Plan d'études de la section
Le plan d’études en histoire englobe les périodes historiques allant de l’Antiquité à l’époque contemporaine, avec un accent mis sur l’histoire suisse et le monde alpin dans une perspective internationale, de même que régionale, sous l’angle politique, institutionnel, social, économique, culturel et religieux.
Son contenu intègre la recherche dans l’enseignement, la majorité des sujets de cours-séminaires au programme étant objet des recherches des enseignants concernés.
Si les thématiques enseignées changent d’année en année, le plan d’études met invariablement l’accent sur l’histoire comme discipline et les conditions dans lesquelles elle se fait. Il s’agit moins de consommer des connaissances historiques que d’apprendre à faire de l’histoire. Les savoir-faire -décrire, analyser, commenter-, introduits dès le propédeutique, sont progressivement développés pour amener l’étudiant, au terme du BA, à une première étape de leur maîtrise.
L’accent mis sur les spécificités du travail de l’historien se traduit dans des formules didactiques spécifiques et innovantes, en partie soutenues par le FIP (Fonds d’innovation pédagogique) de l’UNIL : séminaires dans les archives, travail sur des bases de données etc.
L’apprentissage par problèmes constitue une composante essentielle des méthodes pédagogiques de la section d’histoire. Dans les séminaires d’histoire (médiévale, moderne ou contemporaine), les étudiants sont amenés à maîtriser la recherche et l’organisation d’une documentation pertinente, riche et diversifiée, le traitement analytique et critique de sources primaires de nature diverse, l’élaboration sur cette base d’un texte cohérent, respectant les usages scientifiques, auto-réflexif et hiérarchisant l’information, sa présentation orale claire et dynamique soumettant méthodes, hypothèses et résultats à la discussion publique.
En parallèle, le plan d’études prévoit le développement de compétences linguistiques (allemand, anglais, italien et latin en particulier), argumentatives en vue du débat critique, et de compétences plus techniques (paléographie, statistiques, démographie, économie, droit, etc.). Il encourage en outre les étudiants à la lecture de textes de référence dans le domaine élargi des sciences humaines