La recherche en 2024 en bref

Trois instituts complémentaires | Une recherche interdisciplinaire à plusieurs niveaux | Une recherche largement soutenue par des fonds externes | Une recherche ancrée dans les enjeux sociétaux actuels
 

Trois instituts complémentaires

Institut des sciences de la Terre (ISTE)

Les 115 membres de l'Institut des sciences de la Terre mènent des recherches ayant pour objectif d’améliorer la compréhension des processus physiques, chimiques et biologiques qui ont façonné l’évolution de notre planète au cours du temps.

Sondage de la croûte terrestre à des profondeurs jamais atteintes jusqu’ici, découverte de l’ancêtre commun des araignées, scorpions et limules ou détection de présence d’eau sur Mars il y a plus de 4 milliards d’années sont quelques exemples de projets menés à l’ISTE en 2024.

Institut des dynamiques de la surface terrestre (IDYST)

L’Institut de dynamique des surfaces terrestres compte près de 130 membres en 2024. Les recherches s’y développent autour de deux questions principales : Quel est l’impact du climat sur l’évolution du paysage, sur la cryosphère et sur les écosystèmes (sols et eau) ? Comment l’homme impacte-t-il l’environnement naturel à travers son utilisation des ressources et des territoires (terrains, sols) ?

En 2024, les scientifiques de l’IDYST ont notamment pu expliquer pourquoi le Léman émet du CO2, modéliser finement les dynamiques glaciaires ou améliorer les prédictions d’évolutions du climat grâce au développement de l’IA.

Institut de géographie et durabilité (IGD)

Avec 115 membres en 2024, l’Institut de géographie et durabilité (IGD) développe des recherches fondamentales et appliquées autour d’enjeux contemporains majeurs de la durabilité. L’IGD s’appuie sur son expertise de différents milieux (villes, marges, montagne, etc.) et aborde les processus de transformation sociétale, territoriale et environnementale en intégrant des compétences en géographie et en sciences humaines et sociales.

Durabilité des institutions culturelles, projets de communautés électriques locales, mobilité douce ou évolution des pratiques touristiques ont été abordées entre autres à l’IGD en 2024.

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Une recherche interdisciplinaire à plusieurs niveaux

Au sein de la FGSE, le Swiss Geocomputing Center mène une recherche interdisciplinaire entre les sciences naturelles et humaines. Il soutient méthodologiquement les scientifiques utilisant des approches computationnelles et de modélisations orientées sur les défis géo-environnementaux actuels. En novembre 2024 le SGC a organisé le symposium Bridging Modelling and Datasciences in the Geosciences.

Au niveau de l’UNIL la FGSE est partie prenante de deux centres interfacultaires :

  • Le Centre d’expertise sur les extrêmes climatiques (ECCE) fondé par les Facultés des hautes études commerciales (HEC) et des GSE. ECCE propose des services de prévision et d’évaluation des risques associés aux extrêmes climatiques actuelles et futures.
     
  • Le Centre interfacultaire de recherche sur la montagne (CIRM) regroupant six facultés de l’UNIL et une trentaine d’institutions externes. Ses actions s’appuient sur les recherches traitant des enjeux de durabilité des régions de montagne. En 2024, le CIRM a notamment organisé quatre conférences dans le cadre du cycle Montagne et société visant à communiquer les résultats de recherche auprès des populations de montagne.

A ces trois centres s’ajoutent deux observatoires universitaires

  • L’Observatoire universitaire du vélo et des mobilités actives (OUVEMA) qui fédère géographes, médecins, sociologues environnementalistes ou psychologues pour identifier nos rapports aux déplacements actifs et notre dépendance aux infrastructures et aménagements façonnés par des décennies de motorisation. Des membres de l’OUVEMA ont notamment obtenu en 2024 un financement de l’UNIL STRIVE pour le projet La Suisse à vélo.
     
  • L’Observatoire universitaire de la ville et du développement (OUVDD) regroupant des urbanistes, architectes, géographes, sociologues économistes et politistes. Son objectif est d’étudier le développement durable les écosystèmes urbains et les modalités de gouvernance des ressources humaines.

Découvrir les domaines de compétences des scientifiques de la FGSE sur le Webmapping de la Faculté.

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Une recherche largement soutenue par des fonds externes

52 projets soutenus par le fonds national suisse (FNS) et 11 projets sur fonds européens sont en cours en 2024.

En dehors de ces fonds plus de 20 sources de financement externes sont sollicitées. Ce financement externe couvre plus de 50% des engagements des doctorant·e·s et postdoctorant·e·s.

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Une recherche ancrée dans les enjeux sociétaux actuels

De la santé du Léman à celle de l’économie durable, les nombreuses interventions des scientifiques de la FGSE dans les media locaux, nationaux et internationaux témoignent de l’actualité des sujets traités et de leur pertinence pour la société. Suivez les interventions médiatiques de nos scientifiques dans la revue de presse de la Faculté.

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