Colloque |
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Contexte général
Le consumérisme de nos sociétés, leur addiction à des consommations matérielles croissantes, dans un contexte d’expansion démographique et de contraction de nos ressources naturelles et même de notre écoumène, constituent un obstacle essentiel à un changement salutaire et nécessaire. Deux champs scientifiques particuliers confortent ce blocage en raison d’un double réductionnisme à la fois ontologique et méthodologique. Il s’agit de deux domaines de recherche particuliers, en apparence totalement étrangers l’un à l’autre : celui des neurosciences et de la relation cerveau-pensée d’un côté et celui des sciences économiques mainstream de l’autre. Or, ils ont en commun de fleurer bon la science d’antan, d’être attachés à des épistémologies et à des ontologies datées – un solide monisme matérialiste – et d’exercer une influence directe sur le fonctionnement des sociétés et leurs espérances. Ils sont en effet marqués par un réductionnisme sans nuances qui ronge même, pour l’économie, le tissu des sociétés et leur ancrage naturel.
Ce colloque sera l’occasion de questionner ce réductionnisme, en particulier au sein de ces disciplines que sont les neurosciences et l’économie. En même temps, il se fera également l’écho de résistances – certes encore marginales – qui pointent vers de possibles reconstructions.
Argument et programme détaillé (163 Ko)
Article sur le colloque dans l'Uniscope
L'entrée est libre mais, pour des raisons d'organisation, nous vous invitons à vous inscrire jusqu'au 30 juin auprès de Mme C. Oppliger (Carole.Oppliger@unil.ch).
Actes du colloque
Hess, G. & Bourg, D. (Eds) (2016). Sciences, conscience et environnement : penser le monde complexe. Paris : Presses Universitaires de France.
Le sommaire est disponible sur le site de l'éditeur.