Sida face au multilinguisme africain
| Atelier de recherche
| Emile Benveniste : Des manuscrits de linguistique générale aux écrits sur la poésie
| Les colloques CLSL du XIIIème Sommet de la francophonie
| Le français de demain: les jeunes face à la langue
| Français et multilinguisme dans la science
| Français et médias
Université de Lausanne (BCU-Unithèque, salle 511) / 16-20 novembre 2010
Comité d'organisation: Remi Jolivet (Université de Lausanne).
Objectifs, résultats, communications:
Les codages culturels du lexique et les pratiques discursives, régis par des tabous et des stigmatisations liés à certaines représentations, peuvent faire écran à une communication que l’on souhaiterait directe et provoquer des équivoques insoupçonnées tant sur le plan des contenus que sur celui de leurs implications relationnelles et sociales. Mais ces mêmes codages et pratiques constituent la base intellectuelle et émotive de toute communication véritable, susceptible d’informer les populations et de transformer leurs comportements. Les linguistes travaillant sur le multilinguisme en Afrique – ou sur les pratiques multilingues des migrants venus de cette région – de quelle manière, étant au bénéfice d’un accès privilégié aux discours menés par les locuteurs, pourront-ils interagir avec les spécialistes de la santé et les populations-cibles afin de mieux éclairer la problématique liée à la transmission de l’information et son intégration dans les savoirs locaux préexistants ? Ou vice-versa, à l’intégration de ces derniers dans le discours socio-médical global et ambiant, et ce dans un domaine généralement fortement marqué par les tabous langagiers et culturels ? Du point de vue des objectifs propres des institutions de santé publique, déjà conscients en général de l’importance du langage comme instrument préventif et curatif, comment cet outil reconnu indispensable fonctionne-t-il dans les contextes multilingues où l’intercompréhension entre soignants et soignés n’est pas toujours acquise, que ce soit en Suisse ou en Afrique? Quels éclairages pourrons-nous apporter les uns aux autres sur la base d’expériences vécues ou de travaux disponibles, et quels sont les nouveaux points de vue qui devront désormais être pris en compte par la recherche ?
Université de Lausanne (Anthropole salle 4021 ) / 5-6 novembre 2010
Comité d'organisation: CLSL, l'Unité de linguistique française de la section de français et le Centre de recherche en langues et littératures européennes.
Les développements de la recherche sur les manuscrits enfin répertoriés et accessibles à la BN d’Emile Benveniste permettent de jeter un regard neuf sur l’œuvre d’un des plus grands linguistes français. Le but de cette journée d’études réunissant les spécialistes les plus avancés dans le travail sur les manuscrits des Problèmes de linguistique générale (Irène Fenoglio et Emilie Brunet) et sur les manuscrits sur la poésie (Gérard Dessons et Chloé Laplantine) a pour but de faire connaître en Suisse des recherches encore confidentielles, mais d’une importance considérable du point de vue de l’histoire de la linguistique moderne.La première demi-journée sera centrée sur la génétique textuelle appliquée aux manuscrits scientifiques et en l’occurrence des Problèmes de linguistique générale ; approche développée actuellement au sein de l’ITEM par une équipe que dirige Irène Fenoglio et dont font partie Emilie Brunet (documentaliste en charge du catalogage du fonds Benveniste de la BNF) et Rudolf Mahrer et à laquelle collabore Jean-Michel Adam.
La seconde demi-journée complètera l’approche génétique par le regard de la poétique développée dans le sillage de l’œuvre d’Henri Meschonnic par Gérard Dessons et Chloé Laplantine, l’un et l’autre familiers des manuscrits encore inconnus de Benveniste sur Baudelaire et sur la poésie.
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A l'occasion du XIIIème Sommet de la Francophonie qui aura lieu en Suisse du 22 au 24 octobre 2010, les Etats généraux du français en Francophonie proposeront plusieurs manifestations académiques disséminées tout au long du second semestre 2010. Leur but est d'aborder le français à travers une multiplicité de contextes et de loupes (Français et enseignement, Français et entreprise, Français et dialectes, etc.). Le CLSL participe à l'organisation de plusieures manifestations.
Université de Neuchâtel (Espace Louis Agassiz 1, Auditoire RE48) / 20 octobre 2010
Comité d'organisation: Pascal Singy (Université de lausanne) et Simona Pekarek Dohler (Université de Neuchâtel).
Cette manifestation publique propose une réflexion sur le français de demain, en interrogeant la nature et les variations du français des jeunes générations au début du 21ème siècle. Elle s’adresse aux jeunes, aux enseignants, aux parents, aux patrons et à toutes les personnes intéressées par la problématique. Quatre conférences et une table ronde s’articulent autour de la question suivante: Quel «langage» les jeunes francophones du Nord comme du Sud sont-ils amenés à privilégier et dans quels contextes? Les conférences interrogent les pratiques de jeunes urbains en France et en Algérie, le parler des jeunes de Suisse romande et l’influence des nouvelles technologies de la communication sur le français contemporain. Les conférences seront suivies d’une table ronde sur le «parler jeune», réunissant des représentants du monde pédagogique, du monde politique et du monde littéraire – et, bien sûr, des linguistes. Cette manifestation s'inscrit dans le cadre des Etats généraux du français en Francophonie et dans le programme «En route vers le XIIIème Sommet de la Francophonie», lequel se tiendra du 22 au 24 octobre prochain à Montreux
Université de Genève (Uni Bastions, salle B106) / lundi 18 octobre 2010
Comité d'organisation: Laurent Gajo (Université de Genève), Anne-Claude Berthoud (Université de Lausanne) et Patrick Chardenet (Agence universitaire de la Francophonie).
L'élaboration, la diffusion et la transmission des savoirs n'ont jamais été le fait d'une seule langue et / ou culture, même si des vecteurs linguistiques privilégiés ont pu dominer à certaines époques dans des champs disciplinaires donnés. Bien plutôt , il faut relever la contribution de la diversité linguistique et culturelle à l'établissement des savoirs, à leur "épaisseur" et, finalement, à l'idée même de savoir. La langue française se trouve dans une position complexe et, de ce fait, intéressante à l'heure actuelle. D'une part, elle cède du terrain à l'anglais, langue scientifique dominante. D'autre part, elle est sollicitée par une communauté scientifique très diversifiée au sein d'un espace francophone large et multilingue. La question de la diversité linguistique prend ainsi des valeurs très différentes selon qu'on envisage le couple "français-anglais" ou le français -souvent langue seconde- en lien avec une multitude de langues. On distinguera alors, au sein de la communauté scientifique, des enseignants-chercheurs, des étudiants-chercheurs et des chercheurs: capables de produire, de diffuser et d'enseigner principalement en français; capables de comprendre en français.
Université de Lausanne (Amphimax, salle 415) / 17 septembre 2010
Comité d'organisation : Marcel Burger (Université de lausanne), Jérôme Jacquin (Université de Lausanne), Raphaël Micheli (Université de lausanne).
Ce colloque rassemblera une demi-douzaine de linguistes et spécialistes de la communication concerné(e)s par le français tel qu'on le trouve pratiqué dans les médias traditionnels (télévision, radio, presse imprimée). Plutôt que d'adopter une démarche normative (traquer les erreurs, les maladresses comme autant d'éventuels écarts à un français standard), il s'agira de décrire les pratiques actuelles en prenant sérieusement en compte les formats médiatiques (en termes de ressources et de contraintes) dans lesquels la langue française s'inscrit. On se concentrera particulièrement sur trois axes thématiques:
1. Les médias et le politique
2. Les pratiques argumentatives et narratives des médias
3. Le lexique des médias