Christophe Randin

Version du 14 février 2025

Christophe Randin a obtenu un doctorat en 2007 à l’Université de Lausanne dans le domaine de la biogéographie prédictive et sur le thème de l’amélioration des projections de l’impact du changement climatique sur la végétation de montagne. Il a ensuite poursuivi sa carrière sur cette thématique par un post-doctorat à l’Université du Colorado à Boulder (USA) puis à l’Université de Bâle où il s’intéresse à la limite supérieure des arbres dans les Alpes et en Europe.

Nommé privat-docent en 2016, il enseigne à l’Université de Lausanne dans les cursus de biologie et de géosciences, ainsi qu’à l’EPFL depuis 2020 dans le cursus SHS. Au 1^er août 2024, Christophe Randin a rejoint l’Institut des dynamiques de la surface terrestre en FGSE, en tant que professeur associé ad personam (également rattaché à la Faculté de biologie et médecine).

Spécialiste en biogéographie et botanique alpine, Christophe Randin s’intéresse plus spécifiquement à la zone de transition (écotone) entre la forêt et les pelouses alpines. Le réchauffement climatique particulièrement marqué dans les Alpes soumet ces écosystèmes sensibles à une évolution rapide de leurs conditions environnementales. Dans ce contexte, Christophe Randin observe comment certaines espèces végétales progressent en altitude grâce aux conditions climatiques plus favorables, et comment des espèces typiques des milieux alpins migrent en hauteur ou disparaissent face à la concurrence des landes et des forêts subalpines.

Ses recherches combinent le suivi à long terme de nombreuses communautés végétales et la modélisation. Il vise ainsi à suivre et comprendre les dynamiques des écosystèmes de la limite supérieure de la forêt et à modéliser leur évolution potentielle selon les changements de conditions environnementales. Les prévisions effectuées grâce à ces modèles pourront ensuite être vérifiés directement grâce aux suivis sur le terrain.

Christophe Randin est également le directeur de la Fondation Aubert ayant pour mission la gestion et le développement du jardin botanique Flore-Alpe de Champex-Lac (VS) et du Centre alpien de phytogéographie (CAP). Les recherches du CAP sont centrées sur l’évolution des écosystèmes de montagne dans le contexte changements climatique et plusieurs sites d’études sont suivis depuis 1993. Les recherches du CAP et de l’UNIL sont transmises au jardin Flore-Alpe à travers des activités de médiation scientifique. Dans ce contexte, Christophe Randin est également impliqué dans des projets de recherche inter- et transdisciplinaires et de médiation scientifique au sein du CIRM.