre du Centre des Sciences Historiques de la culture (SHC, UNIL).
La journée du 17 octobre s'achèvera avec le vernissage de l'exposition "La BD avant l'album" organisée dans le cadre du projet "Le découpage de l’action. Analyse narratologique de périodiques de bandes dessinées (1946-1959)" soutenu par le FNS et dirigé par les profs Françoise Revaz (UNIFR) et Alain Boillat (UNIL).
« La BD avant l’album (1945-1960) », Forum de l’Hôtel de Ville, Lausanne, 19h
Le programme détaillé se trouve sur les actualités du programme doctoral.
Lors de ce colloque, nous projetons d’examiner les implications de la mise en série de représentations fixes (dessinées, peintes, scéniques, photographiques, infographiques, etc.) ou provisoirement figées sur la « lecture » qui en est faite et sur les discours qui ont problématisé cette dernière. Les effets de la juxtaposition d’images et de l’éventuelle création de « séquences » permettra d’envisager différents supports médiatiques et dispositifs de vision (projection de lanterne magique, tableau vivant, cinéma d’animation, édition ou exposition de photographies, bande dessinée, roman-photo, installations, jeux vidéo,…), les croisements qui ne manqueront pas de se dessiner entre les interventions ouvrant la réflexion à une dimension intermédiale permettant de reconsidérer certains couples notionnels (fixité/animation, instant prégnant/quelconque, monstration/narration,…) à l’aune d’une conception graduelle de l’animation de l’image. Entre la suggestion, la restitution et la recréation du mouvement, ce sont les cas de figure qui jalonnent le spectre des possibles entre le fixe et l’animé qui hanteront notre réflexion menée dans une perspective historique et théorique. De façon plus générale, toute discussion relative à la mise en relation d’images fixes peut faire l’objet d’une intervention. Le « cinéma » sera ainsi présent par la bande (ou la série), à travers la matérialité du photogramme ou du pixel, et en tant qu’objet de conceptualisation à revisiter.